La Femme au rasoir
Septembre 2004. Alan Davignon a accepté de partir en Afghanistan en tant que reporter pour couvrir les premières élections libres. Sa femme, Claire, ne supporte pas cette décision prise à la légère. Débute alors l’aventure d’un homme dans un pays où les massacres continuent de faire rage. Propulsé sur la scène médiatique pour une photo de femme prise au hasard dans le feu de l’action, Alan ouvre soudain les yeux sur la société où l’image dicte sa loi : sa photographie alimente la presse du monde entier, mais que reste-t-il de la détresse de cette Afghane en deuil, qu’un journaliste surnommera « la femme au rasoir ». L’histoire d’un photographe, d’un père loin de sa famille, en plein désert afghan. L’histoire d’une femme, en proie à la douleur, prête à tout pour mettre fin à ses souffrances. L’histoire d’une rencontre et d’une photo qui, entre succès et coups bas, auront des conséquences inattendues. Jean-Claude Vian signe une analyse brillante des médias et de la réalité du monde. Mêlant fiction et actualité, récit et carnet de voyage, La Femme au rasoir est un roman alarmant, mais surtout profondément altruiste.
De la prison à la gloire
Kevin pouvait espérer un avenir radieux grâce à son génie des mathématiques. Il a suffi d’une simple erreur de jeunesse, d’une trop grande tentation, pour tout détruire. Aujourd’hui, après avoir participé à un braquage, Kevin dort ainsi en prison, et cela pour douze longues années. Abandonné par sa petite amie au moment de passer en jugement, ignoré par sa famille qui le juge responsable de la mort de sa mère, le jeune homme n’attend plus grand-chose de l’existence et semble avoir tiré un trait sur ses rêves d’ingénierie aéronautique. Une étincelle ranimera toutefois la flamme éteinte : la découverte d’un livre, rédigé par l’Ukrainien Dimitri Teïkov, audacieusement intitulé La Pauvreté, une option. Un manuel de développement personnel qui bouleversera l’âme du détenu et qui lui redonnera la force de construire des lendemains plus épanouissants. C’est une oeuvre à deux niveaux de lecture que compose Michel Tetchi. Aussi, parallèlement au récit d’une réinsertion réussie, le romancier laisse-t-il transparaître, via une habile mise en abîme, les moteurs et raisons d’une telle ascension. Roman qui refuse la résignation et le défaitisme, qui se donne encore comme un plaidoyer pour les personnes incarcérées et pour un avenir qu’on ne peut leur dénier, De la prison à la gloire est tout entier porté par un puissant message d’espoir.
Au service de la patrie
En juin 1967, Bernard Cubel s’est engagé dans l’armée française comme simple soldat à l’âge de dix-huit ans. Aujourd’hui, après trente-six ans au service de son pays, il retrace les étapes de sa carrière. Comment, à force de volonté et de persévérance, il a poursuivi ses ambitions, gravit un à un les échelons, pour finalement s’élever au rang d’officier supérieur. Il raconte la vie des garnisons au lendemain de la décolonisation, la tension sourde de la guerre froide, les conditions de vie parfois rudes et les difficultés d’acclimatation dans des pays lointains et parfois hostiles. Mais c’est aussi l’histoire d’un père de famille, dévoué à sa patrie, face aux difficultés familiales causées par l’éloignement et l’absence. Un témoignage rare, sans bataille héroïque et sans mission spectaculaire, juste l’attente insoutenable d’un conflit bipolaire qui n’aura finalement jamais lieu. L’histoire d’une promotion par le mérite, une admirable ascension professionnelle uniquement due au courage, au dévouement et aux qualités humaines de l’auteur. À travers son récit, Bernard Cubel rend un hommage poignant à tous les militaires, hommes et femmes, qui se dévouent sans compter, parfois au péril de leur vie, pour défendre leur patrie et un certain idéal, compromettant parfois leur vie personnelle et leur équilibre familial.
Le Palais des ombres
Depuis quelque temps, il se passe des choses étranges au palais des Papes d’Avignon. Les employés, sujets à des hallucinations, perçoivent des présences sombres et inquiétantes. Désemparée face à cette situation pour le moins troublante, la directrice des lieux, Tatiana Sharpova, décide de faire appel au détective privé Richard Chambers, un ancien flic sans histoire coulant des jours calmes et paisibles. Sa vie en sera bouleversée : aidé par un vieux chaman gitan qui l’initie à sa magie, il va devoir affronter des forces démoniaques et les anéantir avant qu’elles ne le détruisent. Meurtres mystérieux, rituels magiques, menaces diaboliques, ce roman mêle habilement fantastique et policier, action et sorcellerie, avec pour toile de fond la cité des Papes et son palais au passé tumultueux et sanglant.
