Jean-Louis MEISSONIER (1815-1891) - Les joueurs de cartes
Il appartient au courant artistique académique, dit « pompier ». Il fut considéré de son vivant comme un maître comparable aux plus grands génies. La critique vantait dans ses œuvres l’harmonie de l’ordonnance, la justesse de la composition, de même que le charme de la couleur. Connu pour ses scènes de genre militaires napoléoniennes (réalisées sous le Second Empire), Meissonier a eu en son temps gloire et honneurs. Ses peintures sont sans doute les plus chères qui se soient vendues au xixe siècle, ainsi entre 1884 et 1890 pouvait-t-il vendre certains de ces tableaux entre 100 000 et près de 200 000 francs de l'époque.
Une de ses œuvres les plus connues est le tableau intitulé Campagne de France, 18142. D'un petit format assez inhabituel pour une peinture d'histoire militaire, ce tableau témoigne de son savoir-faire habile et minutieux. Malgré les dimensions réduites, la vaste étendue de la plaine désolée et le lourd ciel gris donnent de l'ampleur à la scène, tout comme la perspective dilatée autour de la figure centrale de l'Empereur, magnifié par un point de vue en léger contrebas.
Jean-Louis-Ernest Meissonier, né à Lyon le 21 février 1815 et mort à Paris le 21 janvier 1891, est un artiste-peintre et sculpteur français, spécialisé dans le peinture historique militaire. Peintre très soucieux du détail authentique, il s'inscrit dans le mouvement de réalisme historique qui apparaît dans les arts plastiques sous le Second Empire.
Le Palais des ombres
Depuis quelque temps, il se passe des choses étranges au palais des Papes d’Avignon. Les employés, sujets à des hallucinations, perçoivent des présences sombres et inquiétantes. Désemparée face à cette situation pour le moins troublante, la directrice des lieux, Tatiana Sharpova, décide de faire appel au détective privé Richard Chambers, un ancien flic sans histoire coulant des jours calmes et paisibles. Sa vie en sera bouleversée : aidé par un vieux chaman gitan qui l’initie à sa magie, il va devoir affronter des forces démoniaques et les anéantir avant qu’elles ne le détruisent. Meurtres mystérieux, rituels magiques, menaces diaboliques, ce roman mêle habilement fantastique et policier, action et sorcellerie, avec pour toile de fond la cité des Papes et son palais au passé tumultueux et sanglant.
Les Trois amies et le maître apprenti
« Le deuxième prit une dague et sa rapière puis attaqua. Flavien para et attaqua à son tour. Il agrippa sa dague et se battit, lui aussi, à deux armes. Son adversaire lui fi t un double couronné que Flavien para, avant de pousser l’homme contre un arbre en lui faisant lâcher la rapière. Il continua en lui transperçant le coeur et lui enfonçant la lame de sa dague sous le cou ». Dans un grand fracas d’épées s’entrechoquant, Masque de Fer signe un roman de cape et d’épée détonnant. D’intrigues en cabales dans les coulisses du pouvoir, de combats épiques en péripéties haletantes, aucun répit n’est accordé à Flavien de Versailles, jeune héros sans peurs, assoiffé de justice et à l’honneur irréprochable. Au détour d’un chemin, au coin d’une rue, sur la mer ou à cheval, l’aventure n’est jamais loin.
Itinéraire d'un soldat
« Un jour où Michel était chargé avec deux parachutistes de récupérer les poubelles des différentes positions françaises avec un véhicule benne flambant neuf arrivé de France quelques jours auparavant, je l’ai vu allongé sur le dos, sur son lit de camp, l’air bizarre, les yeux grands ouverts après cette mission. Il venait de lui arriver un pépin et il le revivait. Voir Michel sur son lit à revivre et revivre la scène les yeux grands ouverts était très solennel. Il venait d’en prendre un coup mais il savait pouvoir compter sur nous pour refaire surface. Cet incident nous prouvait qu’à tout moment, nous pouvions être pris à partie et nous obligeait à redoubler de vigilance à chacune de nos sorties ». Marc Vitry ouvre son coeur dans une autobiographie tout en sincérité. Entre voyages, rencontres, difficultés, joies et déceptions, il revient sur son parcours professionnel et sentimental, offrant une vision à la fois authentique et pertinente du monde militaire. Ouvrage complet, Itinéraire d’un soldat constitue autant un témoignage qu’un biais pour l’auteur de clore un chapitre important de sa vie et de regarder l’avenir avec sérénité.
