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dimanche 11 mars 2018

FRANCE Anatole – Livres Audio !

             FRANCE Anatole – Livres Audio             


FRANCE, Anatole – Mademoiselle Roxane

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 34min | Genre : Nouvelles

Mademoiselle Roxane
Mademoiselle Roxane est le dernier des 9 Contes de Jacques Tournebroche.
Lecture à conseiller à toutes les jeunes filles jolies abandonnées par leurs fiancés et qui veulent se suicider :
« Mon bon maître lui prit la main avec une extrême délicatesse.
« Mon enfant, lui dit-il, j’ai pris un tendre intérêt au récit de votre histoire, et je conviens qu’elle est douloureuse. Mais je suis heureux de discerner que votre mal est guérissable. Outre que votre amant ne méritait guère les bontés que vous avez eues pour lui et qu’il s’est montré, à l’épreuve, léger, égoïste et brutal, je distingue que votre amour pour lui n’était qu’un penchant naturel et l’effet de votre sensibilité dont l’objet importait moins que vous ne vous le figurez. Ce qu’il y avait de rare et d’excellent dans cet amour venait de vous. Et rien n’est perdu, puisque la source demeure. Vos yeux, qui ont coloré des nuances les plus belles une figure sans doute fort vulgaire, ne laisseront pas de répandre encore ailleurs les rayons de l’illusion charmante. »
La « vie » a donné raison au « bon maître » d’Anatole France.
Mademoiselle Roxane.
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FRANCE, Anatole – Contes De Jacques Tournebroche (Sélection)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 15min | Genre : Nouvelles

De une horrible paincture, par Léon Lebèque (1908)
Trois des Contes de Jacques Tournebroche d’Anatole France (1908).
Le Pâté de langues :
« Pour avoir un bon pâté de langues, il faut l’aller chercher dans un couvent de femmes. Il n’y a que les vieilles religieuses qui sachent y mettre tous les ingrédients nécessaires, belles épices de rancune, thym de médisance, fenouil d’insinuations, laurier de calomnie. »
La Picarde, la Poitevine, la Tourangelle, la Lyonnaise et La Parisienne :
« Mais qu’est-ce qu’un capucin peut attendre d’une femme que rien n’effraie ? »
De une horrible paincture :
« De vne horrible paincture qui fust veüe en ung temple et de plusieurs tableaux bien paciftcques et amoureux que le saige Philémon avoit pendus en son eslude et de vn beau pourtraict de Homerus que ledict Philémon prisait plus que toutes autres painctures. »
Écouter un extrait : Le Pâté de langues.

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CHATEAUBRIAND, Lucile (De) – Ses Contes, Ses Poèmes, Ses Lettres Précédés D’une Étude Sur Sa Vie Par Anatole France

Donneuse de voix : Christiane-Jehanne | Durée : 1h 59min | Genre : Biographies

Lucile de Chateaubriand
« Je pourrais prendre, pour emblème de ma vie, la lune dans un nuage, avec cette devise : Souvent obscurcie, jamais ternie. » Lucile, Lettre III à son frère.
Lucile est née en 1764 à Saint-Malo et est décédée en 1804, à Paris, décès mystérieux, peut-être un suicide.(Wikipédia).
Son mariage avec M. de Caud est court et malheureux, il la chasse au bout de quelques semaines. « L’explication de cette étrange union… Lucile était sans ressource et presque sans abri… son caractère inégal et difficile ne lui permettait pas de résider de façon stable et de se trouver heureuse chez sa mère ou chez ses sœurs. » (Annales de Bretagne).
Son amour pour Chenedollé est sincère et réciproque, mais il s’est marié religieusement à Liège pendant son exil, Lucile refuse cette situation.
Lucile et son frère François-René ont une affection profonde et réciproque, il l’évoque dans les Livres 1, 3, 4, 5, 9, 10, 12, 13, 15 et surtout le Livre 17 des Mémoires d’outre-tombe. Enfance, écrits, lettres, vie de famille.
« …aux heures les plus noires de son exil, Chateaubriand parait ne s’être guère souvenu que d’elle… » (Annales de Bretagne, 1932, Vol.40, Num.1).
Lucile, une belle personne, fragile, sensible, attachante : « l’influence de la belle, étrange, douloureuse et mystérieuse Lucile et la longue compression d’une âme réduite au rêve aux heures où d’inépuisables réserves de volonté et d’énergie tendaient ardemment vers l’action ». (Annales de Bretagne, discours à Combourg).
Lucile douée d’un réel goût pour l’écriture.
Illustration: Portrait de Lucile de Chateaubriand, avec la très aimable autorisation de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Pays de Fougères.
Texte : Lucile de Chateaubriand, extrait du site Rivages de Bohème.
Tous mes sincères remerciements à ces deux sites pour leur très aimable autorisation.
Licence Creative Commons
Écouter un extrait : 01. Vie de Lucile.

