L'avion noir
« Le paquebot vient de traverser la première section du Canal, entre Port-Saïd et le grand lac Amer. Les passagers débutants demandent si l'étendue d'eau qui se déploie devant eux est enfin la mer Rouge, mais les anciens expliquent d'un air entendu et protecteur qu'il s'agit d'un réservoir pour alimenter le canal dans les années de sécheresse. »
Hitler et les siens: Dans le cercle des intimes du Führer
Plus de soixante-dix ans après, la Seconde Guerre mondiale fascine toujours. L’œuvre maléfique d’Hitler et de sa clique criminelle continue de hanter les mémoires et d’interroger l’Histoire.
Qui étaient ces individus ? On en connaît surtout quelques-uns, des monstres caricaturaux dont l’image nous est familière : Goering, l’ex-pilote d’élite de la Grande Guerre devenu poussah morphinomane, Goebbels, le diable boiteux propagateur de discours haineux, ou encore Hess, esprit faible dont Hitler était l’idole...
Sur Hitler, on a tout écrit ou presque. Son ascension, l’établissement de l’ordre nouveau, ses années victorieuses, sa chute... On connaît moins sa vie personnelle, sa famille d’origine que rien ne prédisposait à engendrer un monstre, ses amitiés et ses relations avec ses comparses, ses liaisons amoureuses... Hitler n’aimait pas exhiber sa vie privée.
Ardennes 44, La dernière offensive allemande
La Bataille des Ardennes telle qu’on ne vous l’avait jamais racontée !
De la préparation de l’offensive à la description des combats en passant par l’évocation de la vie des civils durant cet hiver le plus long et le plus rude du conflit mondial, Pierre Stéphany retrace les événements d’une bataille « éclair » (34 jours de combats) intense, lourde en pertes humaines et matérielles. La Bataille des Ardennes, qui se termine fin janvier 45 après le refoulement des Allemands au-delà de leur ligne de départ, demeure un tournant décisif de la Seconde Guerre.
Un livre captivant sur une bataille qui ne fut pas une simple péripétie survenue pendant les derniers mois de la guerre, mais bien un engagement comparable à la Bataille de Normandie. L’auteur y rapporte des témoignages inédits et dresse le portrait des principaux protagonistes (Hitler, Skorzeny, Eisenhower, Patton, Montgomery...) avec un grand réalisme.
Opération Mincemeat
Un matin d’avril 1943, un pêcheur de sardines espagnol repère un cadavre flottant sur la mer, au large des côtes Andalouses. C’est la dépouille d’un soldat britannique.
Hissé à bord de l’esquif, une mallette en cuir attachée à son poignet, revêtu d’un uniforme de sa Majesté, tout laisse à penser que la mission spéciale de ce militaire a tourné court...
Pourtant, bien au contraire, elle ne fait que commencer ! Et sa découverte va entraîner une suite d’événements qui changeront le cours de la guerre.
Ainsi commence l’Opération Mincemeat (Opération Chair à pâté en français), la plus grande mystification militaire réussie parmi toutes celles entreprises. Et certainement la plus étonnante. Celle qui permit de berner les espions nazis, de détourner les troupes de la Wermarcht vers les Balkans et la Sardaigne pour permettre aux Alliés de débarquer tranquillement en Sicile, et de sauver ainsi des milliers de vies.
Tout ceci grâce au Major William Martin !
Mais le Major Martin... n’a jamais existé ! Le corps repêché est en fait celui d’un clochard gallois déguisé et tous les documents qu’il transportait sont bidons. Ils font partie de l’extraordinaire plan conçu par les services de renseignements britanniques pour distiller de fausses informations aux Allemands.
Voilà pourquoi l’homme étendu dans les dunes de Punta Umbria est un imposteur. Les mensonges qu’il colporte seront acheminés de Londres à Berlin en passant par Madrid, transitant par un loch glacé en Écosse jusqu’aux côtes de Sicile, de la salle 13 de l’Amirauté britannique jusqu’au bureau d’Hitler.
Une enquête minutieuse de journaliste et d’historien servie par une mise en scène digne des meilleurs romans d’espionnage
Des personnages irrésistibles, des situations hallucinantes (au point que les conspirateurs de l’opération croient presque à leurs propres mensonges), l’enthousiasme de l’auteur pour l’histoire et tous ses protagonistes, y compris le cadavre, font de ce document historique un formidable livre d’action.
A l’aide de documents privés inédits, de photographies, de souvenirs, de lettres et de journaux, ainsi que d’archives du MI5 récemment ouvertes au public, Ben Macintyre retrace brillamment l’histoire vraie, et paradoxalement totalement fictive, de la plus grande supercherie de la Seconde Guerre mondiale.
La Saint Barthélemy
Ce 22 août 1572, Gaspard de Coligny quitte le Louvre et s'en va déjeuner. Il n'est pas tout à fait midi. Un coup de feu claque, l'amiral chancelle. Soutenu par ses amis, il se redresse et pointe du doigt la fenêtre d'où est venu le tir. Il saigne.
