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lundi 4 janvier 2016

Marie-Antoinette, la mal-aimée !

Marie-Antoinette

Née en 1755, Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, archiduchesse d’Autriche, devint reine de France en 1774 lorsque Louis XVI accéda au trône. Dès 1778, sans attendre qu’Elisabeth Vigée-Lebrun soit élue à l’Académie royale de peinture et de sculpture, et malgré la cabale menée par madame Labille-Guiard, la reine en fit son peintre attitré. Pas moins d’une dizaine de portraits furent exécutés, la plupart en pied. Le célèbre portrait de Marie-Antoinette à la rose qui est en buste long (musée de Versailles) fait figure d’exception. Le style doux et moelleux de Vigée-Lebrun, d’un néoclassicisme atténué, convenait certainement mieux à la souveraine que le solide réalisme d’Adélaïde Labille-Guiard. Elle souhaitait être flattée et la jeune artiste, du même âge que la reine, fut la seule à réussir ce pari. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer ses œuvres au portrait très sec que le peintre suédois Adolf Ulrik Wertmüller réalisa en 1784 : entourée de ses deux enfants, Marie-Antoinette, très réaliste, présente le lourd menton des Habsbourgs (Stockholm, Nationalmuseum). Peu satisfaite du résultat, la reine critiqua ouvertement le tableau, qui fut exposé au Salon de 1785.








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