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samedi 26 janvier 2013

Gérard de LAIRESSE - Apollon et Aurore (1671) !

Gérard de LAIRESSE - Apollon et Aurore (1671)


La facture de Lairesse est classique, bien plus proche de la vigoureuse peinture de cour française que de la tradition hollandaise. En fait, il contribua à la pénétration du goût français aux Pays-Bas. Surnommé le « nouvel Apelle » par Guillaume III15, appelé aussi le « Poussin hollandais », et parfois même comparé à Raphaël16, il réalisa principalement des tableaux de grand format, représentant des scènes mythologiques ou historiques tirées d'auteurs classiques, comme Ovide (Les Métamorphoses), Virgile (Les Bucoliques), Tacite (Les Annales) ou Tite-Live, mais emprunta également des sujets à la Bible, aussi bien de l'Ancien que du Nouveau Testament. Il réalisa également bon nombre d'allégories (entre autres, des Arts, de la Vertu, de la Liberté du Commerce, d'Amsterdam, de Guillaume III). 
Son style semble dériver de bon nombre d’artistes italiens et français de la génération précédente, comme Salvatore Rosa, Giovanni Benedetto Castiglione, Carlo Maratta et Nicolas Poussin, mais il s'apparente plus encore à certains de ses contemporains comme le Français Charles Le Brun et l'Italien Sebastiano Ricci. 
Parmi ses tableaux les plus remarquables, on peut citer l’Allégorie des cinq sens de 1668 (Glasgow), l’Allégorie de la liberté du Commerce (Palais de la Paix, La Haye), Vénus présentant ses armes à Énée (Museum Mayer van den Bergh, Anvers), et Séléné et Endymion, réalisé vers 1677 (Rijksmuseum, Amsterdam), qui représente la déesse de la Lune rendant visite avec Cupidon à son amant plongé dans le sommeil éternel. 




vendredi 25 janvier 2013

Francois BOUCHER (1703-1770) - Hercule et Omphale !



Francois BOUCHER (1703-1770) - Hercule et Omphale

Il peint notamment des scènes pastorales ou mythologiques d'une gracieuse virtuosité. Ses œuvres tardives sont sensuelles, décrivent un monde idyllique. Son style passe de mode avec l'arrivée du néoclassicisme. 
François Boucher, peintre et goguettier français du xviiie siècle est l'exemple type du style rococo. 
Boucher est admis à l'Académie royale de peinture et de sculpture en tant que membre en 1734 et succède à Carle Vanloo comme Premier Peintre de Louis XV en 1765. 










Jean-Baptiste GREUZE (1725-1805) - La Blanchisseuse !

Jean-Baptiste GREUZE (1725-1805) - La Blanchisseuse  


Jean-Baptiste Greuze, né à Tournus le 21 août 1725 et mort à Paris le 21 mars 1805, est un peintre et dessinateur français. 
Greuze peignit de nombreux portraits et subit quelques critiques pour ses toiles libertines. Il s'est également essayé aux thèmes allégoriques 
Jean-Baptiste Greuze a eu entre autres pour élèves Jeanne Philiberte Ledoux (1767-1840), Marie Renée Geneviève Brossard de Beaulieu, Charles-Henri Desfossez, Anna-Geneviève Greuze, Constance Mayer, Pierre Alexandre Wille.




E.Vigee Lebrun (1778) - Hébé !

Elisabeth Vigee Lebrun (1778) - Hébé  !


Louise-Élisabeth Vigée, épouse Lebrun, dite Madame Vigée-Lebrun, née le 16 avril 1755 à Paris, et morte dans la même ville le 30 mars 1842, est une peintre française, généralement considérée comme une grande portraitiste de son temps à l'égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze. 
Ce sera la protection de Marie-Antoinette, traduite par un ordre de Louis XVI qui lui permet d’être reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 31 mai 1783 en même temps que sa concurrente Adélaïde Labille-Guiard et contre la volonté de Pierre, premier peintre du roi. 
Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, alors que la famille royale est ramenée de force à Paris, Élisabeth quitte la capitale avec sa fille et cent louis, laissant derrière elle son époux qui l'encourage à partir, ses peintures et sa fortune. Elle dira plus tard de la fin de l’Ancien Régime : « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées. » 
L’artiste part en exil à Rome, Vienne, Londres, et surtout à Saint-Pétersbourg, où elle fera un séjour de plusieurs années favorisée par des commandes de la haute société russe. 









Antoine-Jean GROS - les pestiferés de Jaffa (1804) !

Antoine-Jean GROS - les pestiferés de Jaffa (1804)   


Le tableau représente Napoléon pendant une scène qui a eu lieu à Jaffa, en 1799, pendant laquelle il motive ses troupes et où il s'approche et touche des malades d'une épidémie de peste qui sévit dans l'armée . 
Au moment où Napoléon Bonaparte devient empereur, cet épisode évoque la tradition de guérison thaumaturgique des écrouelles par les rois de France, qui recevaient et touchaient des scrofuleux afin de les guérir. 
La réalité semble assez loin de cette image mythique : le 23 avril 1799, pendant le siège de Saint-Jean-d'Acre, Bonaparte suggère à Desgenettes, médecin en chef de l'expédition, d'administrer de l'opium aux malades, c'est-à-dire de les euthanasier. Desgenettes refuse. Le 27 mai de la même année, Bonaparte rend une deuxième visite aux pestiférés de Jaffa.




