Rechercher dans ce blog

dimanche 10 mars 2013

Sandra Ledermann - Lasst uns Heute Feiern !

         Sandra Ledermann - Lasst uns Heute Feiern        




Les mariés du Purgatoire - (Livre numérique Google) !

 Les mariés du Purgatoire - (Livre numérique Google) 


Inlassablement, Foulques cherche à savoir où est Mahaut, sa jeune épouse morte sans extrême-onction quelques jours après leurs noces. Car il craint qu’elle ne soit damnée pour l’avoir aimé trop ardemment, ce que l’Église réprouve. Foulques reprend espoir quand il apprend l’existence du purgatoire, dont l’Église vient d’officialiser l’existence. Mais comment être sûr que Mahaut y soit ? Qui pourrait lui certifier que son épouse « va bien », qu’elle ne souffrira pas en enfer pour l’éternité ? Foulques entre en contact avec ceux qu’on appelle les « voyageurs ». Ces chrétiens, hommes et femmes, habitent souvent à des kilomètres les uns des autres et ne se connaissent pas, pourtant, ils se retrouvent régulièrement en rêve. Parfois, au cours de leurs périples, ils croisent les âmes du Purgatoire. L’un d’eux aurait pu apercevoir Mahaut. Foulques questionne tous ceux qu’il rencontre. En vain. Dans son désespoir, il parle de ces rêveurs à un dominicain, éveillant ainsi l’attention de l’Inquisition. C’en est fini des doux rêveurs. Par son inconscience, il les a condamnés. 
Convoqué par le Saint-Office, Foulques fuit vers la forêt. S’enfonçant de plus en plus profondément dans cette terre des origines, où les miracles de la chrétienté sont étroitement liés aux forces d’un monde d’avant l’humain, Foulques accueille la folie comme l’ultime alliée pour retrouver Mahaut. Plongeant dans des contrées au-delà de l’imaginable, menant contre lui-même une lutte qui le dépasse, Foulques cherche. Mais peut-on défier impunément les lois qui séparent les vivants et les morts ? Peut-on voler à Dieu le destin qu’il a choisi pour vous ? Et l’amour peut-il tout excuser ?












Ce jour là, j'ai décidé de ma vie - (Livre numérique Google) !

 Ce jour là, j'ai décidé de ma vie - (Livre numérique Google) 

C’est âgé de 16 ans à peine que Jean-Daniel Fallery va se lancer dans une folle aventure. Voulant servir sa patrie contre l’oppresseur, le jeune homme intègre secrètement le réseau Comète, un cercle de résistants très actif à Paris. Devenant expert dans l’art de voler et de fabriquer des faux papiers, il doit cesser brutalement son activité lorsque la Gestapo démantèle son groupe. Fuyant la France, le jeune homme se réfugie en Espagne. Malheureusement, il y est arrêté par la milice de Franco et emprisonné au camp de Miranda, où il sera torturé. Libéré grâce à l’intervention d’un haut commandant de la Résistance, Jean-Daniel Fallery rejoint le Maroc, où il est formé militairement par les Américains. Malgré son jeune âge, on lui confie au mois d’août 1944 le commandement d’une dangereuse mission de sabotage baptisée « Opération Virus », qui favorisera le débarquement des Alliés en Provence. Un document historique de première main, la voix d’un homme remarquable, un formidable récit d’aventures.






Les Dépossédés - (Livre numérique Google) !

        Les Dépossédés - (Livre numérique Google)      


De 1940 à 1944, le ghetto de Lódz est placé sous la direction de Mordechai Chaim Rumkowski, président du Conseil juif. Contrôlé strictement par l’administration allemande, le Conseil juif dirige tous les aspects de la vie quotidienne dans le ghetto : police, justice, santé, travail, alimentation. Convaincu que, si les juifs se rendent indispensables à l’effort de guerre allemand, ils seront épargnés, Rumkowski transforme le ghetto en un immense atelier super productif. Pris au piège de sa logique, il sacrifie les inadaptés et les indésirables. Il se mue ainsi, consciemment ou non, en un très efficace rouage de la machine d’extermination nazie. En septembre 1942, il prononce un discours insoutenable pour exhorter les parents à livrer leurs enfants de moins de neuf ans, incapables de travailler. Les trahisons et les efforts de Rumkowski furent vains : en 1944, Himmler donna l’ordre de « liquider » le ghetto. Il ne restera qu’un peu plus de 800 survivants sur une population ayant dépassé les 250 000 habitants. Traître pour certains, héros pour d’autres, le personnage très controversé de Rumkowski suscite de nombreuses interrogations sur la dignité, l’abjection et la survie.

