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mercredi 6 mars 2013
jeudi 28 février 2013
Le Musée perdu !
Surnommée « La huitième merveille du monde », La Chambre d’ambre a été offerte en 1716 par le roi de Prusse au tsar de Russie. D’abord installée au palais Catherine, près de Saint-Pétersbourg, elle fut ensuite dérobée par l’armée nazie lors de l’invasion de Leningrad, transportée à Königsberg, avant de disparaître en 1945. Cette disparition constitue l’un des plus grands mystères du monde de l’art. Malgré toutes les recherches des collectionneurs, historiens et chasseurs de trésors, elle n’a en effet jamais été retrouvée.
C’est à cette énigme que va être confrontée Rachel Cutler, juge à Atlanta, lorsque son père, un rescapé de Mauthausen d’origine russe, meurt dans d’étranges circonstances, laissant derrière lui les clés d’un secret qui l’a hanté toute sa vie. Sur les traces des œuvres d’art volées par les nazis, Rachel va mener à travers l’Europe une quête à la fois historique, érudite et périlleuse qui va la conduire à affronter les nombreux mystères de la Chambre d’ambre.
On retrouve dans ce roman de Steve Berry, antérieur à la série des Cotton Malone, tout ce qui fait le succès international de l’auteur, un sens de l’intrigue remarquable, allié à une véritable érudition : de quoi ensorceler le lecteur de la première à la dernière ligne !
La grande débâcle de la collaboration (1944-1948) !
La grande débâcle de la collaboration (1944-1948)
Des dernières exactions de la Milice, de la Gestapo française et des divers groupes collabos aux procès devant la Haute Cour de justice, en passant par les exécutions sommaires à la Libération, Philippe Bourdrel narre avec talent et minutie quelques-unes des pages les plus noires et sanglantes de la France du siècle passé.
Le regard froid de l’historien ne nous épargne rien, sans en rajouter toutefois dans l’indignation. Les faits se suffisent à eux-mêmes. Accablants pour la plupart de ces hommes qui, par idéologie, opportunisme ou intérêt, se sont fourvoyés dans la voie de la collaboration la plus abjecte.
L’auteur n’est pas tendre non plus pour les résistants de la vingt-cinquième heure, car la justice des vainqueurs est rarement la Justice.
Les Comtesses de la Gestapo !
Dans le Paris de l'Occupation, réduit au périmètre douteux qui va des bureaux du Majestic à l'Omnibus de chez Maxim s en passant par les sous-sols de la rue Lauriston, ce livre brosse une galerie de femmes vénales, exotiques, qui vont vivre sous l'occupation, un étrange conte de fées qui se terminera souvent en cauchemar Russe comme la princesse Tchernitcheff, mannequin et actrice de cinéma, qui devint la protégée du sinistre Lafont, chef de la Gestapo française, et la maîtresse d'officiers allemands influents Grecque comme la princesse Mourousi, lesbienne et morphinomane qui, non contente de doubler les Allemands au marché noir, faisait vider les appartements des juifs pourchassés Espagnole comme la marquise de San Carlos, maîtresse avant guerre du maire de Biarritz, franquiste de la première heure, elle s'acharnait sur les réfugiés républicains qu'elle dénonçait Mais aussi françaises comme Sylviane d'Abrantés ou la comtesse Olinska. La première, maîtresse entre autres de Lafont qui la décrit comme "une chienne et une folle", sera une des grandes courtisanes de l'Occupation. La comtesse Olinska profite de ses trafics d'influence pour tenter de se lancer avec sa petite fille dans le monde du cinéma. Elles vont traverser cette période en reines de toutes les compromissions, portées par la veulerie des hommes en place et les complaisances du système économique instauré par l'occupant. Grâce à l'ouverture récente des archives de justice aux historiens, ce livre dévoile pour la première fois les vies extravagantes de celles qu'on surnomma après guerre, les "comtesses de la Gestapo", fleurs vénéneuses dont l'éclat fut peut-être fugitif mais le parfum assez capiteux pour nous fasciner et nous horrifier -encore aujourd'hui.
Les Cagoulards dans la guerre !
