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mercredi 23 novembre 2016

Adieu sergent - Georges Fleury !

                         Adieu sergent                        

Dien Bien Phu ! La mort plane, terrible, sur les tranchées débordant de boue sanglante, sur les avant-postes aux défenses écroulées, protégées par des hommes hâves, aux yeux fous, au courage indomptable. Dans la nuit qui vibre d'explosions et de hurlements de haine, les hordes viets déferlent en attaques suicides.
C'est dans cet enfer implacable, au-delà de l'humain, que René Collard, sergent du 1er B.P.C., est précipité la nuit du 3 mai 1954. Cet ancien de la Brigade Fabien, ce parachutiste intrépide et avide de combat, connaît tout de l'Indochine. La guerre est son univers et sa raison de vivre et de mourir.
Déluge d'artillerie lourde et guerriers moïs : avec des sarbacanes, atroces ravages du napalm et voyage fugace de l'opium. René Collard a vécu toutes ces outrances, tous les héroïsmes de cette guerre du monde. Il lui restera à connaître l'apocalypse Dien Bien Phu !

Adieu, sergent...




Le sous-off - Georges Fleury !

                           Le sous-off                           


Lucien Péréra, un solide adolescent lorrain, subit avec rage l'occupation allemande dès 1940. Il se bat à poings nus contre les collaborateurs en chemise brune qui sont les maîtres chez lui. Après une rixe, obligé de fuir vers le Sud, il participe à la création d'un maquis en Ardèche. Mûri par les combats, le jeune Péréra choisit, à la Libération, la carrière militaire et se bat en Indochine, où il mène un commando de partisans jusqu'à la défaite des armées françaises. Sous-officier plusieurs fois décoré, Lucien Péréra combat ensuite le F.L.N. et l'A.L.N. en Algérie, cette fois avec des soldats du contingent qu'il galvanise par son exemple. Devenu adjudant-chef, officier de la Légion d'honneur, médaillé militaire et onze fois cité au feu, l'ancien maquisard de 1943 refuse de passer officier. Il quitte l'Armée, où il demeure encore pour beaucoup l'exemple du "sous-off", le maillon essentiel des combats les plus durs.



Djebels en feu - Georges Fleury !

                         Djebels en feu                        

Novembre 1954. Une guerre qui ne porte pas encore son nom éclate en Algérie. Les commandos de la Marine, héritiers des bérets-verts du jour J, rentrent d'Indochine. Ils engagent jusqu'en 1962 un combat professionnel et sans haine contre la rébellion. Les plus jeunes d'entre eux meurent à moins de dix-huit ans.
Fer de lance des bataillons de fusiliers marins formés par Ponchardier jusqu'en 1959, les commandos combattent d'égal à égal les katibas de l'A.L.N. fraîchement infiltrées du Maroc. L'El Gaada d'Aflou, l'oued Mellal, le Goursifane, Ghassoul, Aïn Sefra, djebel Bou Amoud, Mekter, Bou Lherfad et M'Zi sont les mots clés de la longue litanie de leurs batailles.
Djebels en feu... La guerre de toute une génération, comme elle n'avait jamais été décrite.




Une longue marche - Albino Garrido !

Une longue marcheDe la répression franquiste aux camps français 


De la violence barbare de la guerre d'Espagne aux camps d’internement français, ce livre nous donne à parcourir une vie, une longue marche. À 81 ans, Albino Garrido retrace, dans des cahiers d’écolier, son parcours du camp de concentration de Castuera, d'où il s'évade en 1940, à ceux de Gurs et Argelès-sur-Mer. Au-delà du témoignage, rare et inédit, d'un évadé des camps franquistes, c'est toute une vie, de l'enfance aux guerres vécues et subies, puis à la paix, que nous offre à lire Albino Garrido. Il raconte les batailles, les exécutions, les camps, l’errance, la prison et l’exil... mais aussi l’engagement, l’espoir, l'entraide et finalement la liberté et la paix. Un livre poignant qui rappelle que la mémoire reste le matériau fondamental de l’histoire.



Fusillé vivant - Odette Hardy-Hémery !

 Fusillé vivantL'histoire fabuleuse de François Waterlot, ouvrier des mines, exécuté pour l'exemple en 1914, survivant, mort au combat 


Le 7 septembre 1914, sept réservistes appartenant au 327e régiment d'infanterie sont fusillés « pour l'exemple » sur ordre du général Boutegourd. L'un d'eux, François Waterlot, 27 ans, n'est pas touché mais feint de s'écrouler. Placé à une extrémité de la rangée, il est de nouveau épargné par le coup de grâce, commencé de l'autre côté. Laissé pour mort, le « fusillé » se relève et rejoint son régiment où, après avoir été gracié, il reprend le combat. Il périt au front le 10 juin 1915. Les historiens qui travaillent sur les fusillés de la Première Guerre mondiale ne mentionnent aucun autre cas de survivant d'une exécution. Unique à ce titre, l'histoire de Waterlot l'est aussi par les récits qu'il fait de son « aventure ». Infatigable épistolier, il écrit 250 lettres entre le 8 août 1914 et sa mort, l'année suivante. D'un trait à la fois concis et précis, il relate dans quatre d'entre elles l'exécution dont il a été à la fois acteur... et témoin. Odette Hardy-Hémery ne se contente pas de retracer heure par heure cette singulière histoire ni de resituer la biographie de chacune des victimes, qui seront toutes réhabilités en 1926. En en déroulant le fil, c'est la Grande Guerre elle-même qu'elle fait resurgir sous nos yeux, avec ses problématiques classiques ou nouvelles, à commencer par celles des « fusillés pour l'exemple » – qu'elle pose en termes inédits –, de la solidarité silencieuse mais sans faille des combattants et de l'impunité du commandement.