Pour écrire ce roman, Sem-Sandberg s’est inspiré des archives du ghetto de Lódz. Y étaient collectés quantité de faits officiels concernant le ghetto, mais aussi des informations interdites cachées par les résistants, comme des bulletins de guerre alliés, des cartes des fronts, des journaux intimes. Privilégiant une écriture sobre ponctuée de purs moments de poésie, tantôt vague de fond ressassant les événements de 1942, tantôt mélodie vibrante d’émotion, Sem-Sandberg fait le pari de la littérature. En montrant que le roman peut rendre compte de la Shoah, il se pose en héritier d’une autre manière d’accomplir le devoir de mémoire : il n’est pas témoin, mais il est passeur. Sans témoin l’Histoire perd son sens ; sans passeur, elle s’efface.











L'homme de Kaboul (Livre numérique Google) !

    L'homme de Kaboul (Livre numérique Google)     


Quand Oussama Kandar, chef de la brigade criminelle de Kaboul, ancien héros de guerre contre les Russes et les talibans, découvre le cadavre de Wali Wadi, il n’imagine pas déclencher l’une de ces séries de minuscules événements qui se terminent en raz de marée. D'après Oussama, l’homme qui gît au milieu de son magnifique salon, une balle dans la tête, ne peut en aucun cas s’être suicidé, comme l’affirme le ministre de la Sécurité. Profondément intègre, opposé à la corruption qui gangrène son pays, Oussama croit en la justice. Par fidélité à ses principes, il refuse de classer l’affaire. Au contraire, en compagnie de ses fidèles adjoints, il s’acharne à remonter les pistes, à exhumer les vérités travesties. Dès lors, il est l’homme à abattre. Une aide inespérée lui vient d’un étrange personnage, mollah Bakir, un taliban sorti d’Oxford sans doute plus dangereux qu’il n’en a l’air. 
À l’autre bout du monde, en Suisse, le jeune Nick, analyste dans les services secrets, est lancé sur la piste d’un fugitif, dirigeant d’une entreprise très opaque aux ramifications internationales. L’homme s’est volatilisé avec un rapport secret qui paraît affoler plusieurs gouvernements. Quand il comprend que son organisation assassine des innocents dans sa quête désespérée pour retrouver le fugitif, Nick se révolte. Il découvre les sanglantes tentatives d’élimination dont a été victime, à Kaboul, un certain commissaire Oussama Kandar. Oussama l’Afghan, Nick le Suisse et Bakir le mollah : ce trio improbable se retrouve dans les hautes montagnes d’Afghanistan, en des lieux sauvages contrôlés par des hommes qui tuent au nom de Dieu. Là se terre sans doute l’homme qui connaît la vérité. Là est caché le rapport recherché par tous. Mais choisiront-ils de révéler au monde ce qu’ils apprendront ? Ou accepteront-ils de se taire au nom d’intérêts supérieurs ?

Menée par le très attachant commissaire Kandar, située dans un pays dont on entend parler quotidiennement mais qu’on connaît mal, cette enquête policière où se mêlent passions humaines, intérêts économiques et enjeux politiques a été plébiscitée par des grands éditeurs du monde entier qui en ont acquis les droits avant même sa sortie en France.














Les Métamorphoses d'Alphonse - (Livre numérique Google) !

 Les Métamorphoses d'Alphonse - (Livre numérique Google) 

 « On connaissait le Boudard de la langue verte et de la verve populaire, ce livre révèle un Boudard plus personnel, sensible et révolté, un magnifique écrivain français », concluait la quatrième de couverture de Mourir d’enfance, le « roman » dans lequel Boudard, plus personnel que jamais, évoquait ses années de jeunesse et ses relations avec sa mère. Le jury de l’Académie française fut du même avis que l’éditeur et lui décerna pour ce livre son Grand Prix du roman en 1995. Avant de disparaître, en 2000, à l’âge de soixante-quatorze ans, Alphonse Boudard devait encore publier un livre aux Éditions Robert Laffont, L’Étrange Monsieur Joseph (1998), portrait d’un personnage hors-norme qu’il avait rencontré en prison, ferrailleur juif, embrouilleur professionnel, pourvoyeur de métaux pour les nazis, voguant de façon ambiguë durant la guerre entre la Gestapo et l’armée des Ombres. Aujourd’hui, ces deux ouvrages auxquels s’ajoute La fermeture, paru chez Robert Laffont en 1986 et consacré aux maisons closes (« J’ai toujours vécu avec ces histoires de bordel en toile de fond, disait Boudard, parce que ma mère se défendait comme ça »), sont réunis en un seul volume. Ce triptyque forme un ensemble cohérent, qui reflète le regard que Boudard jetait sur cette période si marquante, de l’avant-guerre à l’après-guerre en passant par les années d’occupation, période durant laquelle il a lui-même traversé des univers aussi distincts que ceux de la Résistance et des Forces françaises libres d’un côté, de la pègre, de la prostitution et de la prison de l’autre.
Sous le triple visage du romancier, du biographe et de l’historien, Alphonse Boudard fait revivre un monde disparu et impose son talent, celui d’un écrivain à la gouaille, à la truculence, à l’invention verbale rares.