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FRANCE, Anatole – La Leçon Bien Apprise

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 15min | Genre : Contes

La Leçon bien apprise, illustration de Léon Lebègue (1898)
La Leçon bien apprise, extraite des Contes de Jacques Tournebroche d’Anatole France aurait aussi bien pu être signée Jean Boccace six cents ans plus tôt.
Nous sommes au temps de Louis le onzième. « Madame Violante était trop raisonnable pour aimer un mari si peu aimable. Maître Jacques Tribouillard soutenait qu’elle était parfaitement sage, assurée, affirmée et confirmée en la foi conjugale autant que Lucrèce Romaine. Et il en donnait pour raison qu’il ne l’avait pu détourner de ses devoirs. »
Comme dans le Décaméron un confesseur joue un grand rôle :
« C’était un grand prêcheur, très sévère aux faiblesses humaines, qui ne pardonnait rien et croyait avoir tout fait quand il avait fait peur. Il la menaçait de l’enfer pour s’être lavé le visage avec du lait d’ânesse. »
La Leçon bien apprise.
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FRANCE, Anatole – Les Étrennes De Mademoiselle De Doucine

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 12min | Genre : Contes

Les Étrennes de mademoiselle de Doucine
« Ne savez-vous point que la coutume des étrennes est une superstition coupable et un reste hideux du paganisme ?
- Je l’ignorais, dit M. Chanterelle.
- Apprenez donc, dit M. Spon, que cette coutume vient des Romains qui, voyant quelque chose de divin dans tous les commencements, divinisaient le commencement de l’année. En sorte qu’agir comme eux est se faire idolâtre. Vous donnez des étrennes, monsieur, à l’imitation des adorateurs du dieu Janus. Achevez et consacrez, comme eux, à Junon le premier jour de chaque mois. »
Si vous craignez que les étrennes ne soient contraires à la religion et un usage païen,écoutez plutôt le capucin :
« Les païens suivaient parfois de bonnes coutumes. Dieu permettait qu’un peu de sa lumière perçât les ténèbres de la Gentilité. Monsieur, si vous nous refusez des étrennes, n’en refusez pas à nos pauvres enfants. Nous élevons les enfants abandonnés… Quand ils rient, les enfants louent le Seigneur. »
Rassuré, M Chanterelle put aller offrir Les Étrennes de mademoiselle de Doucine.
Les Étrennes de mademoiselle de Doucine.
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FRANCE, Anatole – Crainquebille, Putois, Riquet Et Plusieurs Autres Récits Profitables (Œuvre Intégrale)

Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : 4h 13min | Genre : Nouvelles

Theophile Alexandre Steinlen - Crainquebille
Crainquebille, Putois, Riquet et plusieurs autres récits profitables (1902) est un « recueil de courts romans, de nouvelles et de petites histoires basées sur des observations aiguës de la condition humaine ou de la réalité sociale, marquées au coin de l’humour, de l’étrange, pleines d’inventions plaisantes et de propos moqueurs ». (Critiques Libres).
Illustration : Crainquebille, par Théophile Alexandre Steinlen (1901).
Consulter la version texte de ce livre audio.
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FRANCE, Anatole – Les Grandes Manœuvres À Montil