La Traversée barbare
Saint-Pierre-et-Miquelon. Au sein de la fratrie Donovan, Will est le garçon rêveur, celui qui aspire à l’océan et à l’ailleurs, et notamment à rejoindre l’Irlande, là où son père lui a raconté qu’un château attendait les siens... Au lieu de fantasmer sur ce lieu, Will décide de réaliser lui-même le voyage vers ces terres. Et c’est ainsi qu’il conçoit de s’emparer de la Marie-Galante, sur laquelle il a déjà fui, pour toucher du doigt son horizon. Un plan d’expédition auquel il inclut ses soeurs Anahis et Nelly, mais aussi Bastien et Valérin... Même le chien Mélo est prévu pour faire partie du voyage... Nettement moins réjouissant toutefois le fait que son acariâtre de sœur, Marina, violente, prétentieuse, un peu sorcière et dominatrice, s’impose dans ce périple... tout en prévoyant une tout autre destination. Antihéros absolu de ce récit, Marina, vindicative et brutale, règne toutefois sur l’ensemble de cette oeuvre et de ses personnages, avec une puissance quasi démoniaque, inspirant la peur et la détestation. Terrifiante et trop sûre d’elle, elle n’est cependant inamovible et son embarquement de force sur la Marie-Galante pourrait bien lui faire perdre de sa terrible superbe... Avec La Traversée barbare, G Ross signe un roman où les caractères s’opposent, où la bonté se frotte à la cruauté, et où l’enfance ne rime pas nécessairement avec innocence.
L’Incroyable aventure de Jeanne
Jeanne est une jeune femme comme les autres. Du moins en apparence : depuis une fête qui a mal tourné, elle a la phobie des restaurants et refuse de s’y rendre ! Elle fait pourtant une exception pour le mariage de son meilleur ami... et se fait renverser par une voiture. Alors que Jeanne est hospitalisée et commence à écrire pour passer le temps, les médecins découvrent une particularité dans son cerveau. Mais chut, nous n’en dirons pas plus, la suite appartient à Hélène Diveau, à son imagination débridée qui fera se croiser un éditeur véreux, de drôles de bestioles, un ami fidèle, des phénomènes surnaturels, et un amoureux peut-être pas si amoureux que cela, à l’occasion d’une extraordinaire chasse au trésor.
Le Village perdu
Déroulant le fil de ses souvenirs d'enfance, Noël Aujoulat ressuscite la vie d'un village devenu mythique, telle une plongée dans le quotidien disparu d'un village englouti sous les eaux d'un barrage. A travers l'évocation de sa famille, de la vie ponctuée par les saisons, des personnages qui marquèrent son imagination d'enfant, il offre un document nostalgique et émouvant sur un monde aujourd'hui perdu, victime d'une transformation brutale et irrémédiable.
Marie, fille des montagnes
Marie, fille unique de modestes paysans dans les années 1940, grandit entre ses parents. Leur existence lui semble douce dans la petite ferme nichée sur les rives d'un lac de montagne, car elle ignore tout d'un drame qui va nouer le destin de sa famille et le sien. Mariée sans amour à Victor, un rustre qui voit en elle une simple main-d'œuvre corvéable à merci, elle devra quitter sa terre d'enfance. Le temps d'un été, elle connaîtra pourtant l'amour d'un autre homme. Des moments qui ensoleilleront sa vie de femme et lui permettront d'entrevoir un rayon de bonheur au soir de sa vie.
La fille de Dreïa
" Je suis Aÿrah d'Ahargis. Je suis morte voici mille ans, après avoir mis fin aux Siècles de Sang. Mais cela ne fut qu'un répit pour le monde mithoxien. Une nouvelle menace s'est présentée. et c'est de nouveau à moi que la Mère Divine a fait appel. Une créature maléfique a compromis l'âme d'un de nos Gardiens. Je dois les arrêter tous les deux et aider le nouveau Haut Roi à retrouver son trône. Ce n'est pas si simple, car je me retrouve bloquée dans les Terres du Nord. Sans l'aide d'un de mes confrères, Troll, j'aurais très certainement sombré dans le désespoir. Mais grâce à son soutien et à son amour, je retrouve ma combativité et mes premières victoires contre la Maudite me valent un nouveau surnom : Fille de Dreïa !
Les âmes soeurs
2073. Parmi les duos policiers, Cora et Sean sont à mille lieues de ces tandems unis par l’amitié ou la fraternité... Chien et chat, ils se supportent tellement difficilement qu’ils veulent tous deux mettre fin à leur collaboration. Sauf que, en dépit de leurs inimitiés, ils demeurent les plus performants de la police de Beedsytown, et que leur supérieur refuse de briser l’équipe qu’ils forment... Toutefois, leur séparation pourrait se voir nettement précipitée par un tiers, puisque Cora devient la cible privilégiée d’un inconnu qui prétend vouloir réaliser, en la supprimant, le souhait le plus cher de Sean. Ce que celui-ci dénie fermement... Alors, bon gré mal gré, les équipiers mettent un moment leurs dissensions de côté et remontent la piste de cette voix qui veut en finir avec Cora... et débouchent sur une vérité que ni eux ni vous ne pouviez soupçonner... Flo-chan aime jouer avec son lecteur et lui faire croire qu’il est comme chez lui au sein du récit... Il n’en est justement rien, et là où vous vous attendiez à lire une comédie policière sentimentale à la manière hollywoodienne, la romancière vous réserve quelques rebondissements et changements de registre qui risquent bien de vous surprendre... Des aventures inattendues et renversantes à l’image de tout un style : enlevé, pétillant, ironique, plein d’humour et rafraîchissant...