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vendredi 18 janvier 2013

La Ville noire !

La Ville noire  

Au " Trou-d'Enfer ", les usines de coutellerie et de papeterie usent le prolétariat dans un vacarme assourdissant. Mais un ouvrier habile et intelligent peut espérer quitter la fournaise de la vallée pour gagner la ville haute, là où la bourgeoisie coule des jours plus aisés. C'est le cas d'Etienne Lavoute, dit Sept-Epées, fier travailleur qui rêve de s'accomplir loin de la servitude des hauts fourneaux. Mais il doit composer avec l'amour qu'il porte à Tonine, car la jeune papetière n'a, elle, qu'un désir : soulager la misère des prolétaires. La Ville noire est, en 1860, un des premiers romans du XIXe siècle à situer ses personnages et son intrigue au cœur du monde du travail, un quart de siècle avant Germinal, d'Emile Zola.





Les Rapegons de Sainte-Victoire !

Les Rapegons de Sainte-Victoire  

Lumières étourdissantes, saveurs épicées, vents capricieux, senteurs éphémères, cigales agaçantes... Nous voici au milieu des garrigues, face à la plus féerique des montagnes : Sainte-Victoire. Dans un style imagé et alerte saupoudré de mots de chez lui, l'auteur nous régale de quelques-uns des moments qui ont émaillé son enfance insouciante puis son adolescence. En le suivant dans ses escapades et ses descriptions, nous nous immisçons au cœur de la nature et découvrons son village. Avec tendresse et pudeur, il nous fait partager ses passions, ses bonheurs, ses chagrins... Les principaux personnages ayant jalonné son parcours servent de prétexte à des moments d'émotion, à des anecdotes croustillantes, jusqu'à la rencontre de la " Parisienne ". Parallèlement, il nous détaille les traditions d'une région de plus en plus érodée par les assauts extérieurs. Avant que le souffle de cette belle et ancienne " Provincia Romana " ne s'évanouisse ou que son âme ne soit irrémédiablement dénaturée, Michel Bernascolle vous propose une balade à travers " sa Provence ". Prenez un moment pour cheminer à ses côtés dans les paysages cézanniens. Vous reviendrez l'esprit ragaillardi et les chaussettes serties de " rapegons ".





C'est arrivé un jour, Volume 1 !

C'est arrivé un jour, Volume 1 

Victime d’un accident, Françoise Moreau est dans le coma, mais elle reste consciente. Déclarée morte, elle assiste impuissante à son propre enterrement...
En 1915, le Capitaine Marchal reçoit une lettre qui lui a été adressée en 1798 par Napoléon Bonaparte...
À Sonora, le soleil tape sur les têtes en ce mois d’août 1970. Le Shérif est appelé au secours par monsieur Weble, terrorisé par un serpent qui a fait son apparition dans la lunette des toilettes...
La princesse Tovarov, échappée de la Russie révolutionnaire, ruinée, se souvient avoir acheté dix-sept ans auparavant une maison à Monaco pour y organiser, un soir de nouvel an, le bal du « demi-monde ».










Le Mystère de Pompéi !

Le Mystère de Pompéi  

64 après JC : Labius, talentueux peintre romain, se rend à Pompeï afin de décorer la nouvelle demeure d'un riche magistrat, L. Suedius Vicarius. Ce dernier s'efforce de relever la ville après le tremblement de terre de 62 qui a ravagé la cité. Comme beaucoup de patriciens, il souhaite faire orner les murs de sa villa par l'un des artistes les plus célèbres et les plus novateurs de l'empire.
Labius se met au travail, peignant de somptueuses fresques dans la résidence de son hôte. Mais d'étranges événements viennent troubler la vie de la cité. Une série d'agressions d'une rare violence sont commises contre des représentants du pouvoir de Rome dans cette colonie, tandis que des slogans hostiles à la cité de Romulus fleurissent sur les murs lézardés.
Malgré des signes inquiétants, Labius se laisse gagner par la douceur de vivre et le climat généreux de la petite métropole. Mais, surtout, il est envoûté par la belle Romula Popidia, une élégante patricienne, dont l'intérêt pour les roches et la montagne qui surplombe la ville étonne les pompéiens.
Alors que les années passent et que Labius s'établit à Pompéi, la mystérieuse organisation secrète continue d'agir dans l'ombre, allant toujours plus loin dans l'escalade de la violence. Cette fois, c'est un questeur de l'empire, L. Ceius Mortemus, qui est assassiné. Qui sera la prochaine victime ? Comment réagira l'empereur Néron ? Tandis que le mystère s'épaissit, le Vésuve, qui domine la cité, semble agité par les colères du dieu Vulcain.





J'ai vécu le surnaturel !

J'ai vécu le surnaturel  

Comment dialoguer avec les morts, revivre sa naissance,retrouver son alimal-totem ou visiter ses chakras?
Marc Menant nous livre ici, dans un style direct, sans tricherie, le récit de son enquête menée pendant plusieurs mois au contact des médiums, magnétiseurs, chamans, guérisseurs et autres tenants du surnaturel. Il a ainsi pu mesurer les étonnantes capacités radiesthésiques des sourciers et des magnétiseurs, sans négliger les immersions dans les domaines de la voyance, du spiritisme et de la réincarnation.
Pour cette démarche authentique, Marc Menant n'a pas hésité à jouer lui-même le rôle de cobaye, ce qui est une première dans le domaine de l'irrationnel. Sous le regard de Jacques Mandorla, il s'est prêté au jeu de ses interlocuteurs au risque de découvrir sur lui des vérités insoupçonnées...
Treize expériences inédites qui plongent le lecteur dans l'univers mal connu et souvent méprisé du surnaturel et l'invitent à porter un regard neuf et critique sur les phénomènes du paranormal.