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 18min | Genre : Nouvelles

Manœuvres militaires en 1906
« Les grandes manœuvres sont une image de la guerre, mais c’est une image infidèle sous ce rapport que tout y est prévu, tandis que la part de l’imprévu est considérable à la guerre. »
Reconnaissons que ce récit qui complète Crainquebille, Putois, Riquet et plusieurs autres récits profitables est d’un intérêt moyen et ne vaut pas Les Juges intègres ni Crainquebille. Les randonneurs pourront s’inspirer des indications d’Anatole France !
« Et ils partirent. Ils traversèrent Vély, La Roche, Les Saules, Meulette, La Taillerie, et ils entrèrent dans la forêt de Tremble. Une lumière éclatante courait devant eux dans l’ombre de la nuit et des bois. Ils atteignirent la Croix-du-Perron, puis le carrefour du Roi-Henri. Ils roulaient éperdument dans le silence et la solitude. »
Que ce soit une occasion pour lire quelques-unes des 17 histoires publiées en 1902.
Les Grandes Manœuvres à Montil.
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FRANCE, Anatole – L’Étui De Nacre (Œuvre Intégrale)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 6h 16min | Genre : Nouvelles

Anatole France chez lui
L’Étui de nacre est un recueil de nouvelles d’Anatole France paru en 1892.

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Tous nos livres audio gratuits pour Anatole France :


FORNERET Xavier – Livres Audio !

            FORNERET Xavier – Livres Audio          


FORNERET, Xavier – Rien

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 26min | Genre : Nouvelles

Beaune
Rien est une sorte de Dialogue des morts qui met en relation Byron et Young avec Voltaire. C’est l’occasion pour Xavier Forneret (1809-1884) d’étaler son humour (voir Le Diamant de l’herbe et Un rêve) et vous ne serez pas étonnés de l’étrange révélation de Voltaire sur la plantation de la vigne par Noé à Beaune, quand vous saurez que « Riche propriétaire de vignobles en Côte-de-beaune, dans les domaines de Pernand et Savigny notamment, Xavier Forneret a dilapidé le patrimoine familial en menant une existence de marginal excentrique ». (Note de Wikipédia)
Rien.
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FORNERET, Xavier – Réflexions Sur La Peine De Mort

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 16min | Genre : Discours

Ancienne guillotine ayant servi jusqu'en 1848
Xavier Forneret (1809-1884), poète et romancier, (voir Le Diamant de l’herbe) s’occupa aussi de questions d’actualité d’ordre politique et social, comme la peine de mort dont il se révèle farouche partisan, ainsi qu’il le dit dans une Lettre à Victor Hugo qu’il fait suivre de Réflexions sur la peine de mort.
En effet, dans Le Dernier Jour d’un condamné et dans son Plaidoyer contre la peine de mort (Version 1Version 2), Victor Hugo (1802-1885) se faisait le porte-paroles de ceux qui réclamaient l’abolition de ce châtiment. Il ne sera entendu en France qu’un siècle plus tard, en 1981, et aujourd’hui les sondages estiment à 50% le nombre de ceux qui réclament son rétablissement.
Le plaidoyer de Forneret écrit en 1851 témoigne, avec éloquence, de sa foi dans la cause qu’il défend comme celui de Hugo, à la pensée opposée, prononcé devant l’Assemblée Constituante en 1848. Une confrontation historique d’idées toujours actuelles..
Réflexions sur la peine de mort.
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FORNERET, Xavier – Le Diamant De L’herbe – Un Rêve

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 25min | Genre : Nouvelles

Une chouette
Xavier Forneret (1809-1884) n’a connu aucun succès de son vivant ni dans son théâtre, ni dans sa prose ni dans ses vers. Les surréalistes – surtout André Breton -, en le considérant comme un des précurseurs de l’écriture automatique, l’ont sorti en 1952 de l’oubli. Son Diamant de l’herbe en a fait alors un auteur apprécié. Dans cette œuvre il déconcerte parfois par son goût de l’insolite, comme il fait frissonner par son amour du macabre (Un rêve)…
Ces deux nouvelles sont illustrées par une chouette, l’oiseau qui porte malheur, et qui paraît dans chacune d’elles, sans que l’auteur pourtant s’attarde sur elle.
Les descriptions sont souvent pleines de poésie :
« Il y avait là de l’eau qui pleurait en passant sur un lit d’épines. Il y avait là, bien des pierres verdâtres où les doigts du temps avaient fait de gros trous ; bien de la mousse autour des pierres ; bien des feuilles sèches de trois ou quatre années peut-être ; bien du mystère, bien du silence, bien de l’éloignement de tout ce qui a vie humaine. Là, un homme aurait pu se croire le premier ou le dernier homme, – à la création ou au jugement de Dieu. – Oh ! comme la lune paraissait offrir à chaque feuille des vieux arbres, à chaque pierre du pavillon, à l’eau qui s’en allait, aux ronces qui l’arrêtaient, sa mélancolie grave et ses larmes blanches ! Mais bientôt elle se lassa de regarder la terre, se couvrit pour un instant d’un voile presque noir, et alors il n’y eut plus pour éclairer les choses du lieu abandonné, qu’un léger feu sur l’herbe. C’était un petit ver luisant qui jaillissait de tous côtés en étoiles ; il prédisait beau jour, après la nuit qui passait. »
Le Diamant de l’herbe.
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FLERS Robert (De) – Livres Audio !

