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lundi 5 mars 2018

DEULIN Charles – Livres Audio !

              DEULIN Charles – Livres Audio             


DEULIN, Charles – Le Compère De La Mort

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 26min | Genre : Nouvelles

Le Compère de la Mort
Troisième des Contes d’un buveur de bière (1868) de Charles Deulin, Le Compère de la Mort est la recherche du censier Jean-Philippe pour trouver à son treizième fils un parrain irréprochable, recherche vaine parce qu’un tel homme n’est trouvable, ni en Belgique ni ailleurs.
Histoire drôle et pas drôle à la fois, ayant pour moralité : La mort est fixée pour chacun et rien ne peut en modifier l’heure.
« Non, fieu, non, il faut sauter le pas. Quand tu étais en quête d’un homme juste, personne n’avait, à tes yeux, la conscience assez nette ; & tu n’a pas plus tôt trouvé ton homme que tu veux le corrompre en lui payant des chopes. Tu es encore un drôle de chrétien, toi ! »
« Ton homme », c’est la Mort déguisée qui refuse le délai que lui demande Jean-Philippe en essayant de l’acheter.
Le Compère de la Mort.
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DEULIN, Charles – Le Poirier De Misère

Donneuse de voix : Cocotte | Durée : 21min | Genre : Contes

Charles Deulin - Le poirier de Misere
Cette histoire fait partie des Contes d’un buveur de bière de Charles Deulin.
« J’aurais du vous remercier depuis longtemps pur l’intéressant volume des Contes Flamands.L’Hôtellerie des Sept Péchés Capitaux est excellente. Le Poirier de Misère est admirable. Je doute que, dans le récit populaire, il y ait cette belle expression simple : « Chaque nouvelle génération n’était plus occupée qu’à soigner les précédentes, qui ne pouvaient guérir de la vie. » C’est là ce que j’appelle le coup de pouce de l’artiste sournois et qui n’en a pas l’air. » Sainte-Beuve.
Le Poirier de Misère.
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DEULIN, Charles – L’Hôtellerie Des Sept Péchés Capitaux

Donneuse de voix : Cocotte | Durée : 9min | Genre : Contes

Jheronimus Bosch - Table of the Mortal Sins (Luxuria)
Charlemagne Deulin, dit Charles Deulin, né à Condé-sur-l’Escaut (Nord) le 5 janvier 1827 et mort le 29 septembre 1877, est un romancier, journaliste et critique dramatique français.
Ses recueils de contes, dont le premier, paru pour la première fois en 1868, s’intitule Contes d’un buveur de bière, furent bien accueillis et ont souvent été réédités.
L’Hôtellerie des sept péchés capitaux.
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DEULIN, Charles – La Marmite Du Diable

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 25min | Genre : Contes

Deulin
Charlemagne Deulin, dit Charles Deulin, né à Condé-sur-l’Escaut (Nord) en 1827 et mort en 1877, est un romancier, journaliste et est assez connu comme l’auteur des Contes du buveur de bière.
Ce conteur flamand,fils d’un humble tailleur d’habits illettré, arrivé à Paris, fut pion comme Daudet, fréquenta Edmont About, Francisque Sarcey et collabora à diverses revues ; il fut aussi attaché à la bibliothèque de l’Arsenal.
La Marmite du diable (un des Contes du roi Cambrinus) a comme héros un certain Jean Hullos ; la houille, qui est le sujet du récit, lui devrait son nom (étymologie non garantie).
« En ce temps-là vivait à Escaupont un marissiau, ou maréchal ferrant, qui avait nom Jean Hullos, mais qu’on appelait communément le Cacheux, ce qui, selon les uns, veut dire le chasseur, à cause qu’il aimait beaucoup à braconner, et, selon d‘autres, le chercheur, parce qu’il avait toujours l’air de chercher quelque chose. Or, un soir d’hiver que le Cacheux rôdait par la forêt, sur le mont d’Anzin, il avisa, au loin, une lumière rougeâtre qui brillait à travers les arbres. »
La Marmite du diable.
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DEPASSE René – Livres Audio !

