Rechercher dans ce blog

vendredi 11 novembre 2016

Livres Audio à écouter ou télécharger !

         Livres Audio à écouter ou télécharger          































            156 résultats - Page1 - Page2 - Page3 - Page4 - Page5 - Page6 

BOCCACE, Jean – Le Décaméron (Œuvre Intégrale) !

BOCCACE, Jean – Le Décaméron (Œuvre 


Intégrale)


Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : –h –min | Genre : Contes

Le Décaméron
L’histoire commence par la rencontre de dix amis, sept femmes et trois hommes, réfugiés dans une villa, aux environs de Florence, afin d’échapper à une épidémie de peste. Chacun d’entre eux racontera des histoires, pour passer le temps, et ponctuera la fin de chaque journée en chantant une canzone. La retraite, qui dure dix jours, donne naissance à cent nouvelles pleines d’esprit et de raffinement. L’auteur s’inspire de fabliaux français, de textes de l’Antiquité grecque et romaine et du folklore. Cette œuvre majeure de Boccace est souvent considérée comme fondatrice de la prose italienne. (Résumé Ebookslibresetgratuits).
Traduction : Antoine Sabatier de Castres (1742-1817).
Illustration : Le Décaméron de 1846, aux éditions Barbier.
Sommaire
Première Journée
Introduction
Nouvelle Première : Le Pervers invoqué comme un saint
Nouvelle II : Motifs singuliers de la conversion d’un Juif à la religion chrétienne
Nouvelle III : Les Trois Anneaux, ou les Trois Religions
Nouvelle IV : La Punition esquivée
Nouvelle V : Le Repas des gélinottes, ou Anecdotes sur un roi de France
Nouvelle VI : Cent pour un
Nouvelle VII : Le Reproche ingénieux
Nouvelle VIII : L’Avare corrigé
Nouvelle IX : La Justice est la vertu des rois
Nouvelle X : Les Railleurs raillés, ou Le Vieillard amoureux
Deuxième Journée
Nouvelle Première : Le Trompeur trompé, ou Le Faux Perclus puni
Nouvelle II : L’Oraison de Saint Julien
Nouvelle III : Les Trois Frères et le neveu, ou Le Mariage inattendu
Nouvelle IV : Landolfe, ou La Fortune imprévue
Nouvelle V : Le Rubis
Nouvelle VI : Les Enfants retrouvés
Nouvelle VII : Alaciel, ou La Fiancée du roi de Garbe
Nouvelle VIII : L’Innocence reconnue
Nouvelle IX : L’Imposteur confondu, ou La Femme justifiée
Nouvelle X : Le Calendrier des vieillards
Troisième Journée
Nouvelle Première : Mazet de Lamporechio, ou La Paysan parvenu
Nouvelle II : Le Tondu, ou Le Muletier hardi et rusé
Nouvelle III : Le Confesseur complaisant sans le savoir
Nouvelle IV : La Mari en pénitence, ou Le Chemin du Paradis
Nouvelle V : Le Magnifique
Nouvelle VI : La Feinte par amour
Nouvelle VII : Le Quiproquo, ou Le Pèlerin
Nouvelle VIII : Le Ressuscité
Nouvelle IX : La Femme courageuse
Nouvelle X : La Caspienne, ou La Nouvelle Convertie
Quatrième Journée
Préface de l’auteur
À mes censeurs : Les Oies de Frère Philippe