            FLERS Robert (De) – Livres Audio           


FLERS, Robert (De) – La Courtisane Taia Et Son Singe Vert

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 45min | Genre : Nouvelles

Fernand Lematte - Odalisque au singe
Comme Le Rire du SphinxLa Courtisane Taia et son Singe vert (1896) se déroule en Egypte.
Sujet : Comment une petite fille sage devient, par étapes, courtisane et perd toutes ses illusions sur les hommes (heureusement, son bon Singe vert veille sur elle)…
« Taia trouva soudain un charme nouveau à ses nocturnes promenades ; elle dédaigna les roses qui fleurissent au pied des cyprès et se plut à regarder, à respirer, à déchirer même de ses dents fines et pointues les iris de Suse aux bizarres calices, semblables à des blessures fleuries. [...]
C’est alors seulement que Taïa fit une grande découverte : elle s’aperçut qu’elle avait pour tous les hommes un goût semblable, d’une si parfaite égalité, d’une si complète similitude que des esprits mal éclairés n’auraient pas hésité à la taxer d’indifférence. [...]
L’année suivante, lorsque les ibis noirs et les cigognes numides arrivèrent en bandes, annonçant la crue périodique du fleuve, le vaste empire de Rhamsès retentissait du nom de la belle Taïa. »
Robert de Flers conclut : « Son souvenir nous est parvenu, et dans un de ces froids hypogées qui bordent le désert, on peut encore voir sur les parois de granit Taïa, chanteuse d’Hathôr, assise sur une chaise de paille aux barreaux de laquelle est attaché un singe vert qui gambade follement parmi des lotus roses et dont le cou est orné d’un collier de cheveux blancs. »
La Courtisane Taia et son Singe vert.
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FLERS, Robert (De) – Le Rire Du Sphinx

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 32min | Genre : Nouvelles

Le Sphinx de Gizeh en 1870
Marie Joseph Louis Camille Robert de La Motte Ango de Flers, marquis de La Motte-Lézeau, comte de Flers, dit « marquis de Flers »,(1872-1927) est connu comme dramaturge, souvent collaborateur vaudevilliste d’Armand de Caillavet (L’Habit vert) et de Francis de Croisset (Les Vignes du SeigneurCiboulette, sur une musique de Reynaldo Hahn). Il a écrit aussi, après un voyage en Orient, des nouvelles comme Le Rire du Sphinx.
Le point de départ de la nouvelle : deux jeunes amoureux, Kaloukhi et Hildé, sont en désaccord…
« Kaloukli, sans se distraire de son travail, murmurait en hochant la tête :
– Le Sphinx ne rit pas… Le Sphinx ne rit jamais… Le Sphinx ne peut pas rire… Ha-Kéloubir m’a dit que le Sphinx riait, Ha-Kéloubir est sorcier… Et j’ai dit que le Sphinx ne riait pas, que le Sphinx ne riait jamais, que le Sphinx ne pouvait pas rire. Et maintenant que je vais avec toi vers le Sphinx pour baiser ta bouche à son ombre gigantesque, j’ai peur que le Sphinx ne rie. Il peut rire. L’âme d’un dieu l’habite, disent les prêtres.
Hildé fut prise d’une joie si folle, si exubérante, si insurmontable que la confusion de Kaloukli alla jusqu’à la crainte de la voir s’évanouir. »
Et pourtant…
Le Rire du Sphinx.
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FIELDING Henry – Livres Audio !

