Richard de Confignon: chevalier de cœur et d'épée
Voix d'outre-tombe sortie d'un manuscrit médiéval miraculeusement préservé, le chevalier Richard de Confignon se confie avec générosité et sincérité pour évoquer, à la veille de sa mort survenue en 1391, sa vie, ses joies, ses peines, ses espoirs et ses déceptions. Son récit conte sans détours sa jeunesse, ses années d'apprentissage, les guerres, qui l'amenèrent à combattre tant au service régulier des comtes de Genève et de Savoie que comme croisé, les parties de chasse, les ambassades, les intrigues de cour et même les enquêtes policières qu'il eut à mener. " L'épervier du Genevois ", surnom du chevalier aime tout autant 'narrer ses amours, ses amitiés, qu'évoquer ses ennuis financiers, la maladie et la mort. Cette autobiographie constitue un témoignage foisonnant et poignant de la vie quotidienne d'un chevalier au coeur du XIVe siècle. Une véritable épopée qui nous entraîne des forêts giboyeuses du Salève aux champs de bataille de la Turquie, des austères châteaux alpins aux salles resplendissantes du Louvre.
L'héritage de Lacuzon
Dans une auberge cachée au fond d'une combe jurassienne, un musicien retrouve l'inspiration et devient ce qu'il avait toujours rêvé d'être. Au même endroit trois siècles et demi plus tôt, un jour de 1636, son destin est révélé à celui qui va devenir le plus grand héros de la résistance franc-comtoise contre l'envahisseur français au XVIIe siècle. Ce roman raconte les combats de Lacuzon et ses compagnons contre les puissantes armées de Louis XIII et de Louis XIV, les souffrances oubliées de la Franche-Comté et, de nos jours, le combat d'un homme pour tenter de comprendre l'incompréhensible. A des siècles de distance des destins se recoupent.
La Gentiane: L'aventure de la fée jaune
Qui n'a pas admiré, au cours d'une promenade en été, les hampes majestueuses des gentianes jaunes qui peuplent à profusion les pâturages d'altitude ? Pourtant ce ne sont ni la majesté de la plante ni la beauté des. fleurs qui intéressent l'homme, mais sa partie cachée, la racine. Depuis des temps immémoriaux, cette racine a été reconnue pour ses propriétés thérapeutiques tant en Chine qu'en Orient ou en Europe. Progressivement, elle a quitté l'officine des pharmaciens pour conquérir le palais des gourmets avertis, offrant sa saveur inimitable aux liqueurs, apéritifs et digestifs, puis aux préparations culinaires. Mais, à aucun moment et quel que soit l'usage que l'on en fait, la gentiane n'a perdu ses vertus thérapeutiques. Mieux : la pharmacie et la médecine d'aujourd'hui confirment l'observation empirique des anciens et lui découvrent de nouvelles applications. Ce livre raconte l'histoire de la gentiane jaune, une plante mythique au même titre que l'absinthe, l'anis ou le quinquina. Elle est aussi un véritable phénomène de société intimement associée, depuis le milieu du XIXe siècle, au démarrage et au développement de la réclame, puis de la publicité dans toute l'Europe.
Je voudrais vous parler au nom de l'au-delà
"Je voudrais vous parler au nom de l'au-delà, d'une instruction à connaître pour tous les gens de la terre, au regard de la continuation de leur vie de la terre, après la séparation du corps et de l'âme, en montant dans une autre dimension, appelée communément : "le ciel". C'est pourquoi, au nom de Patrick et plus nouvellement Corinne, enfants de Marie Thée qui retransmet, je voudrais vous donner quelques éléments qui pourraient vous servir déjà sur la terre, en comprenant mieux le chemin à parcourir, pour préparer au mieux une meilleure place dans le ciel..."
Essai de métabiologie - La mort et après
Cet ouvrage apporte une réponse nouvelle à une question ancienne. Il s'agit d'une recherche, non plus basée sur la littérature, la religion ou la philosophie, mais sur la science. Tout commence par une question historique personnelle : la mort d'une épouse ; puis, se profilent des hypothèses sur l'existence d'un second corps. Alors, pour communiquer avec l'Au-delà et connaître ce corps invisible mais présent, des expériences optiques et électroniques sont tentées. De nombreuses difficultés se sont présentées. En effet, les " objets " de ces expériences ne sont pas à notre disposition. Leur réitération reste problématique et ne satisfait pas les statistiques. De plus, il faut tenir compte, lors de leur déroulement, des tensions électriques et des parasites. Pourtant, cette démarche ne propose pas des hypothèses fantaisistes, mais se veut une étude sérieuse et pluridisciplinaire, qui se fixe l'objectif de dévoiler une ouverture de connaissance sur une seconde vie.
