Le bal, véritable « institution française », est le fil conducteur de ce roman qui évoque sur cinq décennies le parcours sentimental et initiatique de deux sœurs.
"Camille ne s’en veut pas de ce moment d’abandon dans ces bras inconnus, reconnaît volontiers y avoir pris du plaisir. Mais elle ne serait pas allée plus loin. Cet intermède de trouble agréable n’a pas effacé ce vague à l’âme qu’elle traîne ces temps-ci. Elle apprécie l’élégance de l’homme qui n’a rien tenté, il a sans doute ses raisons, ou alors il a deviné les siennes.
Est-ce le moment pour elle d’une découverte ? De LA découverte ? Elle se sent à la fois attirée, et pas encore prête. Y a-t-il ou non un rapport direct entre ce malaise bizarre et les évènements ? La guerre d’Algérie, la situation de Juliette et de toutes ces filles et ces femmes dans l’attente de ceux qu’elles aiment ?
Ou bien est-il vraiment si difficile de grandir, tout simplement ? De devenir une femme ? "
Dans les années 50, deux sœurs, Camille et Juliette, fraîches jeunes filles, fréquentent assidûment les petits bals de campagne.
Dans les années 70-80, femmes épanouies, elles se montrent au bras de leur mari dans des bals dits de société ou de charité.
Dans les années 2000, femmes vieillissantes, mais femmes toujours, elles courent les thés dansants.
Autour d’elles, les mœurs et les mentalités évoluent et le monde change qu’elles traversent en actrices et témoins, avec leur vécu riche de peines et de petits bonheurs.