Orithyie (ou Orithye) était l'une des trois sœurs de Procris. Borée, le vent du nord, s'éprit d'elle, mais son père, le roi Erechthée et le peuple d'Athènes s'opposèrent à ce mariage pour la simple raison que Térée, l'époux de Procné, venait lui aussi du nord. Ils avaient donc pris en haine tous ceux qui y vivaient et refusèrent de donner la jeune fille à Borée.
Mais ils étaient insensés de croire qu'ils pourraient empêcher ce que le Grand Vent désirait. C'est ainsi qu'un jour, Borée surgit dans une bourrasque et entraîna Orithyie, alors qu'elle jouait avec ses sœurs au bord de la rivière Ilisos.
Ils eurent deux fils Zétès et Calaïs, qui accompagnèrent Jason lors de la conquête de la Toison d'or et des filles Chioné et Cléopâtre.
(Borée) secoue ses ailes, de leurs battements se répand un souffle sur toute la terre et la vaste étendue de la mer frissonne ; traînant sur les cimes des montagnes son manteau poussiéreux, il balaie le sol et dans sa passion, caché par un nuage, il enserre dans ses ailes fauves Orithyie tremblante de peur. Ovide, Les Métamorphoses (livre VI) v.703 à707
Orithyie (ou Orithye) était l'une des trois sœurs de Procris.
RépondreSupprimerBorée, le vent du nord, s'éprit d'elle, mais son père, le roi Erechthée et le peuple d'Athènes s'opposèrent à ce mariage pour la simple raison que Térée, l'époux de Procné, venait lui aussi du nord. Ils avaient donc pris en haine tous ceux qui y vivaient et refusèrent de donner la jeune fille à Borée.
Mais ils étaient insensés de croire qu'ils pourraient empêcher ce que le Grand Vent désirait.
C'est ainsi qu'un jour, Borée surgit dans une bourrasque et entraîna Orithyie, alors qu'elle jouait avec ses sœurs au bord de la rivière Ilisos.
Ils eurent deux fils Zétès et Calaïs, qui accompagnèrent Jason lors de la conquête de la Toison d'or et des filles Chioné et Cléopâtre.
(Borée) secoue ses ailes, de leurs battements se répand un souffle sur toute la terre et la vaste étendue de la mer frissonne ; traînant sur les cimes des montagnes son manteau poussiéreux, il balaie le sol et dans sa passion, caché par un nuage, il enserre dans ses ailes fauves Orithyie tremblante de peur.
Ovide, Les Métamorphoses (livre VI) v.703 à707