              DEPASSE René – Livres Audio               



DEPASSE, René – Le 17 De 2017

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 6min | Genre : Essais

Le 17 de 2017, ornement d'inspiration perse appartenant à un des 17 groupes de papiers peints
Aujourd’hui, 17 janvier 2017…
Le nombre premier 17 est considéré comme le nombre de la « bonne étoile ». Symbole de protection permettant de surmonter les obstacles ou difficultés. Il apporte habituellement la chance dans le domaine professionnel et sentimental. Le 17 représente aussi l’harmonie et l’espoir.
Ô ! Deux Mille dix sept ! (17 Lettres)
Ô ! Littérature audio ! (17 Lettres)
Nos meilleurs vœux (17 Lettres)
Quantité et qualité (17 Lettres, dont deux commençant par Q, la dix-septième lettre de l’alphabet)
1. Les Dix Commandements de Dieu ont été donnés en 17 versets au vingtième chapitre du livre de l’Exode.
2. Jésus voyagea dix-sept ans en vue de sa préparation avant son ministère public.
3. La prière du Rosaire de la Vierge Marie est composée de 17 Pater et de 153 Ave Maria. Or la somme des 17 premiers nombres donne 153.
4. Les dix-sept Juges depuis la mort de Josué jusqu’à Samuel : Othoniel, Aod, Samgar, Jahel, Déborah, Barac, Gédéon, Abimélech, Thola, Jair, Jephté, Abézan, Ahialon, Abdon, Samson, Héli et Samuel.
5. 17 est le Nombre du Fils de l’Homme, participant aux deux mondes, céleste et terrestre.
6. 17 est un chiffre d’homme, le corps humain est divisé en dix-sept parties essentielles : tête – cou – thorax – bassin – deux bras comprenant : bras + avant-bras + mains – deux jambes comprenant : cuisses + jambes + pieds et le sexe.
7. À propos de ce nombre 17, Saint Augustin déclare :
« Dans le nombre dix-sept comme dans ses multiples on trouve un sacrement admirable. 17 rétablit l’harmonie après les luttes de l’existence. Il est l’image de l’initié qui a réussi son mariage intérieur. [...] C’est le nombre de l’Esprit Saint. »
8. Selon le Livre de la Balance de Gâbir ibn Hayyân, alchimiste et soufi :
« La forme (sura) de toute chose au monde est 17 ; le nombre 17 représente la base même de la théorie de la Balance et doit être considéré comme le canon de l’équilibre de chaque chose. »
9. Quatrain 5.92 de Nostradamus :
« Après le siège tenu dix-sept ans,
Cinq changeront en tel révolu terme :
Puis sera l’un élu de mesme temps,
Qui des Romains ne sera trop conforme. »
10. Si les événements décrits dans la Genèse, entre le verset 17 du chapitre 2 et le verset 17 chapitre 3, n’avaient jamais eu lieu, autrement dit si le péché n’avait jamais été commis, nous serions tous, en ce moment, nus et heureux dans les jardins d’Eden.
11. Le 17 en Italie porte malheur. Parce qu’en chiffre romain, 17 s’écrit XVII, ce qui est l’anagramme de VIXI qui signifie en latin « j’ai vécu », et donc par extension « je suis mort ».
12. 17 est le nombre de syllabes dans un haïku.
13. Ovide est mort le 17 mars 17.
14. Le Pentateuque contient 5852 ou 17×7x7×7+7+7+7 versets. Les 1533 versets de la Genèse peuvent aussi s’exprimer comme 17×70+7×7x7 ou 17×7+707+707. Le livre de l’Exode contient (17+17)x(17+17)+57 ou 1213 versets. Il est 17×7 plus court que 666+666.
15. Dix-sept gestes liturgiques, rak’a, dans la tradition islamique composent les cinq prières quotidiennes.
16. Dix-sept mots composent aussi l’appel à la prière musulmane.
17. Le déluge commença un 17. L’Arche de Noé se posa sur le mont Ararat (altitude 17.000 pieds) un 17.
Le dix-sept de deux-mille dix-sept.
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DEPASSE, René – Promenade Étymologique

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 7min | Genre : Lettres

Nuage Etymologie
À l’instar des textes indo-européens, ce petit dialogue pédagogique improvisé n’avait pas de trace écrite. Pour vous remémorer le contenu, notez par exemple cette phrase :
« La fameuse fable de l’enfant et du professeur non aphasique fut préfacée par le feu prophète qui aimait les euphémismes et ne blasphémait jamais en invoquant la fatalité. »
Vous pouvez vous amuser à enrichir la liste française avec : affabulation, blasphématoire, prophétiser, fatidique, enfantillage, professionnel ou bien encore diffamer.
Découvrez ou redécouvrez cette Promenade étymologique, enrichie désormais de sa version texte, qui  vous permettra d’en bien comprendre toutes les subtilités…
Promenade étymologique.
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Fiction N°65 - Livres !

