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vendredi 28 octobre 2016

La Reine des Amazones !

La Reine des Amazones

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En quête de la Toison d’Or, Jason et les Argonautes débarquent sur une île sans hommes. Sur le rivage, sur le quai, dans les rues, une foule se presse, et parmi ces gens, pas un seul homme, jeune ou vieux. Que des femmes. Des filles en pagaille. Stupeur des Argonautes. Jason, lui, ne s’en émeut pas. Hercule non plus.
N’oublions pas que ces faits sont chantés par un poète grec, Apollonius de Rhodes, qui a vécu dix mille ans après. Qu’en sait-il ? Seulement les grands traits. Il invente les détails en se fiant à sa muse, c’est à dire selon sa réalité. Il parle de navire, et d’île. Il s’inspire de l’Odyssée, qui n’est qu’une vaste blague, mais il l’ignore.
Son poème crée le mythe. A nous aujourd’hui de faire parler le poème, de restaurer le mythe et de nous en régaler sans modération. Je laisse à Héraklèsle soin de nous conter les dessous de cette histoire.
« Avant le départ, avant même l’ouverture du chantier du strato-croiseur Argos, Héra la Grande Déesse m’est apparue. Mon nom est Gloire à Héra, je suis à jamais son fidèle serviteur. Voici ce qu’elle avait à dire :
– Hercule, noble guerrier, mon vassal fidèle, le temps vient que les femmes quittent le pouvoir. Pendant de longs millénaires, nous avons régné sur un monde de femmes, où seules les femmes étaient citoyennes, où les hommes étaient à leur service, et aussi à leur merci.
Nous avons géré cette planète d’une poigne de fer et d’une peau de velours. Nos ordres ont été vos seuls désirs; nous plaire, votre seule ambition. Mais à présent, vous les hommes devez sortir de votre dépendance à notre égard. Toi, Hercule, tu fais partie de mon plan, héros né pour ma gloire. Seuls les héros mâles peuvent montrer la voie aux petits hommes craintifs.

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Le monde a connu le grand Rama, que les Grecs appellent Dyonisos, et que les Brahmanes appellent Prince Charmant. Il est venu pour rétablir l’harmonie entre hommes et femmes. Il est mort sans y parvenir. Son rôle historique fut d’adoucir nos moeurs pour vous permettre de raffermir les vôtres. Un passage de relais. Votre tour est venu, je dois m’effacer pour que votre règne arrive.
Mais son croiseur royal, la Toison d’Or, doit ramener en triomphe le Titan Prométhée, libéré de ta main. Aussi ne crois pas que mon blanc-seing suffise. Tu rencontreras sur ta route un ennemi implacable, Hippolyte reine des Amazones. Elle seule connaît la cachette de la Toison d’Or. Il faut absolument te la concilier. Inutile de chercher à éviter ses terres, toutes les plaines scythiques sont sous son contrôle, et tous les clans de guerrières de l’Oural sont ses vassales.
Si votre croiseur Argos peut aisément survoler ses lignes sans s’arrêter, vous ne pourrez accéder à La Toison d’Or que si la Reine vous y autorise. Souviens-toi à quel point une alliance avec elle est capitale dans ce travail. Ne l’oublie jamais. »

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Le secret de l’île sans hommes

Ses paroles saintes sont gravées dans mon coeur. J’entretins aussitôt Jason de cette étape nécessaire. Lui qui avait prévu un vol sans escale jusqu’à l’Oural, il a mis de l’eau dans son retsina.Le croiseur Argos se posera donc chez la Reine des Amazones. Mais nous n’allons pas nous jeter dans la gueule des louves sans garantie de succès. Nous sommes convenus d’une stratégie simple, mais imparable.
Quand notre croiseur Argos s’est rapproché du sol terrestre, les Amazones ont été surprises par une série de bombes incendiaires. Argos possède une batterie d’armes aussi variées que radicales. Il y a là toute la panoplie qu’on appelle l’arsenal des dieux, livrées aux mains expertes des jumeaux Castor et Pollux.
En une minute, l’astroport de la Reine Hippolyte est en cendres; dans la minute qui suit, le magasin général, le pôle industriel et le centre de télécoms ne sont que ruines fumantes. Trois minutes ont suffit pour réduire à l’impuissance la Reine et toutes ses Amazones. Elles sont à notre merci, elles se pressent en foule sur nos pas, et nos vigoureux Argonautes se font un plaisir d’en donner à toutes ces chiennes en chaleur. 
Pour être des Amazones dressées à massacrer le mâle, elles n’en sont pas moins des femelles en manque. Sur des fesses tendues, des seins dardés, des verges vengeresses, le vin d’orge coule à flot, à bouche-que-veux-tu, et le reste. L’orgie est si farouche que je crains pour la santé des hommes, sous ces goules sans nombre. Vaincre par les armes pour être vaincu par l’amour ? Pas question ! Avec Orphée et quelques autres, je n’ai pas pris part à ces agapes. Il faut savoir raison garder dans la tempête.
Toute la nuit j’ai veillé sur Argos dont les abords étaient sécurisés par trois guerriers mitrailleurs, tandis qu’Orphée et Iphiclus aidaient les Argonautes à s’extraire des grappes de louves. Aucun de nous n’y est allé de main morte. Ces harpies en cohorte appellent la manière forte.