Nouvelle Première : Le Père cruel
Nouvelle II : La Faux Ange Gabriel, ou L’Hypocrite puni
Nouvelle III : Les Malheurs de la jalousie
Nouvelle IV : La Fiancée du roi de Grenade, ou Les Amants infortunés
Nouvelle V : Le Basilic salernitain
Nouvelle VI : Les Deux Songes
Nouvelle VII : Le Crapaud, ou L’Innocence justifiée hors de saison
Nouvelle VIII : La Force du sentiment
Nouvelle IX : Le Mari jaloux et cruel
Nouvelle X : Roger de Jéroli, ou Les Bizarreries du sort
Cinquième Journée
Nouvelle Première : Le Prodige opéré par l’amour
Nouvelle II : L’Esclave ingénieux
Nouvelle III : Les Deux Fugitifs
Nouvelle IV : Le Rossignol
Nouvelle V : Les Deux Rivaux
Nouvelle VI : L’Heureuse Rencontre
Nouvelle VII : Les Amants réunis
Nouvelle VIII : L’Enfer des amantes cruelles
Nouvelle IX : Le Faucon
Nouvelle X : Le Cocu consolé
Sixième Journée
Nouvelle Première : Le Mauvais Conteur
Nouvelle II : Le Boulanger
Nouvelle III : Le Mari avare, ou La Repartie
Nouvelle IV : Le Cuisinier
Nouvelle V : Rien de plus trompeur que la mine
Nouvelle VI : La Gageure
Nouvelle VII : La Femme adultère, ou La Loi réformée
Nouvelle VIII : La Mignarde ridicule
Nouvelle IX : Le Philosophe épicurien
Nouvelle X : Le Frère quêteur, ou Le Charlatanisme des moines
Septième Journée
Nouvelle Première : L’Oraison contre les revenants, ou La Tête d’âne
Nouvelle II : Perronnelle, ou La Femme avisée
Nouvelle III : Les Oraisons pour la santé
Nouvelle IV : Le Jaloux corrigé
Nouvelle V : Le Mari confesseur
Nouvelle VI : La Double Défaite
Nouvelle VII : Le Mari cocu, battu et content
Nouvelle VIII : La Femme justifiée
Nouvelle IX : Le Poirier enchanté
Nouvelle X : Le Revenant
Huitième Journée
Nouvelle Première : À femme avare, galant escroc
Nouvelle II : Le Curé de Varlongne
Nouvelle III : L’Esprit crédule
Nouvelle IV : Le Présomptueux humilié
Nouvelle V : La Culotte du juge
Nouvelle VI : Le Sortilège, ou Le Pourceau de Calandrin
Nouvelle VII : Le Philosophe vindicatif
Nouvelle VIII : Cornes pour cornes
Nouvelle IX : Le Médecin joué
Nouvelle X : La Trompeuse trompée
Neuvième Journée
Nouvelle Première : Les Amants éconduits
Nouvelle II : Le Psautier de l’abbesse
Nouvelle III : L’Avare dupé, ou L’Homme gros d’enfant
Nouvelle IV : Le Valet joueur
Nouvelle V : Le Sot amoureux dupé
Nouvelle VI : Le Berceau
Nouvelle VII : Le Songe réalisé
Nouvelle VIII : À bon rat, bon chat
Nouvelle IX : Les Conseils de Salomon
Nouvelle X : La Jument du compère Pierre
Dixième Journée
Nouvelle Première : Messire Roger
Nouvelle II : Guinot de Tacco
Nouvelle III : Mitridanes et Nathan
Nouvelle IV : L’Amant généreux
Nouvelle V : Le Jardin enchanté
Nouvelle VI : Les Pêcheuses
Nouvelle VII : Le Roi Pierre d’Aragon
Nouvelle VIII : Les Deux Amis
Nouvelle IX : Saladin
Nouvelle X : Griselidis, ou La Femme éprouvée