                       Fiction N°65 - Livres                       


NOUVELLES
Les immigrants par Leigh Brackett
Le Train pour l’Enfer par Robert Bloch
Le jour ou tout s’écroula…par Damon Knight et Kermeth Bulmer
Réflexion par Dody
La petite sorcière par Mildred Clingerman
Le condamné par Gérard Klein
Culbute dans le temps par Chad Oliver
Et la vie s’arrêta…par Thomas Owen
Sus à la Salamandre ! par Poul Anderson
CHRONIQUES ET RUBRIQUES
Les laboratoires battus par les colliers magiques par Aimé Michel
Ici on désintègre ! par G. Klein et I. B. Maslowski
L’écran à quatre dimensions par F. Hoda
Aux frontières du possible par Jacques Bergier


Fiction N°64 - Livres !

                      Fiction N°64 - Livres                        


NOUVELLES
Contact avec l’inconnu par Damon Knight
La cité des robots par Carol Emshwiller
Le talisman par Gabriel Authier
Poussière de mort Isaac Asimov
La ville par Gali Nosek
Un homme adapté par Ward Moore
De mémoire d’homme par Albert Ferlin
Par un après-midi d’été par Charles L. Fontenay
La déesse de granit par Robert F. Young
La revanche des Martiens par J. Bergier et F. Carsac
Le coeur d’une ville par Brian W. Aldiss
CHRONIQUES ET RUBRIQUES
Fredric brown, l’étoile filante de la SF. par Demètre Ioakimidis
Ici, on désintègre ! par P. Curvaly A. Dorémieux, G. Klein et I. B. Maslowski



Fiction N°63 - Livres !

                        Fiction N°63 - Livres                      


ROMAN
Une porte sur l’été (III) par Robert Heinlein
NOUVELLES
Les souhaits aux Étoiles par Judith Merril
Les TEMPS À VENIR par Fernand François
Le GRAND CHIEN NOIR par Charles G. Finney
Vivez à l’échelle cosmique ! par C. M. Kornbluth
Reflet dans un miroir par Julia Verlanger
Comment tuer un brontosaure par Brian W. Aldiss
Histoire romaine par Philippe Curval
Au bord du précipice par Richard Matheson
CHRONIQUES ET RUBRIQUES
Edgar Rice Burroughs, l’inventeur du space-opera par Jacques Van Herp
Le thermomètre qui voyage dans le temps par Jacques Graven
Ici, on désintègre ! par J. Bergier, A. Dorémieux, G. Klein et R. Stragliati



Fiction N°62 - Livres !

                        Fiction N°62 - Livres                      


ROMAN
Une porte sur l’été (II) par Robert Heinlein
NOUVELLES
Ceux d’Argos par Martine Thomé et Pierre Versins
Le Nouveau Père Noël par Brian W. Aldiss
Le RESCAPÉ par G. C. Edmondson
Aux yeux de l’enfant… par Charles E. Fritch
L’homme au corps subtil par Maurice Renard
Un chat sachant chapitrer par John Collier
Qui a tué Mahomet ? par Alfred Bester
Juliette par Claude Cheinisse
Les plantes en folie par Gerald Kersh
RUBRIQUES
Ici, on désintègre ! par J. Bergier, A. Dorémieux, G. Klein, I. B. Maslowski et J. Van Herp
Aux frontières du possible par J. Bergier et A. Dorémieux



DELEDDA Grazia – Livres Audio !

             DELEDDA Grazia – Livres Audio            



DELEDDA, Grazia – Les Deux Justices

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Contes

George Washington Wilson - Mendiant à Orvieto
Vous trouverez quelques renseignements biographiques sur l’Italienne Grazia Deledda, un des quinze prix Nobel féminins de Littérature depuis un siècle, dans le billet présentant La Ressemblance, lu ici en 2012.
L’œuvre de Grazia Deledda (1871-1936) traite des thèmes forts de l’amour, de la douleur et de la mort, qui nourrissent les sentiments du péché et de la fatalité.
Les Deux Justices :
« Zio Chircu était plus pauvre que les mendiants… Cependant il était sain et robuste, et son beau type rappelait celui des Celtes, taille haute, cheveux roussâtres, yeux toujours souriants.
Mais était-ce sa faute si on l’avait élevé comme ça, si on lui avait appris seulement à couper le bois et le vendre. [...]
Malgré tout, il était souvent de bonne humeur et vivait plus tranquille que M. Saturnino Solitta, le richard dont la vaste maison neuve semblait bâtie avec de la neige où l’on aurait mis çà et là, pour ornement, des bandes de ciel. »
Ce Conte sarde nous relate qu’un jour Zio Chircu est arrêté à tort pour avoir assassiné Saturnino Solitta et le calvaire que, innocent, il endure au bagne.
Mais il y a une deuxième Justice, la divine !
De belles pages sur la nature (fréquentes chez cette auteure) illuminent la vie de Chircu (forme sarde de Chirico).
Traduction : Georges Hérelle (1848-1935).
Les Deux Justices.
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DELEDDA, Grazia – La Ressemblance