Anne-Louis GIRODET (1767-1824) - L'enterrement d'Atala !




L'œuvre de Girodet se situe à la charnière des deux grands courants artistiques du xixe siècle. La recherche de la beauté idéale selon les canons classiques du peintre l'inscrit dans la lignée des peintres néoclassiques davidiens, alors même que, par une forte volonté d'innovation, il imprègne ses peintures d'une grâce et d'une poésie singulière, en harmonie avec l'air du temps de son époque, qui préfigure le romantisme. 
Anne-Louis Girodet de Roucy, plus connu sous son nom d'artiste Girodet-Trioson, ou plus simplement Girodet, est un peintre français né à Montargis le 5 janvier 1767, mort à Paris le 9 décembre 1824. 
À la peinture d'Histoire, il préfère une sorte de symbolisme éthéré, des scènes de genre, dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et le travail de la lumière. Il a bousculé les codes de la sensualité et les a appliqué à des scènes religieuses. 











Jean-Auguste-Dominique INGRES (1780-1867) - Napoléon sur le Trône impérial !

Jean-Auguste-Dominique INGRES (1780-1867) - Napoléon sur le Trône impérial  


En 1806, Ingres découvre à Rome Raphaël et le Quattrocento, qui marquent définitivement son style. Ces années de travail sont les plus fécondes avec les nus, parmi lesquels La Baigneuse, les paysages, les dessins, les portraits et les compositions historiques. 
Jean-Auguste-Dominique Ingres, né le 29 août 1780 à Montauban et mort le 14 janvier 1867 à Paris, est un peintre français néo-classique du xixe siècle. 
Il est en pleine possession de son art. En France, cependant, ses toiles peintes en Italie ne plaisent pas. L’artiste décide alors de rester à Rome. 
Son influence se ressent dans la peinture académique et jusque chez les impressionnistes Auguste Renoir et Edgar Degas.




Jean-Louis MEISSONIER (1815-1891) - Les joueurs de cartes !

Jean-Louis MEISSONIER (1815-1891) - Les joueurs de cartes  


Il appartient au courant artistique académique, dit « pompier ». Il fut considéré de son vivant comme un maître comparable aux plus grands génies. La critique vantait dans ses œuvres l’harmonie de l’ordonnance, la justesse de la composition, de même que le charme de la couleur. Connu pour ses scènes de genre militaires napoléoniennes (réalisées sous le Second Empire), Meissonier a eu en son temps gloire et honneurs. Ses peintures sont sans doute les plus chères qui se soient vendues au xixe siècle, ainsi entre 1884 et 1890 pouvait-t-il vendre certains de ces tableaux entre 100 000 et près de 200 000 francs de l'époque. 
Une de ses œuvres les plus connues est le tableau intitulé Campagne de France, 18142. D'un petit format assez inhabituel pour une peinture d'histoire militaire, ce tableau témoigne de son savoir-faire habile et minutieux. Malgré les dimensions réduites, la vaste étendue de la plaine désolée et le lourd ciel gris donnent de l'ampleur à la scène, tout comme la perspective dilatée autour de la figure centrale de l'Empereur, magnifié par un point de vue en léger contrebas. 
Jean-Louis-Ernest Meissonier, né à Lyon le 21 février 1815 et mort à Paris le 21 janvier 1891, est un artiste-peintre et sculpteur français, spécialisé dans le peinture historique militaire. Peintre très soucieux du détail authentique, il s'inscrit dans le mouvement de réalisme historique qui apparaît dans les arts plastiques sous le Second Empire. 














Le Palais des ombres !

Le Palais des ombres  


Depuis quelque temps, il se passe des choses étranges au palais des Papes d’Avignon. Les employés, sujets à des hallucinations, perçoivent des présences sombres et inquiétantes. Désemparée face à cette situation pour le moins troublante, la directrice des lieux, Tatiana Sharpova, décide de faire appel au détective privé Richard Chambers, un ancien flic sans histoire coulant des jours calmes et paisibles. Sa vie en sera bouleversée : aidé par un vieux chaman gitan qui l’initie à sa magie, il va devoir affronter des forces démoniaques et les anéantir avant qu’elles ne le détruisent. Meurtres mystérieux, rituels magiques, menaces diaboliques, ce roman mêle habilement fantastique et policier, action et sorcellerie, avec pour toile de fond la cité des Papes et son palais au passé tumultueux et sanglant.





Les Trois amies et le maître apprenti !

Les Trois amies et le maître apprenti  


« Le deuxième prit une dague et sa rapière puis attaqua. Flavien para et attaqua à son tour. Il agrippa sa dague et se battit, lui aussi, à deux armes. Son adversaire lui fi t un double couronné que Flavien para, avant de pousser l’homme contre un arbre en lui faisant lâcher la rapière. Il continua en lui transperçant le coeur et lui enfonçant la lame de sa dague sous le cou ». Dans un grand fracas d’épées s’entrechoquant, Masque de Fer signe un roman de cape et d’épée détonnant. D’intrigues en cabales dans les coulisses du pouvoir, de combats épiques en péripéties haletantes, aucun répit n’est accordé à Flavien de Versailles, jeune héros sans peurs, assoiffé de justice et à l’honneur irréprochable. Au détour d’un chemin, au coin d’une rue, sur la mer ou à cheval, l’aventure n’est jamais loin.