              FIELDING Henry – Livres Audio           


FIELDING, Henry – Tom Jones (Deuxième Partie)

Donneur de voix : André Rannou | Durée : 17h 46min | Genre : Romans

Henry Fielding - Tom Jones
Une fois rendus à Londres, Jones et Sophie ne sont pas au bout de leurs peines. La route de Tom sera semée d’embûches et de tentations auxquelles il ne manquera pas de succomber. Il sera même accusé de meurtre et emprisonné. De son côté, Sophie devra résister aux fortes pressions, voire aux persécutions, de son père et de sa tante, qui s’obstinent à vouloir la marier à Blifil. Elle échappera de justesse à un viol, prémédité par un certain Lord Fellamar à l’instigation de Lady Bellaston. Plutôt que de résumer cette seconde moitié du roman, tâche impossible, je vous offre deux citations qui illustrent le contraste entre la liberté sexuelle dont jouit l’homme du XVIIIe siècle et la totale soumission attendue de la femme :
Soucieux de se débarrasser de Lady Bellaston, demi-mondaine dont il est devenu le « gigolo » – le mot ne sera inventé que deux siècles plus tard -, Jones fait part de son dilemme à son ami Nightingale : « Non, mon ami, je lui ai des obligations, et de très grandes [...] C’est à elle seule que je dois de n’avoir pas manqué jusqu’ici d’un morceau de pain. Comment puis-je décemment abandonner une telle femme ? » Pour sa part, Allworthy proclame ainsi la plus haute qualité de Sophie : « En général, elle montrait la plus haute déférence pour le jugement des hommes, qualité absolument essentielle à une femme qui veut rendre son mari heureux. »
La satire féroce des mœurs du XVIIIe siècle dans Tom Jones n’est cependant pas dénuée de tout optimisme. En dressant Tom contre Blifil, Fielding déclare en substance que la nature humaine est certes insouciante, imprudente, pécheresse et amoureuse du plaisir, mais néanmoins foncièrement bonne.
Traduction : Louis-Claude Chéron de La Bruyère (1758-1807).
Illustration : George Cruikshank, Tom Jones, Volume 5 (1871).
Écouter un extrait : Livre 10, Chapitre 02.

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FIELDING, Henry – Tom Jones, Ou Histoire D’un Enfant Trouvé (Première Partie)

Donneur de voix : André Rannou | Durée : 18h 8min | Genre : Romans

Tom Jones
Tom Jones, ou Histoire d’un enfant trouvé, publié en 1749, est une des œuvres majeures de la littérature anglaise, qui nous offre une vue panoramique de l’Angleterre du XVIIIe siècle, avec des personnages appartenant à toutes les classes sociales, y compris les plus défavorisées. L’action se déroule en 1745 et est contemporaine de la rébellion jacobite menée par le célèbre « Bonnie Prince Charlie », qui faillit remettre sur le trône les Stuarts chassés par la « glorieuse révolution » de 1688.
Le roman, une épopée comique en prose, se compose de 18 Livres, divisés en trois groupes de 6, et l’action se déroule successivement à la campagne, dans le Somerset, comté du sud-ouest, sur la route qui mène du Somerset à Londres, et à Londres même.
Rentrant d’un séjour dans la capitale, Squire Allworthy, homme riche et connu pour sa bonté, trouve dans son lit un nouveau-né. Il le prénomme Tom, Jones étant le nom de sa mère présumée. Se prenant d’affection pour le petit « bâtard », il décide de l’élever comme son fils et de lui faire donner la même éducation qu’au jeune Blifil, fils de sa soeur Bridget. Les deux garçons ont à peu près le même âge et ont pour précepteurs Square, un philosophe, et Thwackum, un clergyman. Très tôt, Tom se lie d’amitié avec Sophie, la fille d’un voisin d’Allworthy, Squire Western. Ce veuf bourru est connu pour son amour de la chasse, qu’il partage bientôt avec Tom, adolescent dont la spontanéité et le tempérament fougueux lui valent beaucoup de sympathies mais aussi bien des mécomptes. Blifil, quant à lui, sous une apparence de docilité et de bonnes manières, est un hypocrite fieffé, sournois et mesquin, et une grande partie du roman repose sur le contraste et la rivalité entre les deux garçons. Tom et Sophie tombent éperdument amoureux l’un de l’autre, mais Western n’est pas prêt à accepter pour gendre un bâtard, aussi si sympathique soit-il.
Injustement accusé par Blifil de graves méfaits, Tom est banni par Allworthy, et commence alors pour lui une série d’aventures qui auront pour théâtres la route de Londres et diverses auberges. Sommée par son père et sa tante d épouser Blifil, qu’elle déteste, Sophie décide de s’enfuir en pleine nuit avec sa servante Honora (« Honour » en anglais) pour tenter de se rendre à Londres et de s’y mettre sous la protection d’une dame de la haute société. Bien que toujours très amoureux de Sophie, Tom ne lui est pas d’une fidélité exemplaire et se laisse facilement séduire par d’autres femmes. Sa promiscuité vaudra d’ailleurs au roman d’être souvent dénoncé pour son immoralité. En quittant le Livre IX, nous ne sommes qu’au milieu de l’action et le lecteur devine que Tom et Sophie séjournent à leur insu dans la même auberge, où Tom vient de succomber aux charmes d’une certaine Mrs Waters. De nombreuses péripéties attendent encore Tom et Sophie avant qu’ils ne puissent être définitivement réunis.
Ce roman, certes passionnant, comporte néanmoins des longueurs. Chacun des 18 Livres commence par un essai qui n’a quasiment aucun rapport avec l’action principale et qui, selon l’écrivain Somerset Maugham, peut être sauté sans dommage ! Pour abréger un peu une lecture qui menaçait de durer 36 heures, j’ai décidé de ne pas enregistrer la totalité de ces premiers chapitres, et c’est pourquoi les livres IX et suivants commenceront par le chapitre 2. Si vous souhaitez lire le texte en l’écoutant, vous constaterez que plusieurs pages ont été « oubliées » dans la version numérique, et j’ai dû les traduire moi-même.
Traduction : Louis-Claude Chéron de La Bruyère (1758-1807).
Illustration : George Cruikshank, Tom Jones, Volume 2 (1871).
Écouter un extrait : Chapitre 01.

