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vendredi 25 janvier 2013

Services secrets contre cuirassés: Brest, 1940-1942 !

Services secrets contre cuirassés: Brest, 1940-1942

Battant 22 pavillons de victoire à leurs drisses, soit quelque 145 000 tonnes de navires coulés, les cuirassés allemands SCHARNHORST et GNEISENAU entraient le 22 mars 1941 en rade de Brest. Une nouvelle et terrible menace s'était abattue sur les convois de l'Atlantique. Pour la cause alliée, des renseignements sur les cuirassés et les sous-marins basés à Brest étaient dorénavant d'une nécessité vitale. Peu après cet événement, celui qui allait devenir le colonel REMY, frappait à la porte du lieutenant de vaisseau PHILIPPON, ancien officier en second du sous-marin " Ouessant " et pour l'heure jardinier en uniforme de la base navale occupée. " Je suis chargé de mission et j'arrive de Londres ", déclara REMY d'emblée. Quand les deux hommes se séparent, l'officier de Marine avait accepté une tâche redoutable et le pseudonyme d'Hilarion. Malgré les arrestations, la terreur des raids aériens au cours desquels 3 300 avions déversèrent 4 000 tonnes de bombes sur le port et sur la ville, et surtout le drame de conscience provoqué par les souffrances de la population brestoise, jour après jour, Hilarion persévéra. Son activité clandestine contribua si efficacement à bloquer le SCHARNHORST, le GNEISENAU et le croiseur PRINZ EUGEN à Brest, et à envoyer par le fond le cuirassé BISMARCK, que la Marine britannique tint à le dire dans un message sans autre exemple durant la guerre. Cet officier de Marine exemplaire était un homme de cœur exigeant pour lui-même comme pour les autres. Il avait une grande passion pour la mer et pour la Marine et souhaitait que la France y trouve l'une des sources de sa puissance et de son rayonnement.


















Les Héroïnes de la Grande Guerre !

Les Héroïnes de la Grande Guerre  


Dans l’esprit de tous, le héros de la Grande Guerre demeure sans conteste le brave « poilu » des tranchées prêt à endurer mille tourments pour défendre sa patrie. Se souvient-on qu’il a eu de nombreuses « sœurs d’armes » ?
à partir de 1914, dans bien des domaines, les femmes remplacent les hommes mobilisés : les voilà embauchées dans les usines, les bureaux et les ateliers. L’armée répugne encore à faire appel à elles, mais l’invasion du territoire et le caractère durable de la guerre bouleversent les règles du jeu. Plusieurs femmes vont alors se distinguer. Elles soignent sous les obus, cachent des soldats égarés, espionnent, parfois font le coup de feu.
Magnifiées par la propagande soucieuse d’exalter le patriotisme, de nombreuses héroïnes ont fait la une des journaux : sœur Julie, encensée par Maurice Barrès pour avoir empêché les Allemands d’incendier son hôpital ; Octavie Delacour, qui fait capoter un sabotage en Normandie ; émilienne Moreau, dernière défenseuse d’un poste de secours ; la diva Nelly Martyl, « fée de l’armée de Verdun » ; Edith Cavell, figure légendaire fusillée par les Allemands ; Gabrielle Petit, la Jeanne d’Arc belge. Pourtant, après l’armistice, les exploits féminins sombrent plus ou moins rapidement dans l’oubli.
à travers une quinzaine de portraits, Héroïnes de la Grande Guerre invite le lecteur à partir sur les traces de ces femmes au courage exceptionnel, et à découvrir une nouvelle facette de la première guerre mondiale.

















La Route des Gitans !

La Route des Gitans  


Dans une Pologne exsangue et dévastée par la guerre, une Allemagne en proie aux bombardements alliés, où la délation est monnaie courante, Sara la petite danseuse gitane et Franz le déserteur sont pourchassés par la Gestapo. Inspirée par des faits réels, La Route des Gitans est l'histoire de la rencontre improbable de deux mondes. C'est aussi l'histoire bouleversante d'une fuite éperdue et d'un amour tragique. Issu de la culture des Gens du voyage, Miguel Haler nous entraîne dans une époque déjà lointaine où les Gitans du nord de l'Europe parcouraient les routes dans des roulottes de bois tirées par des chevaux et nous livre, avec émotion, leur "presque" testament. Il existe peu de témoignage du Samudaripen "le Génocide oublié", celui des Tziganes et des Gitans qui fut perpétré par le régime nazi entre 1938 et 1945. Ce livre, hommage rendu aux Gens du voyage et acte de mémoire, nous en parle avec justesse et passion.





Le Moine était daltonien !

Le Moine était daltonien  


On était au beau milieu du Moyen Age et personne ne le savait, pas plus que frère Déicole ne connaissait le mot « daltonien ». Pourtant il l’était, et cette perception particulière des couleurs agissait sur un caractère déjà peu facile. Après avoir semé la perturbation dans son monastère d’Irlande, il part porter la bonne parole et son irascibilité sur le continent. De monastère en prieuré, armé de son pénitentiel et fort de ses extravagantes pratiques ascétiques, il va parcourir l’Europe médiévale en direction de l’orient jusqu’aux confins de la Germanie, traumatisant au passage le clergé et les populations des régions traversées. Atteignant les diocèses des marches de la chrétienté, il se lie d'amitié avec frère Agapet, grand amateur de drogues d’antique mémoire, et découvre le trafic d’esclaves qui alimentait l’Europe entière et les contrées du Moyen Orient. Les deux compères se lancent alors dans la lutte contre le commerce d’êtres humains en s’aidant curieusement des effets du haschich sur le comportement de ceux qui en usent. Satirique, burlesque, grinçant, l’humour de Robert Azaïs joue sur tous les registres et n’épargne personne. Avec les aventures et tribulations de ce moine daltonien, l’auteur, daltonien lui-même, nous offre un roman réjouissant dans la veine de ses oeuvres précédentes.