Plus d'un demi-siècle après les événements, alors que les passions partisanes se sont apaisées, il est enfin possible de poser sur la Cagoule un regard d'historien et d'introduire, au-delà des fantasmes, les nuances qu'exige l'analyse de ce complot fascisant qui hanta trois Républiques.Philippe Bourdrel, qui a déjà consacré à cette société secrète, née sous le Front populaire et dont les ramifications se sont prolongées jusque sous la Ve république, une somme magistrale plusieurs fois rééditée et complétée, éclaire les trajectoires de ces hommes durant le second conflit mondial.De son véritable nom le CSAR (Comité secret d'action révolutionnaire), la Cagoule a été fondée par le polytechnicien Eugène Deloncle à une époque où les démocraties vacillaient en Europe tandis que nombre de dirigeants se tournaient vers l'Italie de Mussolini et l'Espagne de Franco. Après l'échec de leur conjuration puis la débâcle française face aux troupes nazies, les Cagoulards se sont éparpillés, le plus grand nombre ralliant Vichy et la collaboration mais une minorité se mettant, par patriotisme, au service de Londres et de la France libre.
mercredi 27 février 2013
Laisser flotter les rubans !
Victor Lanoux est un auteur de théâtre connu dans le monde entier avec des pièces comme Le Tourniquet, Le Péril Bleu. Ses talents de scénariste, eux aussi, ne sont plus à vanter. Il suffit de constater l'énorme succès de ses Louis la Brocante. À présent, contre toute attente, Victor Lanoux nous réserve une autre grande suprise avec la sortie de son premier livre La Nouvelle aventure de votre héros. À l'automne dernier, à Lyon, sur le tournage d'un La Brocante, Victor a été victime d'un accident vasculaire. Malaise, opération d'urgence et quelle opération, 7 heures sur la table et au réveil, patatras, notre homme se retrouve... paraplégique.
Et des millions de téléspectateurs de s'interroger, d'être terriblement inquiets... Victor, avec une volonté hors du commun, a décidé de lutter. C'est son orteil droit qui a bougé en premier en lui donnant courage... Jour après jour, minute après minute, à Garches et ce pendant des mois, Victor a lutté et... gagné. Il a aujourd'hui retrouvé l'usage de ses jambes et fait même le tour de sa propriété près de Rambouillet avec un plaisir non dissimulé. Son désir le plus fou ? Reprendre le tournage de La Brocante un an après l'avoir quitté... Il est en train de gagner son pari.
Les Nouvelles Aventures de votre héros nous raconte sa lutte de chaque seconde, entouré des siens, de sa compagne Véro omniprésente, de ses enfants Richard, Emmanuelle, Stéphanie, de ses petits enfants.
« Cette épreuve, nous a confié Victor Lanoux, m'a conforté dans cette idée qu'on est finalement bien peu de choses. Elle m'est finalement positive car je m'en suis sorti... Laissez-moi tout de même vous raconter... »
Les fils de Ramsès !
Paris, place de la Concorde. C’est une nuit de printemps. Au pied de l’obélisque est déposé un corps. Une momie.
Hosni Ziady, alias « Doctor Kids », un célèbre médecin qui consacre sa vie aux enfants malades, et Emma, une avocate américaine reconvertie dans l’humanitaire, sont les premiers témoins de ce tableau d’horreur. La même nuit, Raphaël, fils d’Hosni et de Rania, grande spécialiste de l’art égyptien, joue sur Second Life au Maître de l’Eternité, un jeu qui semble annoncer dans le virtuel ce qui se passe dans le réel. Jeune ado prodige, il est capable de déchiffrer les hiéroglyphes.
Mais l’enfer ne vient que d’ouvrir ses portes. Une deuxième puis une troisième momie sont retrouvées, à Londres d’abord, puis à New York, et toujours au pied d’un obélisque. Qui peut être ce tueur fou, obsédé par la vie éternelle ? L’affaire s’opacifie lorsque Hosni comprend que ces meurtres divers le visent tous indirectement.
Le médecin, accompagné d’Emma, prête à tout pour sauver celui qu’elle aime, va tenter de percer le sens de ces mises en scènes macabres qui, des laboratoires de génétique aux plus hauts lieux de l’Egypte antique, l’entraîneront dans l’univers troublant des derniers fils de Ramsès.
Esclaves !