Fiction N°85 - Livres !

                         Fiction N°85 - Livres                     


SCIENCE – FICTION
Le jeune homme et l’espace par Robert Heinlein
Nous DEUX par Jacques Sternberg
Le serment par James Blish
L’amour fou par Roland Topor
FANTASTIQUE
Tobermory par Saki
Le miroir noir par Jean Ray
Le jour du saigneur par Belen
La princesse vous demande par Thomas Owen
CHRONIQUES ET RUBRIQUES
Robert Heinlein, historien du futur par Demètre Ioakimidis
Ici, on désintègre ! (Revue des Livres)


Fiction N°84 - Livres !

                        Fiction N°84 - Livres                      


SCIENCE-FICTION
Les premiers hommes par Howard Fast
Un spécimen pour la Reine par Arthur Porges
Le Snant n’est pas la mort par Albert Higon
Le miroir humain par Daniel Keyes
Le monde orphelin par Albert Ferlin
FANTASTIQUE
La chenille rose par Anthony Boucher
Jusqu‘à la quatrième génération par Isaac Asimov
Les enfers sont les enfers par Gérard Klein
CHRONIQUES ET RUBRIQUES
Préface au « Matin des magiciens » par Louis Pauwels
Introduction a la psychologie sidérale par Aimé Michel


Fiction N°83 - Livres !

                        Fiction N°83 - Livres                      


SCIENCE-FICTION
L’enchaîné par Zenna Henderson
L’Exécuteur par Rog Philips
Après nous le déluge par Avram Davidson
Celui que Jupiter veut perdre par Michel Ehrwein
FANTASTIQUE
Carmilla par J. Sheridan Le Fanu
Assirata ou Le miroir enchaîné par Jean-Louis Bouquet
Le péché originel par F. Hoveyda
CHRONIQUES ET RUBRIQUES
Ici on désintègre ! (Revue des Livres)
L’écran à quatre dimensions (Revue des Films)


Fiction N°82 - Livres !

                       Fiction N°82 - Livres                       


SCIENCE-FICTION
La Nuit de la Lumière par Philip José Farmer
Échec aux Mongols par Poul Anderson
Journal de Macha par Fernand François
Cache-cache par Gérard Klein
FANTASTIQUE
Les souvenirs de M. Auguste Bedloe par Edgar Poe
Sredni Vashtar par Saki
Le cimetière de Marlyweck par Jean Ray