Bonjour chérie,
Quand ces mots me réveillent,
Dans le ciel le plus gris
Le soleil aussitôt resplendit.
Bonjour chérie,
Ca me chante à l'oreille comme au loin
Chanterait une douce mélodie
Ta bouche, doucement prend la mienne
La mienne, qui répète endormie
Bonjour chérie,
Ca suffit quand on s'aime
Pour se dire en deux mots l'amour,
Tout l'amour de sa vie
Bonjour chérie,
Quand ces mots me réveillent,
Dans le ciel le plus gris
Le soleil aussitôt resplendit
Bonjour chérie,
Tout mon coeur s 'émerveille
De revoir le matin dans tes yeux
Le bonheur de mes nuits
Mes rêves, grâce à toi recommencent
Et dansent un bal jamais fini
Aussi chérie,
Toute mon existence
N'oublie pas chaque jour
De me dire bonjour
Mon chéri !
D'où viens-tu, gitan ?
Je viens de Bohème.
D'où viens-tu, gitan ?
Je viens d'Italie,
Et toi, beau gitan ?
De l'Andalousie,
Et toi, vieux gitan, d'où viens-tu ?
Je viens d'un pays qui n'existe plus...
REFRAIN
Les chevaux rassemblés le long de la barrière
Le flanc gris de poussière
Le naseau écumant,
Les gitans sont assis près de la flamme claire.
Qui jette à la clairière
Leurs ombres de géants,
Et dans la nuit
Monte un refrain bizarre,
Et dans la nuit
Bat le coeur des guitares.
C'est le chant des errants qui n'ont pas de frontière,
C'est l'ardente prière
De la nuit des gitans.
Où vas-tu gitan ?
Je vais en Bohème.
Où vas-tu, gitan ?
Revoir l'Italie,
Et toi, beau gitan ?
En Andalousie.
Et toi, vieux gitan, mon ami ?
Je suis bien trop vieux, moi je reste ici...
REFRAIN
Avant de repartir pour un nouveau voyage
Vers d'autres paysages
Sur des chemins mouvants,
Laisse encore un instant vagabonder ton rêve
Avant que la nuit brève
Le réduise à néant.
Chante, gitan,
Ton pays de Cocagne ;
Chante gitan,
Ton château en Espagne.
C'est le chant des errants qui n'ont pas de frontière,
C'est l'ardente prière
De la nuit des gitans.
CODA
De la nuit des gitans.
La, la la la la la la la la la la la.
La, la la la la la la la la la la la
Gondolier t'en souviens tu
Les pieds nus, sur ta gondole
Tu chantais la barcarolle
Tu chantais pour lui et moi
Lui et moi tu te rappelles
Lui et moi c'était écrit
Pour la vie la vie si belle
Gondolier quand tu chantais
La, la la la la la la la la la la la
LA, la la la la la la la la la la la
Io ti amo con tutt il cuor
Solo ate adorero
E sappendo che tu mi ami
Ti amero, mol ti di piu
Cet air là était le notre
Gondolier si tu le vois
Dans les bras, les bras d'une autre
Gondolier ne chante pas
La, la la la la la la la la la la la
La, la la la la la la la la la la la
La, la la la la la la la la la la la la la la
Donnez à boire à l'accordéoniste
Avec un verre dans l'nez,
J'arrive quand même à jouer
Faut croire que j'ai le don d'l'accordéon.
Et j'ai pas peur de l'dire
Pour noyer le plaisir
Vraiment c'est ça qu'est bon l'accordéon.
Quand pour la première fois
Tu m'as dit je n'veux qu'toi
C'était sous les lampions d'l'accordéon
Quand la dernière fois
Tu m'as dit excuse-moi
C'est sous les flons flons d'l'accordéon.
Héhéhé tu l'entends ma musique
hein! beau rythme hein!
Avant tu l'aimais et puis maintenant
Ho tu t'en fous hein! héhéhé
Même si tu m'écoute pas,
Je joue quand même pour toi
T'entend il a le bourdon l'accordéon
Je joue comme un vrai dingue
Au milieu d'mon bastringue
J'ai perdu l'diapason d'l'accordéon
Y en a qu'on de la joie,
Moi je n'ai qu'mes dix doigts
Pour remplacer ton nom et ton prénom.