Consulter la version texte de ce livre audio.


Mon Curé Chez Les Thaïlandaises - Film !

      Mon Curé Chez Les Thaïlandaises         



Livre Audio: "Daniel, je sais pourquoi" Par le médium Joël Ury !


 Livre Audio: "Daniel, je sais pourquoi" Par le médium Joël Ury  



Daniel vient nous raconter par la main de Joël Ury sa vie dans le plan spirituel. Il faut remonter dans le passé, il y a deux siècles, pour comprendre son histoire et celles de tous les protagonistes qui se retrouvent dans diverses situations suite aux réincarnations successives et de la loi de cause à effet.


jeudi 10 novembre 2016

Louise Michel : louve et agneau (1830-1905) !

    Louise Michel : louve et agneau (1830-1905)   


"Vierge rouge" ou "louve noire", Louise Michel a longtemps suscité les fantasmes et continue de diviser les spécialistes. A-t-elle contribué à écrire sa propre légende? Les publications récentes nous éclairent sur cette révolutionnaire mystique entrée en lutte comme on entre en religion.


L’affaire semble entendue : Louise Michel, c’est l’icône de la Commune, c’est une Marianne, s’élevant au-dessus des barricades, prête à tout pour défendre la Liberté et la Révolution sociale.
Longtemps, l’historiographie officielle n’a retenu d’elle que l’image d’une anarchiste forcenée, d’une révolutionnaire sanguinaire, d’une mystique entrée en lutte comme on entre en religion, d’une « presque Jeanne d’Arc » (comme aimait à l’appeler Verlaine), d’une femme passionnée, possédée même diront certains.
L’Histoire, comme toujours écrite par les vainqueurs, fit de Louise Michel une « vierge rouge », une « louve noire », un objet de fantasme tant admiré que redouté. Sa supposée virginité, ses travestissements, son comportement hors-norme lui ont valu railleries et critiques acerbes. Son tempérament jusqu’au-boutiste et son obstination à ne jamais transiger sur ses idéaux lui ont valu de nombreux ennemis, y compris dans son camp politique et jusque dans sa propre famille.
Pourtant, force est de constater que Louise Michel ne joua dans la Commune de Paris qu’un rôle marginal. La redécouverte de ses écrits dévoile moins une combattante qu’une femme de lettres qui mit toute son énergie et son œuvre au service de ses convictions politiques et de leur transmission aux générations futures. Bien avant que ne débute la Commune, l’institutrice Louise Michel était déjà convaincue que la Révolution devait passer par l’Education. Bien après l’écrasement de la Commune, l’écrivaine Louise Michel utilisa sa plume comme une arme pour encourager la jeunesse à ne jamais renoncer à l’idéal révolutionnaire.
Faire le portrait de Louise Michel sans tomber dans la caricature, comprendre comment s’est forgée sa légende sans verser dans le mythe : telle est l’ambition de ce documentaire.
Cliquer, pour écouter :



1966 : Les Cathares reviennent !

                1966 : Les Cathares reviennent              

En 1999, ce documentaire d'Emmanuel Laurentin pour "L'Histoire en direct", entre histoire et mémoire, tentait de comprendre comment le mythe cathare s'était reconstruit dans les années 60 à la suite de l'émission "La Caméra explore le temps".


"1966 : les Cathares reviennent" est le titre de l'émission "L'Histoire en direct" diffusée le 7 juin 1999. Ce jour-là, Emmanuel Laurentin revenait sur une autre célèbre émission, "La Caméra explore le temps", et le dernier numéro de ce programme très populaire d'Alain Decaux. Son sujet : les Cathares. Pour la plupart des téléspectateurs ce sujet était inconnu, mais l'arrêt brusque de l'émission de Stellio Lorenzi, Alain Decaux et André Castelot, par le pouvoir gaulliste, allait faire du thème des cathares un thème à la mode. Des téléspectateurs, réunis en télé -clubs dans des salles municipales, allaient découvrir une partie de leur histoire, sanglante et oubliée : la croisade contre les Albigeois.
Ce documentaire de "L'Histoire en direct", entre histoire et mémoire, va tenter de comprendre comment le mythe cathare s'est reconstruit dans les années 60 à la suite de l'émission "La Caméra explore le temps".
Cliquer, pour écouter :

Histoire du Second Empire (2/4) !

               Histoire du Second Empire (2/4)             

Un soir chez Morny, le bal masqué du 2 mars 1859
Deuxième épisode de la série consacrée à l'histoire du Second Empire, aujourd'hui le documentaire d'Anaïs Kien réalisé par Françoise Camar.

Sous le Second Empire, on organise de nombreux bals. Naissances, mariage, fêtes publiques ou privés, tous les prétextes sont bons. Et pour casser la routine on se déguise en as de pique ou en Marie-Antoinette, les vêtements du quotidien d’hier deviennent les costumes d’aujourd’hui. Si vous êtes suffisamment bien dissimulés par votre personnage de location, il y a moyen d’y trouver certaines libertés. On peut raconter le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte et la Commune qui réduit en cendres son palais impérial, mais comment restituer une soirée festive vieille de 150 ans, son effervescence, ses croisements, ses regards plus ou moins distants, les complots majeurs ou minuscules à l’ombre des velours, son ivresse, tous ces moments fugaces propre à chaque soirée ? A la recherche de la mémoire perdue du bal masqué, Un soir chez Morny, nous sommes le 2 mars 1859, à l'entrée de l'hôtel de Lassaye, près de l’Assemblée nationale.

Cliquer pour écouter :


Histoire du Second Empire (1/4) !


              Histoire du Second Empire (1/4)              

La fête impériale. Quatre épisodes consacrés à l'histoire du Second Empire, entre 1852 et 1870. En quelques années la France, grâce à des nouvelles inventions fait son entrée dans la modernité.




Cliquer pour écouter :




De la prostitution sacrée à l'esclavage sexuel !