Votre fumée montera vers le ciel - Joseph Bialot !

         Votre fumée montera vers le ciel         


Joseph Bialot est l'un des rares Français à avoir vécu la libération d'Auschwitz. Entre le 18 janvier 1945, début de l'évacuation du camp et des marches de la mort, et le 27 janvier, date de l'arrivée des Soviétiques, la vie - ou la mort - de milliers de déportés s'est jouée en Haute-Silésie.
Entre le départ des SS et l'arrivée des libérateurs, les prisonniers de l'enceinte concentrationnaire ont vécu un purgatoire indéfinissable, jamais oublié et qui permet à l'auteur de raconter « sa » déportation, copie conforme de celle de millions d'autres hommes et femmes, depuis le jour de 1944 où, à vingt ans, courant sous la menace d'une rafale de mitrailleuse, il a « cessé de faire partie du monde normal » pour revêtir une nouvelle peau : celle du déporté...
Après « soixante-cinq ans de fausse résurrection », Joseph Bialot évoque les six mois qu'il a passé à Auschwitz, mais aussi le réapprentissage de la vie, d'abord à Cracovie puis à Paris et, dans un long avant-propos, la « prolifération d'autres feux » depuis le jour de 1945 où les crématoires se sont éteints...




Bernadotte et Napoléon: 1797-1814 - Léonce Pingaud

        Bernadotte et Napoléon: 1797-1814     
Bernadotte et Napoléon, deux grands hommes, deux destins croisés... presque deux rivaux. Bernadotte a épousé Désirée Clary, la fiancée que Bonaparte a délaissée pour Joséphine. Le frère de Napoléon, Joseph, a épousé Julie Clary, la sœur de Désirée. Tout ceci n'aurait pu être qu'une simple histoire de famille, et pourtant... Dans ce livre, Léonce Pingaud analyse les relations, parfois courtoises, souvent tendues entre le Premier Consul devenu empereur des Français et Bernadotte, simple soldat promu maréchal d'Empire tombé en disgrâce après la bataille de Wagram, qui deviendra prince héritier de la couronne de Suède, et premier roi de la dynastie qui règne encore aujourd'hui.


Le G.I Face à la 5e armée Panzer - Henri Castor !

         Le G.I Face à la 5e armée Panzer        

En ce jour de Noël 1944, les combats seront particulièrement durs dans certains secteurs du front. Au nord-ouest de Bastogne, c’est avant le lever du jour que le général Kokott, craignant les chasseurs-bombardiers, lance une des plus fortes attaques qu’ait eu à contenir la 101e division depuis son encerclement. Kokott souhaiterait offrir la ville en cadeau de Noël à Hitler !
Dans ce deuxième tome, le commandant Castor raconte en détail les terribles journées qui vont suivre Noël 1944 et donne des réponses argumentées aux questions posées par les nombreux chroniqueurs et historiens. Était-ce une utopie de croire la Wehrmacht encore capable de franchir la Meuse ? De la voir reprendre Anvers en ce glacial mois de décembre ? Fallait-il prendre Bastogne à tout prix ? Qui sont les véritables vainqueurs de la bataille des Ardennes ?




Prêtre chez les SS - Louis Fierens !

                     Prêtre chez les SS                     

Lorsque Louis Firenes part pour le front de l'Est, son père, pourtant fervent patriote, lui dit : "Où il y a des femmes et des hommes qui souffrent et meurent, il faut un prêtre." Ce professeur dans un collège catholique, en accompagnant en Russie les jeunes légionnaires wallons, ne fait que ce qu'il considère comme son devoir : être là où la présence d'un prêtre est nécessaire. A ses yeux, il fallait un aumônier catholique pour accompagner les volontaires wallons du front de l'Est, et cette obligation demeurera lorsque la légion sera intégrée dans la Waffen SS : ainsi voyait-il son engagement religieux. Ces carnets de guerre et la présentation qu'en fait Jean-Luc Hoste nous montrent un aspect totalement inédit de la Seconde Guerre mondiale, du front de l'Est et de la Waffen SS. 



Daniel-Charles Luytens - Les collabos !

 Ceux qui partout dans le monde se rangèrent derrière Adolf Hitler 


Alors que l’histoire de Pétain et du gouvernement de Vichy est connue de tous, celles qui dépassent les frontières françaises restent, elles, obscures dans les esprits. Quels sont ces hommes, oubliés de tous, qui ont fraternisé avec l’ennemi ? – En Angleterre, Édouard VIII, en raison de ses sympathies nazies, fut envoyé aux Bahamas comme gouverneur ; – À Jérusalem, le grand mufti mit sur pied la SS musulmane ; – En Lettonie, Viktor Arajs extermina la moitié des juifs de son pays ; – Au Vatican, le pape Pie XII se tut alors qu’il savait ; – Les banques, en Suisse, ternirent leur réputation – non elles n’étaient pas neutres ; – L’IRA lança une campagne d’attentats en Angleterre, soutenue par l’Allemagne nazie ; – En Wallonie, Léon Degrelle soutint corps et âme Hitler, allant jusqu’à déclarer être le fils que le Führer aurait voulu avoir. La liste est bien plus longue : le Hollandais Anton Adriaan Mussert, le Flamand Staf de Clercq ou encore le Norvégien Quisling... Ils sont nombreux, ceux qui ont « tendu la main » au dictateur allemand. D.-C. Luytens dresse le portrait de ces hommes qui, bien souvent, ont été étouffés par les Histoires nationales.