Le loup blanc
L'histoire commence en 1719. Nicolas Treml de La Tremlays, un gentilhomme breton attaché aux libertés de la Bretagne au sein du royaume de France, décide de défier le Régent. L'issue de ce combat décidera du statut de la Bretagne. Mais le vieil homme s'expose à un crime de lèse-majesté et, s'il est pris, ses biens seront confisqués. Pour que son petit-fils Georges ne soit pas lésé de son héritage, Nicolas passe un accord avec son cousin Hervé de Vaunoy : les terres seront à Vaunoy tant qu'un descendant de Nicolas ne les aura pas revendiquées en présentant un certain parchemin et une certaine somme d'argent pour prouver sa légitimité. Rassuré, Nicolas Treml part pour Paris avec son écuyer, Jude Leker. Tous deux sont aussitôt embastillés. En Bretagne, Hervé de Vaunoy tente de noyer le petit Georges, mais l'enfant est sauvé par Jean Blanc, un paysan albinos dévoué corps et âme aux seigneurs de Treml. Toutefois, l'enfant disparait. Une vingtaine d'années plus tard, la forêt de Rennes est devenue le repaire des Loups, des paysans qui se révoltent contre Vaunoy et les seigneurs qui les oppriment. Leur chef et surnommé le Loup Blanc. Un protégé du comte de Toulouse, le capitaine Didier, est envoyé rétablir l'ordre.