Saint-Malo au temps des négriers
Michelet opposait Saint-Malo, la ville des corsaires, à Nantes, celle des négriers. Cette image, simpliste et flatteuse, avait de quoi satisfaire l'historiographie malouine, plus soucieuse de célébration que de précision. La réalité est pourtant incontournable : en cent cinquante ans, Saint-Malo a vu partir environ 250 expéditions de traite qui ont assuré le transport de près de 80 000 captifs africains. Cette réalité situe la patrie de Surcouf à la cinquième place des ports négriers français et la véritable question qui se pose à l'historien c'est justement de savoir pourquoi ce rang est si modeste. Et peut-on accepter ce jugement de Roger Vercel, fin connaisseur de l'âme malouine, qui affirmait dès 1948 : " Saint-Malo a vendu du bois d'ébène, avec le seul regret de n'en point vendre davantage " ? Une expédition négrière est une opération longue, complexe et coûteuse. S'appuyant sur une documentation abondante et, en grande partie inédite. Alain Roman en décrit les rouages. Avec lui nous rencontrons les armateurs qui rassemblent le capital et achètent les cargaisons nécessaires dans l'Europe entière. Au pied des remparts de la ville nous suivons les préparatifs : recrutement des équipages et des capitaines, aménagement des navires, embarquement des marchandises. Nous accompagnons le capitaine Ohier de Grandpré sur les côtes d'Afrique où il achète ses captifs avant de leur faire traverser l'Atlantique. Un pan inconnu de l'histoire de Saint-Malo est enfin dévoilé. Qui a participé au commerce négrier ? Ce trafic pouvait-il rapporter gros ? Pouvait-on être à la fois corsaire et négrier ? Quelle fut la position des Malouins dans le débat sur l'abolition de l'esclavage et la suppression de la traite ? Voici quelques questions, parmi d'autres, auxquelles l'auteur apporte des réponses dans un livre que Jean Delumeau, professeur au Collège de France, qualifie de " solide et vrai ".
Terre d'or : Voyages en Birmanie
Il y a soixante ans, lorsque Norman Lewis parcourut la Birmanie, destination mythique entre toutes, il craignait que le pays ne subît tôt ou tard le même sort que la Chine ou d'autres contrées d'Asie, devenues, à cette époque, inaccessibles aux voyageurs pour cause de guerre ou de révolution. La majeure partie du pays aux mille pagodes était alors entre les mains de divers groupes rebelles. Lewis a cependant eu la chance de visiter des régions qui depuis sont restées fermées aux étrangers durant de longues années. Terre d'Or, récit écrit avec le flegme et l'humour caractéristiques des travel writers anglais, donne une vision empathique de la Birmanie de l'époque: ses traditions, ses contradictions et surtout ses côtés fantastiques, irréels, qui rendent le pays et ses habitants si attachants.
Les fantômes du crépuscule
Alors que la guerre gronde autour de Saïgon, la jeune Duyên vit, dans sa famille, les bouleversements de la société vietnamienne, la fin des valeurs ancestrales, la confrontation des idéologies et l'attrait de l'Occident. Les destins s'entrechoquent : les émigrés fuyant le régime communiste du Nord, l'agonie des dynasties terriennes du Sud, le retour des intellectuels vietnamiens formés en Europe. Mais l'angoisse quotidienne de la guerre est également présente au sein de la famille, entre un père autoritaire, violent et joueur, et une mère volage, trop occupée par elle-même pour prendre soin de ses trois enfants... L'atmosphère oppressante de ce récit révèle que la guerre ne se limite pas au front, mais ravage aussi les foyers où les adultes reproduisent la violence extérieure, la censure, le mensonge, la corruption... Les Fantômes du crépuscule constitue une description sans complaisance d'une certaine société saïgonnaise durant la période qui a suivi le départ des Français et qui s'est terminée par la défaite américaine et la chute du régime sudiste.