"Bientôt tout le village eut connaissance de l'incroyable talent du nouveau venu. On n’avait jusque-là guère prêté attention à ce jeune homme à la drôle de démarche. On savait qu’il résidait au château, chez le comte, mais personne ne s’en était ému. On le croyait seulement de passage, peut-être un neveu du vieil aristocrate... »
1940 – Alors que les toiles du Louvre prennent les routes de l’exode, fuyant l’envahisseur nazi, Antoine, un jeune artiste parisien, se voit confi er une étrange mission par le conservateur du musée : dérober la dernière toile du peintre Natanaël Perlmann et la mettre à l’abri dans un château en Bourgogne.
À Terrefondrée, personne ne connaît la vraie raison de sa présence mais tout le monde le protège des inquisitions des Allemands. Jusqu’au jour où son amitié pour une petite fille espiègle lui attire la haine d’un ennemi secret.
Aventure, amour, héroïsme, l’auteur d’Une rivière trop tranquille jette un éclairage passionnant sur un aspect méconnu de la Seconde Guerre mondiale, dans ce roman riche en péripéties et en rebondissements...
Roses blanches de Corfou
Chaque nuit je pense à vous
Pourquoi faut-il que le bateau s'en aille
Quand le soleil se lève encore dans le ciel bleu
Quand nous vivons le temps des fiançailles
Pourquoi faut-il que vienne le temps des adieux
Roses blanches de Corfou
Roses blanches, roses blanches
Chaque nuit je pense à vous
Roses blanches de Corfou
Votre parfum est si doux
Quand l'aurore vient éclore
Mais je suis bien loin de vous
Roses blanches de Corfou
Je reviendrais si tu as su m'attendre
Quand le printemps nous donnera ses plus beaux jours
Aucun bateau ne pourra me reprendre
Je resterais dans le pays de notre amour
Roses blanches de Corfou
Roses blanches, roses blanches
Chaque nuit je pense à vous
Roses blanches de Corfou
Je pense à vous
Je pense à vous
Adieu mon cœur
N'aie pas de tourment
Je reviendrai
Quand mes filets
Auront rempli tout mon bateau
De poissons d'argent
Tous les pêcheurs
Sont là sur le port
Les femmes ont peur
De l'onde qui dort
Les femmes pleurent
Et prient sur le quai
Tant de pêcheurs
S'en vont à tout jamais
Tout est paré
Le ciel est au bleu
Et la marée
N'entend que l'adieu
Il faut chanter avant le départ
Il faut chanter ce chant rempli d'espoir
Adieu mon cœur
N'aie pas de tourment
Je reviendrai
Quand mes filets
Auront rempli tout mon bateau
De poissons d'argent
Je reviendrai
Quand mes filets
Auront rempli tout mon bateau
De poissons d'argent
Tous les pêcheurs
Sont là sur le port
Les femmes ont peur
De l'onde qui dort
Les femmes pleurent
Et prient sur le quai
Tant de pêcheurs
S'en vont à tout jamais
Adieu mon cœur
N'aie pas de tourment
Adieu mon cœur
Addio
C'est la saison des chasses,
Partout dans l'Alaska;
Remuez vos carcasses
Il faut partir les gars,
Leur crie d'une voix forte
Billy le balafré
" Que le diable l'emporte "
Il faut nous préparer
Un claquement de fouet
Allons en route tout est prêt.
Quand la lune luit,
Quand le jour s'enfuit,
Les trappeurs gaiement s'enfoncent dans la nuit
Les chiens esquimaux
Tirant le traineau
Tout en galopant font tinter leurs grelots.
Et dans le ciel noir
S'envole un doux chant d'espoir
Billy oh! Billy oh! Eh! Oh! Oh!
Défiant le vent
Le traineau tout blanc
Glisse dans la nuit silencieusement
Ça fait une semaine
Qu'ensemble ils sont partis,
Ils ont quitté la plaine
Pour ce maudit pays
Suivant la piste blanche
Ils marchent sans arrêt :
La neige en avalanche
Tombe en flocons serrés.
Un bon coup de whisky
Ils vont de l'avant sans répit.
Quand la lune luit,
Quand le jour s'enfuit,
Les trappeurs gaiement s'enfoncent dans la nuit
Les chiens esquimaux
Tirant le traineau
Tout en galopant font tinter leurs grelots.
Et dans le ciel noir
S'envole un doux chant d'espoir
Billy oh! Billy oh! Eh! Oh! Oh!
Défiant le vent
Le traineau tout blanc
Glisse dans la nuit silencieusement
Quand la lune luit,
Quand le jour s'enfuit,
Les trappeurs posent leurs pièges dans la nuit
Les accroupis sommeillent sans bruit
Près du feu qui chauffe leurs corps engourdis.
Et dans le ciel noir
S'envole un doux chant d'espoir
Billy oh! Billy oh! Eh! Oh! Oh!
Entassant les peaux
Sur tous les traineaux
Les trappeurs songent à retourner bientôt.
Et dans le ciel noir
S'envole un doux chant d'espoir
Billy oh! Billy oh! Eh! Oh! Oh!
Quand la lune luit,
Quand le jour s'enfuit
Les trappeurs fourbus s'endorment dans la nuit.