La Petite Fadette !

La Petite Fadette  

Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre "besson". Après "La Mare au diable" et "François le Champi", c'est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L'apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l'écorche. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l'amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui durerait toujours. La Petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l'amour.







La Bouzoute !

Juliette et le paysan rouge !

Juliette et le paysan rouge  

Le récit nous plonge au cœur d'un village du vignoble bordelais. Dans l'enthousiasme de l'après-guerre, une jeune adolescente, Juliette Delfour, prisonnière des coutumes, a résolu de s'instruire. Elle affronte les difficultés inhérentes à sa condition, mais encore à l'hostilité déconcertante de son père vigneron, militant communiste, soldat en réserve de la révolution. La situation se complexifie sous l'influence de personnages à la fois déterminés et ambigus, Jean Le Garlic, partagé entre la générosité et le rêve, Barrière, le chef admiré qui subjugue le paysan rouge et Marguerite Delfour, l'épouse effacée qui se révèle gardienne de la mesure et du bon sens. Les relations entre les communistes, le voisinage et la famille se trament dans la quotidienneté sur la scène rurale, mais l'irruption d'un militant étranger crée de nouvelles interrogations. Dans le conflit entre la tradition souveraine et l'utopie d'un changement glorieux, Juliette et le paysan rouge vivent des épreuves qui, au lieu de les réduire, affermissent leur position et génèrent un lourd secret pour chacun d'eux. Pourtant, les contradictions les plus douloureuses s'allègent de clins d'œil à la comédie humaine. Délivreront-ils la jeune impatiente de connaître et du bonheur d'aimer ? L'histoire se termine peu après la mort de Staline ; elle rapporte comment les mots d'ordre de Moscou parviennent au fond de la campagne française et comment ils sont interprétés pour soutenir l'exercice du militantisme. Le rappel des événements politiques accompagne les attitudes retenues ou détournées que l'auteur s'attache à éclaircir dans un domaine de recherche voilé par le goût ou la raison du secret. Françoise Espagnet oriente son regard vers ceux que bien souvent l'histoire n'appréhende que par masses. Elle en extrait des individualités qui, détournant les soumissions, parviennent à s'affirmer au prix d'un combat tenace, silencieux pour les uns, ouvert pour d'autres. Toute similitude avec des personnes existantes ou ayant existé n'est qu'imagination ou hasard.














Au camp de Bizerte: Journal d'un Juif tunisien interné sous l'Occupation allemande, 1942-1943 !

Au camp de Bizerte: Journal d'un Juif tunisien interné sous l'Occupation allemande, 1942-1943 

Même si la situation des juifs de Tunisie durant la Seconde Guerre mondiale ne peut se comparer au sort de leurs coreligionnaires vivant dans l'Europe hitlérienne, eux aussi eurent à subir, dès le 30 novembre 1940, la discrimination raciale et l'injustice. Avec l'arrivée sur le sol tunisien des troupes d'occupation allemandes en novembre 1942, la situation s'aggrave considérablement. 6 décembre : les responsables de la communauté sont informés du fait que la population juive va être soumise au travail obligatoire. Jacob André Guez a 24 ans lorsqu'il est arrêté puis transféré au camp de Bizerte, le plus important des camps de travail de Tunisie, où il sera retenu prisonnier jusqu'à son évasion. Chaque jour de détention, il note sur de petits bouts de papier ce qui deviendra son journal de captivité. Retrouvé récemment, non modifié, ce témoignage a conservé toute son authenticité.





Les prodigieuses batailles du bailli de Suffren !

Les prodigieuses batailles du bailli de Suffren 

Le dernier récit maritime de Paul Chack, publié en 1944 dans une édition de prestige, eut une existence éphémère dans le contexte de l'époque. Il constitue pourtant la digne suite de Marins à la bataille, réédité en 2001 par le Gerfaut, où l'auteur promettait, après que Suffren fut devenu commandant des forces navales dans l'océan Indien: " Et ce sera l'immortelle campagne des Indes, menée de février 1782 à juin 1783. " Voici donc, dans une collection accessible à tous les lecteurs, Les Prodigieuses Batailles du bailli de Suffren, enfin exhumées d'un profond oubli, ce qui leur confère un parfum d'inédit. À Madras, Provédien, Négapatam, Trincomalé, Goudelour, Suffren éparpille les Anglais dont la supériorité navale met pavillon en berne. Pour les Français, les choses sont entendues si l'on devait retenir un marin parmi les héros grâce auxquels, à défaut de marine constante, nous eûmes nos heures de gloire, ce serait Suffren, bailli de l'ordre de Malte, personnage truculent, brossé avec une verve dont on ne retrouvera l'équivalent que plus tard chez... Frédéric Dard. Ventru, cramoisi, hirsute, pittoresque et gueulard, le franc-parler du Provençal évoquant " les Ponantais, les mange-beurre et les reste-à-terre " ne nous démentira pas : " Les pisseurs d'encre et les briqueurs de parquet de Versailles vont gueuler à mes chausses. Je vois d'ici la lettre, coup de pied au cul emmiellé de politesses ! " Pourtant les Ponantais ainsi rabroués n'en voulurent pas au gaillard indiscipliné, car sept bâtiments portèrent successivement son nom. Aujourd'hui, il y a pratiquement toujours un Suffren sur l'eau pour honorer la mémoire du grand marin.