Bichette et la guerre
Claudie, surnommée Bichette, a 9 ans quand la Seconde Guerre mondiale éclate. Dans la campagne, près de Cherbourg, la fillette subit ce spectacle d’apocalypse, perds sa mère et doit se séparer de son père. Entre innocence et détermination, l’écolière va participer à sa façon à la Résistance qui s’organise dans son entourage. Son adolescence va ainsi être marquée par cette guerre et l’affolement qui gagne la population. Heureusement, avec la Libération, viendront les signes du bonheur. Bichette et la Guerre est le récit d’une histoire vécue, celle d’une petite fille qui grandit pendant la guerre, dans une atmosphère de panique générale. Néanmoins, ce sont l’audace et le courage de Claudie qui sont mis en avant, à travers son périple dans une France affaiblie et dévastée.
La Femme au rasoir
Septembre 2004. Alan Davignon a accepté de partir en Afghanistan en tant que reporter pour couvrir les premières élections libres. Sa femme, Claire, ne supporte pas cette décision prise à la légère. Débute alors l’aventure d’un homme dans un pays où les massacres continuent de faire rage. Propulsé sur la scène médiatique pour une photo de femme prise au hasard dans le feu de l’action, Alan ouvre soudain les yeux sur la société où l’image dicte sa loi : sa photographie alimente la presse du monde entier, mais que reste-t-il de la détresse de cette Afghane en deuil, qu’un journaliste surnommera « la femme au rasoir ». L’histoire d’un photographe, d’un père loin de sa famille, en plein désert afghan. L’histoire d’une femme, en proie à la douleur, prête à tout pour mettre fin à ses souffrances. L’histoire d’une rencontre et d’une photo qui, entre succès et coups bas, auront des conséquences inattendues. Jean-Claude Vian signe une analyse brillante des médias et de la réalité du monde. Mêlant fiction et actualité, récit et carnet de voyage, La Femme au rasoir est un roman alarmant, mais surtout profondément altruiste.
Avant-postes de cavalerie légère: Souvenirs
De très belles images de l'épopée Napoléonienne !
Au Nom de Compostelle
Au début de l'été 1240, une caravane part de Montpellier pour Saint-Jacques-de-Compostelle : pénitents sincères, pèlerins professionnels payés pour faire le voyage, opportunistes, mercenaires, espions... Sur fond d'Inquisition et de soulèvement cathare, des rivalités, des jalousies, des amourettes, des vols et des meurtres.
Mary l'Irlandaise
Au printemps 1833, à peine âgée de 14 ans, Mary quitte l'Irlande pour les Etats-Unis. A Québec, où le bateau fait escale, son oncle et sa tante, qui s'étaient engagés à veiller sur elle, l'abandonnent. En cette période troublée qui mène à la rébellion de 1837, Mary devra se battre pour survivre. Elle côtoiera la maladie et la mort, rencontrera l'amitié et trouvera l'amour. Avec cette écriture vivante et directe qu'on lui connaît, Maryse Rouy trace le portrait d'une femme volontaire et généreuse qui prend place parmi les héroïnes les plus fortes et les plus attachantes du roman contemporain.
Services secrets contre cuirassés: Brest, 1940-1942
Battant 22 pavillons de victoire à leurs drisses, soit quelque 145 000 tonnes de navires coulés, les cuirassés allemands SCHARNHORST et GNEISENAU entraient le 22 mars 1941 en rade de Brest. Une nouvelle et terrible menace s'était abattue sur les convois de l'Atlantique. Pour la cause alliée, des renseignements sur les cuirassés et les sous-marins basés à Brest étaient dorénavant d'une nécessité vitale. Peu après cet événement, celui qui allait devenir le colonel REMY, frappait à la porte du lieutenant de vaisseau PHILIPPON, ancien officier en second du sous-marin " Ouessant " et pour l'heure jardinier en uniforme de la base navale occupée. " Je suis chargé de mission et j'arrive de Londres ", déclara REMY d'emblée. Quand les deux hommes se séparent, l'officier de Marine avait accepté une tâche redoutable et le pseudonyme d'Hilarion. Malgré les arrestations, la terreur des raids aériens au cours desquels 3 300 avions déversèrent 4 000 tonnes de bombes sur le port et sur la ville, et surtout le drame de conscience provoqué par les souffrances de la population brestoise, jour après jour, Hilarion persévéra. Son activité clandestine contribua si efficacement à bloquer le SCHARNHORST, le GNEISENAU et le croiseur PRINZ EUGEN à Brest, et à envoyer par le fond le cuirassé BISMARCK, que la Marine britannique tint à le dire dans un message sans autre exemple durant la guerre. Cet officier de Marine exemplaire était un homme de cœur exigeant pour lui-même comme pour les autres. Il avait une grande passion pour la mer et pour la Marine et souhaitait que la France y trouve l'une des sources de sa puissance et de son rayonnement.