Mais si la blessure ne semble pas mortelle, ce sang qui coule le long de son bras est le prélude d'une saignée fatidique.
Pour comprendre la Saint-Barthélemy, qui balance entre crise de folie foudroyante et sourde réaction politique, il faut prendre en compte les agissements de rois malades et ruinés par le vice, la pression d'une spiritualité débordante qui bouleverse les espérances et fait vaciller la tradition romaine. En y ajoutant la superstition, les fantasmes, les malédictions et les intérêts personnels.
Chaque événement découle d'un autre lui-même écho du précédent. Voilà ici encore un effet papillon qui se vérifie : l'onde de choc de ce massacre s’est propagée longtemps. De cet épisode de l’Histoire naîtront la Révolution Française, la fin de la monarchie et l'embryon de la démocratie.
C'est à l'occasion du mariage d’Henri de Navarre avec Marguerite de Valois, la fille de Catherine de Médicis que tout bascule : la tentative d'assassinat de l'amiral de Coligny, puis le massacre de la Saint-Barthélemy vont déchirer la France. La France, c'était un peuple, un roi, une église ; lorsque les protestants ont proposé la liberté de conscience, une église réformée et une foi en Dieu sans intermédiaire, ils ont miné la monarchie et l'hégémonie de Rome.
La Réforme ne pouvait qu'accoucher de la Révolution, mais il a d’abord fallu passer par le chemin des Noces de Sang, des Guerres de religion à répétition et des trois Henri, des Messes pour Paris, des Édits irrévocables révoqués, des révoltes, des conspirations, des trahisons... De la Saint-Barthélemy à la Bastille, le sang coulera à flot.
Les grandes batailles de la seconde Guerre Mondiale
La poche de Dunkerque, la bataille d’Angleterre, l’opération Barbarossa, la bataille des Ardennes, Midway, El Alamein, le Débarquement en Normandie, la course à Berlin... Autant d’événements militaires qui sont entrés dans notre inconscient collectif et nous replongent dans un moment d’histoire sans nul autre pareil.
L’intérêt que le second conflit mondial armé suscite ne se dément pas au point d’apparaître comme une passion nationale !
Les Espions du Débarquement
6 juin 1944, le jour J. Celui du débarquement en Normandie. Un tournant dans le conflit mondial, une victoire des Alliés par les armes, mais aussi grâce à un autre moyen inédit et décisif : la désinformation.
Elle vise à convaincre les nazis que le débarquement aura lieu à Calais et en Norvège, et, une fois l’opération lancée, leur faire croire que ce n’est qu’un débarquement de diversion, de façon à retarder l’arrivée des renforts allemands. C’est l’Opération Fortitude.
Ce plan demande l’intervention croisée de tous les services de renseignement britanniques, de la Résistance française et du FBI. Au cœur du stratagème réside le système Double Cross : les espions du débarquement.
Au nombre de cinq, ces agents doubles, des espions nazis utilisés par les Britanniques, feront parvenir de fausses informations capitales à leurs supérieurs du Reich.
Le premier jour
Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde.
Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre.
Le voleur d'ombres
Il vole les ombres de ceux qu’il croise : amis, ennemis, amours – Luc, le fils du boulanger, Marquez, son grand rival, Élisabeth, la plus jolie fille de la classe... Et chacune de ces ombres lui confie un secret.
Malgré lui, il devine ainsi les rêves, les espoirs et les chagrins des uns et des autres. Que faire de cet étrange pouvoir, qui l’embarrasse et dont il n’ose parler, pas même à sa mère qui l’aime tant ? Il comprend bientôt qu’il peut l’utiliser pour aider ses proches à trouver le chemin du bonheur...
Pendant les vacances d’été, il rencontre Cléa, Cléa qui réussit à écrire des mots dans le ciel avec un cerf-volant. Que lui révélera l’ombre de Cléa, si différente des autres ?
Quelques années plus tard, le « voleur d’ombres » est devenu étudiant en médecine. A-t-il encore le pouvoir de deviner ce qui pourrait rendre heureux ceux qui l’entourent, comme Sophie, qui voudrait tant être aimée, ou Luc, qui voudrait changer de vie ?... Pourra-t-il les aider à vivre leurs rêves plutôt que de rêver leur vie ? Et lui, sait-il où le bonheur l’attend ?
Amour d’une mère au coeur immense pour son fils... Amour qu’on éprouve la première fois et que le temps ne peut effacer... Amour qui s’achève... Amitié longue comme la vie... Le Voleur d’ombres est une histoire d’amours, au pluriel.
Liberté surveillée
XXIIIe siècle, la Terre est recouverte par les glaces. Quelque part dans le Pacifique Sud, un vaste dôme abrite la ville de Ash-Harbour. La Machine, gigantesque construction de fer et d’acier, y fournit aux hommes la chaleur vitale. A 16 ans, Sala a toujours entendu dire que les Horlogers, impitoyables gardiens de la Machine, n’existaient pas.