Donneuse de voix : Christine Sétrin | Durée : 44min | Genre : Contes

Grazia Deledda
Comme tous les jours depuis trois semaines, Jorgi attend la jolie Nania près de la source. Leurs rendez-vous sont purement platoniques : Jorgi aide Nania à remplir sa cruche, ils bavardent quelques instants et Nania rentre très vite chez elle, de peur que son père ne s’aperçoive de quelque chose. Jamais Jorgi « n’aurait osé seulement effleurer le bord de sa jupe sans qu’elle le permît ». Mais ce jour-là, Jorgi est bien décidé à obtenir son premier baiser. Or Nania ne vient pas…
Grazia Deledda (1871-1936) publia ce joli conte plein de délicatesse en 1895 dans un recueil intitulé Racconti sardi. Cette femme de lettres sarde, autodidacte (elle n’a jamais terminé l’école primaire), auteur de plusieurs romans (Âmes honnêtesRoseaux au vent… ), obtint le Prix Nobel de Littérature en 1926.
Traduction : Georges Hérelle (1848-1935).
Licence Creative Commons
La Ressemblance.
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DÉGUIGNET Jean-Marie – Livre Audio !

        DÉGUIGNET Jean-Marie – Livre Audio     



DÉGUIGNET, Jean-Marie – Mémoires D’un Paysan Bas-Breton

Donneur de voix : André Rannou | Durée : 5h 9min | Genre : Biographies

Jean-Marie Déguignet
Jean-Marie Déguignet, autodidacte de la plus humble origine, fut un personnage étonnant. Né en 1834, près de Quimper, il n’alla jamais à l’école et dut mendier jusqu’à l’âge de 10 ans pour aider à faire vivre sa nombreuse famille. Il travailla comme vacher de 12 à 19 ans, et c’est à cette époque que l’apprentissage du français, langue de l’accès au savoir, devient pour lui une obsession. A 19 ans il s’engage dans l’armée pour une durée de 7 ans et découvre que 99% de ses camarades sont illettrés. Après avoir participé à la guerre de Crimée – sur le chemin du retour, lors d’un séjour en Turquie, il profite d’une permission exceptionnelle pour visiter Jérusalem – puis à la campagne d’Italie, il est promu caporal puis sergent. À 27 ans, il se rengage, participe à la soumission de la Kabylie puis à l’expédition du Mexique. De retour à Quimper, il se marie et devient tour à tour fermier, agent d’assurances, puis buraliste, avant de retomber dans la misère, surtout à cause de son anticléricalisme virulent qui le met en porte-à-faux avec une société conformiste et lui vaut l’hostilité de l’Eglise.
En 1897, ayant commencé de rédiger ses mémoires en français, il rencontre Anatole Le Braz qui, ébloui, promet d’en faire publier des extraits. Ce sera le cas, mais seulement en 1904 et 1905, à la veille de sa mort. Ils constituent un témoignage original sur les mœurs de la société rurale et sur la vie militaire au XIXe siècle, caractérisée par la routine et la brutalité d’incessantes punitions, de longs déplacements à pied, ainsi qu’une forte consommation d’alcool. « Mais hélas ! nos gradés d’alors ne savaient commander qu’avec brutalité, grossièreté, colère et souvent haine ou vengeance », déplore-t-il.
Longtemps perdus, ses manuscrits seront retrouvés à la fin du siècle dernier. Une large sélection de ses mémoires sera éditée en 1998 puis en 2001 par les éditions An Here, connaîtra un énorme succès (400 000 exemplaires vendus en France), et sera traduite en plusieurs langues, dont le tchèque et le russe. Déguignet est désormais incontournable pour les spécialistes de sciences humaines qui étudient le XIXe siècle. Je lui voue personnellement une grande admiration.
Écouter un extrait : Préface.

dimanche 4 mars 2018

DEFOE Daniel – Livres Audio !