De plus fort en plut fort
Je rejoue notre accords
P't'être que tu l'entendras
Et que tu reviendras. hein!
Ce jour la tous les deux
On aura du ciel bleu
Ensemble nous joueront
D'l'accordéon
Et nos doigts enlacés
Sur le même clavier
Nous nous remarierons
Nous nous remarierons
Au son de l'accordéon
Une suédoise très mince et très jolie
aimait a la folie,
un p'tit gars de bougie.
Le soir venu quand l'usine fermait
de leur boite ils sortaient
et crac ils se frottaient.
Et bien qu'ils soient
lui en cire, elle en bois,
possédaient tous deux
un tempérament d'feu.
Et dans la nuit quand leurs flammes dansaient,
la Suédoise brûlait,
le gars bougie fondait.
Allumett', allumett', allumett', allumett' Polka
Amusett', Amourett', Aussi bête, Aussi bête que ca.
Mais le p'tit gars il voyait
qu'un peu trop vite elle flambait,
soufflait dessus dans le désir
pour faire durer le plaisir.
Allumett', allumett', allumett', allumett' Polka
Amusett', Amourett', Aussi bête, Aussi bête que ca.
Les boulettes,
qu'on regrette,
se commettent comme ça.
C'est un jeu bien dangereux
de jouer avec le feu
pour frotter l'allumette
sans fermer la pochette.
Allumett', Allumett', Allumett', Allumett', Allumett' Polka.
Mais peu a peu comm'ils frottaient trop fort,
tous 2 a bout d'effort,
usèrent tout leur phosphore,
le p'tit gars tout essoufflé
sur l'allumette soufflée.
Dans leur pays l'amour est fait ainsi,
plus leur coeur s'enflammaient
plus ils se consumaient.
Le lendemain par terre il ne resta
de leur amour qu'un tas de cendres que l'on jeta.
Allumett', allumett', allumett', allumett' Polka
Amusett', Amourett', Aussi bête, Aussi bête que ca.
Amusett', Amourett', Aussi bête, Aussi bête que ca.
Que dans cette chanson soit une leçon
pour toutes les filles et tous les garçons
à flamber soirs et matins
bien vite l'on s'éteint.
Allumett', allumett', allumett', allumett' Polka
Amusett', Amourett', Aussi bête, Aussi bête que ca.
Blondinett' et brunett', retenez, retenez cela.
L'amour vous brûle les doigts
dit un vieux dicton suédois
quand y a plus d'allumette,
la pochette on la jette.
Allumett', Allumett', Allumett', Allumett', Allumett' Polka.
Allons les enfants, silence : on va chanter une chanson en chœur. Alors, vous y êtes ? Ecoutez :
"Quand on demande aux petits enfants Fan, Fan, Fan, Fan,
S'ils sont venus par la cheminée Né, Né, Né, Né,
Ils vous répondent : "C'est évident" Dent, Dent, Dent, Dent,
En suçant du réglisse et du cachou Chou, Chou, Chou, Chou,
Fan, fan, Né, Né, Dent, Dent, Chou, Chou,
Fan, fan, Né, Né, Dent, Chou, Chou,
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! C'est maman,
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! c'est papa
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! qui nous ont appris tout ça.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! C'est maman,
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! c'est papa
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! qui nous ont appris tout ça.
Les enfants se réveillent trés tôt To, To, To, To,
La maman leur peigne les cheveux veu, Veu, Veu, Veu,
Mais le soir ils reviennent crottés Té, Té, Té, Té,
Le nez sale et de la boue jusqu'au genoux nou, Nou, Nou, Nou,
To, To, Veu, Veu, Té, té, Nou, Nou,
To, To, Veu, Té, té, Nou, Nou,
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! C'est maman,
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! c'est papa
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! qui nous ont appris tout ça.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! C'est maman,
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! c'est papa
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! qui nous ont appris tout ça.