Six Femmes Pour Un Homme !

Six Femmes Pour Un Homme  


Alexandre, patron d'une grande bijouterie, vient d'embaucher Maud comme vendeuse. Plus qu'à son savoir-faire, c'est à son physique de mannequin qu'Alexandre s'est attaché pour effectuer l'embauche de la jeune femme. Alexandre est considéré comme un coureur par ses vendeuses, et c'est vrai qu'il les aime les femmes ! Un soir, après la fermeture, Maud doit aider son patron à ajuster les comptes de la boutique. Apparemment, prête à tout pour le séduire, elle profite de cet instant privilégié pour exprimer des désirs absolument extravagants. Mais l'arrivée impromptue d'Alice, une autre vendeuse, puis de Pauline, l'épouse jalouse, va donner une tout autre tournure à leur tête-à-tête. Le lendemain, après une séance de formation rocambolesque, et la première vente, on ne peut plus abracadabrante, de Maud, le voile va se déchirer sur les réelles motivations de cette dernière et sur le secret qu'elle détient concernant Alexandre.





L'Envoyé !

L'Envoyé


Un homme du XXème siècle, Gabriel, menant une existence ordinaire, se trouve soudainement confronté à une situation hors norme. Projeté dans la France du XIVème siècle, il doit rapidement s'y adapter pour y survivre. Son intelligence, ses connaissances du siècle qu'il vient de quitter et son courage vont lui permettre d'entreprendre une ascension sociale fulgurante, modifiant l'ordre des choses, renversant la flèche du temps. Amitiés, amour, batailles et trahisons sont la trame d'une vertigineuse épopée chevaleresque. Vers quel futur Gabriel conduira-t-il l'humanité ?





De la Terre Comtoise à la Cour des Tsars !

De la Terre Comtoise à la Cour des Tsars  


Ce roman retrace l'exil volontaire en Russie, la fin du XVIII siècle, de plusieurs Francs-Comtois, particulièrement des Montbéliardais. Entre autres, Charles Philibert Masson, l' écrivain originaire de Blamont, connu dans toute la région, et son frère, Pierre Conrad, devenu par la suite un brillant officier de la garde impériale de Catherine II, qui partirent dans le sillage de la jeune princesse Sophie Dorothée de Wurtemberg-Montbéliard, lors de son mariage avec Paul Pétrovitch, futur tsar Paul 1er. Récit mouvementé et coloré o l'on retrouve, du début la fin, la jeune paysanne Angélique, l'histoire d'amour digne d'un conte de fée, Antoine Herbelin, ornithologue distingué, puis Georges Parrot, conseiller la cour d'Alexandre ler, Jean-Charles Berny, sous-officier de l'armée napoléonienne en dé route et bien d'autres. Histoire romancée rappeler ceux qui l'auraient oubliée ou ignorée, et qui est susceptible d'intéresser les Francs-Comtois, comme les autres, d'ailleurs.





Le Barine et le moujik !

Le Destin d'Igor !

Le Destin d'Igor  


Depuis leur rencontre avec le prince Nikolaï Pavelski, Vania le voleur de poules et Igor le serviteur ont vu leur vie basculer. Le premier, qu'on appelle désormais le comte Simonov, a gagné à la fois sa liberté, sa dignité et un ami fidèle ; le second, du haut de ses seize ans, a été nommé intendant. Quant au barine humaniste, celui-ci compte aujourd'hui un héritier. Les trois hommes verront leur ascension se poursuivre jusqu'à Moscou et Paris où ils feront affaires... Explorant plus avant le destin de son trio d'hommes nouveaux, Sylvie Simmonet affine sa peinture romanesque de la Russie tsariste. Laissant leurs vieux démons derrière eux, ils permettent à l'auteur d'approfondir sa réflexion autour de cette deuxième chance rare et précieuse. Toujours aussi riche et élégant, ce volet se montre également plus lumineux, les souvenirs douloureux d'hier s'effaçant devant les rêves de demain.





Journal de captivité en Russie: 1813-1814 !

Journal de captivité en Russie: 1813-1814  


Précieusement conservé par ses descendants, le " Journal de captivité en Russie " (1813-1814) écrit par Désiré Fuzellier, médecin de la Grande Armée, est, au-delà de la vision ingénue et parfois incrédule d'un jeune bonapartiste, un des rares témoignages directs sur les captivités des survivants de la Campagne de 1812, et sur l'état exacte de la " Russie profonde " au début du XIXe siècle. Désiré Fuzellier avait été incorporé comme officier-médecin de la Grande armée. Fait prisonnier en Pologne, juste après la dramatique retraite, il est transféré en Russie et y restera deux ans. Il y apprendra le russe, se mêlera à la population, tombera amoureux et rédigera presque au jour le jour son journal de captivité. Cependant, au-delà de sa valeur historique, ce récit nous apporte une dimension littéraire, et non des moindres : celle de Victor Hugo. En 1837, alors que l'auteur des Misérables séjournait à Montreuil, il y rencontra le médecin-chef de l'hôpital de cette petite ville : un certain Désiré Fuzellier. Le " bon médecin " qui assistera Fantine, la mère de Cosette, dans ses derniers instants, a réellement existé...