1818, Royaume du Dahomey Un jeune maître des rituels sert avec dévotion son roi et les dieux. Mais son art est impuissant face à la cupidité des hommes. Il ne peut rien contre le maudit esclavagiste portugais Francisco de Souza qui, en dépit des traités d’abolition, se livre à l’honteux commerce. Il n’est pas le seul : sur la triste côte, du territoire des Fanti à celui des Yoruba de Badagri, 14 forts hollandais, 7 forts anglais pratiquent le commerce des esclaves et celui de l’or, de l’ivoire et de la cire. Un homme, le roi du Dahomey ose seul s’élever contre la vente de son peuple et la transformation de ses sujets en esclaves ou en gredins capables de razzier hommes et femmes contre des colifichets et une sécurité précaire. Il n’est guère écouté et lorsque son combat menace le commerce, il est empoisonné et destitué. Le maître des rituels qui a participé au complot bien malgré lui, est vendu, séparé de sa famille et déporté au Brésil. A Recife, il est acheté par le Senor Do Nascimento et baptisé Miguel. Il connaît alors la vie d’un esclave ordinaire, travaillant dans les champs de cane. Mais il rencontre un vieil homme, Sule, esclave demi-affranchi, lettré musulman, qui l’aide à supporter son sort et le prépare à la lutte. Deux ans plus tard, il est vendu au seigneur Pereira à Bahia comme esclave d’habitation. Il se lie d’amitié avec Felix Santana, un mulâtre libre, au destin peu commun, chef de la grande révolte des Malês, l’un des plus importants soulèvements d’esclaves qui secoue Bahia en 1835. Miguel est arrêté comme 700 de ses compagnons d’armes et déporté en Afrique. Le 14 avril 1836, il retrouve la terre de ses pères.
A partir de faits réels et au travers de personnages fascinants, Kangni Alem nous conte avec passion cette histoire bouleversante.
Les mille et une vies de Théodore de Corse !
Les mille et une vies de Théodore de Corse
25 mars 1736. Sur la plage d’Aleria, les insurgés stupéfiés le regardent débarquer de la galère. La canne à bec de corbin des petits maîtres français, peu assortie à la robe ottomane, lui donne un aspect de bateleur, la perruque à l’anglaise et le chapeau de gentilhomme allemand attestent le haut rang, les traces d’usure du manteau et la rapière lui battant le flanc dénoncent l’aventurier.
Alchimiste ou astrologue, entremetteur mondain, agent plus ou moins secret, colonel d’un régiment plus ou moins fantôme, séduisant les uns, ruinant les autres, de bordel en couvent, de cachot en palais, de tripot en champ de bataille, il promène ses bottes et son éloquence à travers les cours d’Europe. Il s’appelle Théodore et rêve d’être roi. En échange de ce titre, il promet d’apporter son aide aux chefs corses trop empêtrés dans leurs rivalités pour venir à bout de l’oppresseur génois. Ils comptent se servir de lui autant qu’il compte exploiter leurs divisions.
Sur le sable, s'entassent la poudre et les armes. Grâce à quelle intrigue les a-t-il obtenues ? Agit-il seul ? Sinon, qui tire les ficelles ? Cette île aux portes de l’Orient excite tant de convoitises, représente tant d’enjeux !
Orfèvre dans l’art d’échapper aux créanciers, aux pirates barbaresques et aux sicaires à la solde de Gênes, élu roi par le peuple au temps des monarchies de droit divin, sitôt achevé un sacre aux airs de mascarade, il lève une armée aux allures de cour des miracles... Tandis que l’occupant génois se terre dans ses citadelles, dans une ébauche de constitution, il instaure la liberté de conscience. Est-ce vraiment le monarque de carnaval que s’attendaient à voir régner les souverains voisins, l’homme de paille que voulaient utiliser les chefs corses ? De quelle farce ou de quelle épopée surgit-il ? Est-ce le Ciel qui l’envoie, ou le Diable ?
Mémoires d'otages !
20 août 2004 – 21 décembre 2004. Pendant 124 jours, la France a vécu au rythme des annonces quotidiennes qui scandaient les noms de Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Pendant ces mêmes 124 jours, dans un Irak déchiré, les deux hommes souffrent, connaissent peur et espoir, tentent de saisir dans les yeux et la voix de leurs gardiens le sort qui leur est réservé. Ballottés de cache en cache, les deux otages vont vivre durant quatre mois une expérience singulière et douloureuse.
Dans ce livre, ils nous confient les émotions et les préoccupations les plus intimes de leur captivité. Soucieux de dire ce qui n’a que peu été exprimé jusqu’alors, ils abordent les nombreuses questions que l'on se pose : suffit-il de recouvrer la liberté et de rejoindre les siens pour quitter le statut d’otage ? De quel prix un journaliste de terrain paie-t-il cette liberté ? Quelles sont les limites du fameux syndrome de Stockholm ? Comment s’opère le retour à cette vie qu’on dit normale ? Revient-on indemne d’un tel choc psychologique ?
Mais au-delà de leur propre histoire, aussi forte soit-elle, ils ont tenu à mener, dès leur retour en France, leur propre contre-enquête auprès des principaux acteurs de l'ombre.
Dans cet ouvrage, Christian Chesnot et Georges Malbrunot nous révèlent au quotidien les négociations souterraines, l'action des services spéciaux comme celle des politiques, les secrets du processus qui a abouti à leur libération.
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