Gengis Khan - Cavalier de l'Apocalypse
Les conquêtes foudroyantes de Gengis Khan, chef unificateur des clans mongols, dont le nom fut synonyme d'effroi pour tous les peuples passés sous son joug. 
Les Royaumes tremblaient en entendant son 
nom autant que la terre sous les sabots de ses hordes lancées au galop :
 Gengis Khan ("roi universel" en mongol) fut ce guerrier impitoyable qui, en 1206, devint le premier chef de toutes les tribus nomades de Mongolie.
 Il est né aux alentours de 1165 dans les steppes d'Asie centrale sous 
le nom de Témüdjin ("celui qui frappe le fer"). La légende lui attribue 
des origines surnaturelles : il serait venu au monde en serrant dans son
 poing un caillot de sang en forme d'osselet, signe d'un avenir 
glorieux.
Son enfance semble pourtant le condamner à une vie misérable : après 
le meurtre de son père, il est exclu de son clan et récupéré par celui 
de l'assassin, qui garde ainsi un oeil sur lui. Son destin sera tout 
autre. Il se prépare à la longue conquête d'un empire. 
Le plus vaste empire de l'histoire 
Fondé sur L'histoire secrète des Mongols,
 manuscrit datant du XIIIe siècle probablement écrit par le fils adoptif
 de Gengis Khan, ce documentaire-fiction regorge de spectaculaires 
scènes d'action et de batailles équestres. Tournées en Mongolie,
 dans les paysages somptueux de la steppe, avec des figurants et 
des acteurs autochtones, elles déroulent la vie familiale, nomade et 
militaire de Témüdjin. Le futur Gengis Khan, qui se présente comme 
un moraliste et un justicier, poursuit ce qu'il considère comme une 
mission divine.
Jusqu'à ce qu'il devienne le souverain du plus vaste empire qu'un 
homme ait jamais dirigé, plus étendu que celui d'Alexandre le Grand et 
que l'Empire romain. Ses armées, redoutables machines de guerre, ont régné sur la Chine,
 la Perse et une partie de la Russie, allant jusqu'à Téhéran à l'ouest 
et jusqu'à la Volga au nord. En 1227, Gengis Khan tombe de cheval 
au combat et meurt. Le mystère du lieu où il est enterré, tenu secret 
par ses escortes qui assassinèrent tous les témoins, passionne encore 
historiens et archéologues.