De la prostitution sacrée à 

l'esclavage sexuel


La prostitution caractérise pour une femme le fait de louer son corps. Cette activité peut devenir aussi une forme d'esclavage lorsqu'une autre personne, le proxénète, s'en approprie les profits.
L'Histoire nous la montre sous ses différents aspects, parfois luxe et liberté, plus souvent misère et oppression.
Maison close en 1930 (DR)

Prostitution sacrée

La prostitution est évoquée dans le premier livre de la Bible, qui raconte comment Juda, fils de Jacob et frère de Joseph, se laissa séduire par sa belle-fille déguisée en prostituée (Genèse 38, 15).
Ishtar, déesse sumérienne de la fécondité (terre cuite, Ershunna, IIe millénaire av. J.-C., musée du Louvre, Paris)Elle l'est aussi dans un texte mésopotamien beaucoup plus ancien, l'épopée de Gilgamesh, ce qui pourrait justifier sa qualification de « plus vieux métier du monde ».
La Mésopotamie, lieu de naissance des villes, de l'agriculture, de l'écriture, de l'astronomie et de bien d'autres choses encore, peut se flatter d'avoir également inventé la prostitution !
Liée aux cultes de la fécondité, elle est pratiquée à Babylone dans le temple de la déesse Ishtar par des jeunes filles éduquées à cet effet dès leur plus jeune âge, initiées à la musique, au chant et à la danse. Leur activité pourvoit aux besoins du temple et leur vaut estime et respect. (...)
Devadasi dans un temple hindou (XIXe siècle)Mais la prostitution sacrée est connue aussi en d'autres lieux, y compris à Corinthe, dans le temple d'Aphrodite, et à Jérusalem où elle est abolie vers 640 av. J.-C. par le roi Josias, lequel impose par la même occasion le monothéisme.
Elle se rencontre également au sud de l'Inde où, du VIIe siècle de notre ère à l'occupation anglaise, les danses et le sexe sont associés à certains dieux. Comme à Babylone, les temples hindous ont à leur service des bayadères (danseuses sacrées) et des devadasi (« servantes de dieu ») aux mœurs très libres.
Si les religions panthéistes s'accommodent volontiers de la prostitution, il n'en va pas de même des religions monothéistes, qui la tiennent à distance et la réprouvent : « Il n'y aura pas de prostituée sacrée parmi les filles d'Israël, ni de prostitué sacré parmi les fils d'Israël » (Deutéronome 23, 18).
Les Évangiles soulignent toutefois la compassion du Christ pour les prostituées que méprisent les bien-pensants, autrement dit les pharisiens. (...)
Fête dans la maison de Simon le Pharisien (Pierre Paul Rubens, 1618, Musée de l'Ermitage, Saint Petersbourg)

Prostitution profane

Avec les courtisanes des cités grecques, il n'est plus question de sacré. Ces hétaïres ou « compagnes » tiennent salon et fréquentent la haute société. Certaines acquièrent de belles fortunes. L'une d'elles, Aspasie de Milet, a même l'insigne honneur de devenir la compagne de Périclès et de disserter avec Socrate.
Le billet doux (François Clouet, 1570, musée du Prado, Madrid)Nous pouvons rapprocher ces femmes des courtisanes qui peuplent les cités italiennes de la Renaissance et surtout Venise, où l'on en compte une dizaine de milliers au XVIe siècle.
Elles s'offrent le luxe de choisir leurs amants et de fixer leur prix et font les délices des riches voyageurs de passage, des magistrats de la Sérénissime République ainsi que des artistes comme Le Titien (la Vénus d'Urbino).
Madame de Loynes (1837-1885) (Eugène Amaury-Duval, 1863, musée d'Orsay, Paris)La tradition se perpétue, quoiqu'à une échelle moindre, dans les salons parisiens du XVIIe siècle, avec des femmes aussi sensuelles que spirituelles comme Marion de Lorme et Ninon de Lenclos.
La littérature française leur doit beaucoup car elles ont aiguillonné ou materné la plupart des auteurs classiques de ce Grand Siècle, de Corneille à La Fontaine.
Avec l'esprit en plus, ces femmes ne sont guère différentes des « cocottes » ou  « grandes horizontales » de la Belle Époque« la belle Otéro », Liane de Pougy ou encore Émilienne d'Alençon.
Conscientes de la brièveté de la jeunesse, ces demi-mondaines aspirent à faire un beau mariage et se ranger, à l'image de Marie-Anne Detourbay devenue comtesse de Loynes (...).