                 DEFOE Daniel – Livres Audio             



DEFOE, Daniel – Moll Flanders

Donneuse de voix : Christine Sétrin | Durée : 15h 30min | Genre : Romans

Daniel Defoe - Moll Flanders
Plus connu sous le titre de Moll Flanders, ce roman picaresque de Daniel Defoe fut publié en 1722 sous le titre suivant qui, à lui seul, est un parfait résumé de l’intrigue : Heurs et Malheurs de la Fameuse Moll Flanders, etc., qui naquit à Newgate, et, durant une vie continuellement variée de trois fois vingt ans, outre son enfance, fut douze ans prostituée, cinq fois mariée (dont l’une à son propre frère), douze ans voleuse, huit ans félonne déportée en Virginie, finalement devint riche, vécut honnête, et mourut repentante ; écrits d’après ces propres mémoires.
Comme Lady Roxana (1724), Moll Flanders cherche à échapper à la misère grâce à ses charmes. Mais Roxana évolue dans un milieu aisé, se fait courtisane des puissants de ce monde, alors que Moll, née en prison d’une mère voleuse, doit se contenter de mariages successifs avec des petits bourgeois qui, à leur mort, ne lui laissent souvent presque rien pour s’en sortir, la condamnant, l’âge venant, à la délinquance… Moll Flanders est certes un roman critique avec la société de son temps dans laquelle on pouvait être condamné à mort pour un simple vol, mais il s’agit aussi d’un roman d’aventures car les heurs et malheurs de Moll ne nous laissent guère de répit : intrigues d’alcôve, mariages, accouchements (pas toujours souhaités !), scènes de vol à l’étalage et de poursuites, séjour en prison, péripéties en mer et en Virginie…
NB : En guise d’avertissement pour les auditeurs qui pourraient être surpris par la structure de ce roman, citons la préface de Marcel Schwob (1867-1905) : « Il me reste à dire quelques mots de ma traduction. Je sens qu’elle est bien imparfaite, mais elle a au moins un mérite : partout où cela a été possible, les phrases ont conservé le mouvement et les coupures de la prose de de Foë. J’ai respecté la couleur du style autant que j’ai pu. Les nonchalances de langage et les redites exquises de la narratrice ont été rendues avec le plus grand soin. Enfin j’ai essayé de mettre sous les yeux du lecteur français l’œuvre même de Daniel de Foë. » et observons que le roman se compose d’une seule et unique partie, sans aucun découpage, et qu’afin d’offrir un meilleur confort d’écoute, l’enregistrement a été scindé en chapitres d’une durée moyenne de 30 à 40 minutes…
Illustration pour l’édition new-yorkaise (éd. George D. Sproul) de Moll Flanders, 1903.
Licence Creative Commons
Écouter un extrait : Chapitre 01.
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DEFOE, Daniel – Lady Roxana, Ou L’Heureuse Maîtresse

Donneuse de voix : Christine Sétrin | Durée : 13h 56min | Genre : Romans

Lady Roxana
« Je croyais que la femme était un être libre, aussi bien que l’homme ; qu’elle était née libre, et que, si elle savait se conduire convenablement, elle pouvait jouir de cette liberté avec autant de profit que le font les hommes. [...] La véritable nature du contrat matrimonial n’était, en somme, rien autre chose que l’abandon de liberté, des biens, de l’autorité, de tout, à l’homme, et la femme n’était plus véritablement dès lors qu’une simple femme à tout jamais, c’est-à-dire une esclave. »
Ce roman de Defoe, souvent qualifié de protoféministe, écrit en 1724, présente sous un style de narration autobiographique les aventures de cette femme qui, après avoir été abandonnée avec ses cinq enfants par son « sot » de mari parti courir le monde, deviendra une courtisane pour échapper à la misère…
Traduction : B.H.G. de Saint-Heraye (1845-1913).
Illustration : The Fortunate Mistress, Daniel Defoe, édition de 1908, University Press & John Wilson, New York (Source : Project Gutenberg).
Licence Creative Commons
Écouter un extrait : Notice sur Daniel Defoe.
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DEFOE, Daniel – Robinson Crusoé

Donneuse de voix : Pomme | Durée : 23h 40min | Genre : Romans

Pied gris
LE livre à emporter sur une île déserte !
Le SEUL roman à garder, préconisait Rousseau…
La peur d’être seul, la peur de retrouver les hommes (voir l’énigmatique empreinte d’un pied !), le bonheur d’être seul, le bonheur de retrouver des hommes, autant de rêves universels qui expliquent le foudroyant succès du roman, de sa parution en 1719 jusqu’à nos jours.
Traduction de Pétrus Borel (1809 – 1859).
Écouter un extrait : Préface.