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Au matin, tous les hommes ont regagné le bord. Vers midi, Hippolyte se présente. Elle vient offrir à Jason la clé de la ville avec celle de son coeur. Il refuse les deux net. Son destin l’appelle ailleurs. A ces mots durs, la reine se jette à ses pieds. Elle supplie son vainqueur d’épargner les Amazones et de ne pas transformer sa province en bain de sang. Jason n’en fera rien si Hippolyte l’aide à retrouver La Toison d’Or. » (source)
Héraklès est modeste, il minimise son rôle. Mais il avait vu juste. Le plan d’Hippolyte était inspiré par Vénus. Les Argonautes ont engrossé un maximum d’Amazones pour repeupler la colonie. Ensuite, trop épuisés par les étreintes, ils auraient dû se laisser prendre, pour que les Amazones les grillent au barbecue, selon leur tradition de mantes religieuses.
Sans l’efficacité d’Hercule et d’Orphée, l’expédition s’arrêtait ici. Le croiseur Argos ne quittait plus cette terre maudite, faute d’Argonautes. Et Jason lui-même aurait grillé avec les autres. Héraklès n’en tire pas orgueil, il remercie Héra de l’avoir si bien conseillé, et s’endort dans les flancs d’acier d’Argos, loin de Vénus et de ses sortilèges. Et les Argonautes du passé deviennent les astronautes du futur.

Carnac et Karnak !

                                        

Il est des noms de lieux qui se ressemblent, sans qu’on s’en étonne outre mesure. En plus des noms, si les lieux se ressemblent aussi, on se pose des questions. 
 
Carnac en Bretagne et Karnak en Egypte font partie de la première catégorie : leur nom se ressemblent si bien qu’ils n’en font qu’un. Mais tout le monde vous dira que les lieux sont bien différents.
 
Il est vrai que le rude soleil d’Egypte est loin du crachin breton. Pourtant, le saviez-vous ? on trouve des palmiers en Bretagne, tout pareils à ceux d’Egypte. Et la ressemblance ne s’arrête pas là. Voyons ce qu’en dit Wikipédia :

Le complexe religieux de Karnak —abusivement appelé temple de Karnak ou tout simplement Karnak— comprend un vaste ensemble de ruines de temples, chapelles, pylônes, et d’autres bâtiments situés au nord de Thèbes, aujourd’hui la ville de Louxor, en Égypte, sur la rive droite du Nil. 
Le complexe de Karnak, reconstruit et développé pendant plus de 2 000 ans par les pharaons successifs, de Sésostris Ier au Moyen Empire à l’époque ptolémaïque, s’étend sur plus de deux km². Composé de trois enceintes, il est le plus grand complexe religieux de toute l’Antiquité
 
 
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Sur le même mode chiant-mais-vrai, j’ai pondu ce pastiche :  Le complexe religieux de Carnac —abusivement appelé alignements mégalithiques de Carnac ou tout simplement Carnac— comprend un vaste ensemble de menhirs, de cromlechs, d’allées couvertes et de dolmens situés à Carnac, dans le Morbihan, en Bretagne. 
 
Le complexe de Carnac, reconstruit et développé pendant plus de 4 000 ans par les grands druides successifs, s’étend sur plus de huit km². Composé de quatre alignements principaux comptant plus de mille menhirs et autres édifices religieux, il est le plus grand complexe religieux de toute l’Antiquité.
 
 
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Je puis certifier que tous les mots du pastiche sont exacts, et nous renvoient à une évidence. Si Karnak était la première et la plus vaste université sacrée d’Egypte, Carnac fut la première et la plus vaste université druidique de Bretagne.
 
Peut-on y voir un hasard ? Non, puisqu’il n’existe pas. Il faut y voir une filiation.
 
Le Musée du Louvre lui aussi ouvre des succursales en France et dans le monde, car son autorité artistique a fait de lui une marque, un label de goût et d’excellence. 
 
Je crois que l’université druidique de Carnac en Bretagne pré-celtique fut longtemps la seule source d’éducation dans l’Europe redevenue sauvage
 
Les jeunes gens fortunés venaient de toute l’Europe y étudier les préceptes, les théorèmes, les lois, la marche des astres, le chant sacré, la transe, et autres doctes sapiences de la Vieille Religion.
 
N’en soyez pas surpris, il s’est passé exactement la même chose, longtemps après, en Egypte. A l’époque pré-celtique, des druides et des savants de l’actuelle Bretagne sont allés ouvrir une succursale en Egypte actuelle, et cette succursale, au fil du temps, est devenue la plus célèbre université antique, Karnak, qui a conservé le nom de l’université fondatrice : Carnac.
 
Et Carnac, justement ? Pourquoi l’a-t-on oubliée ? Le Celte était une langue déjà antique dans l’Antiquité. Issu en droite ligne de la langue divine des Hyperboréens, la langue celtique originelle a été longtemps considérée comme sacrée, la langue initiatique par excellence.
 
Pour supporter cette qualité, le Celte devait rester langue orale. Dans la conception sacrée en effet, l’écrit est vil, il souille le pouvoir sonore de la parole, le timbre et la couleur de la voix.
 
 
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Les druides, comme les oulémas, usaient toujours du par-coeur et faisaient apprendre des milliers de vers magiques et de formules scientifiques à leurs élèves. Qui, à leur tour, devaient s’engager à ne point écrire un mot de cette éducation. Ou pour mieux dire, de cette initiation. Tel est la pratique du secret.
 
Puisque le Celte ne s’écrivait pas, nous avons oublié cette langue, son vocabulaire, sa grammaire, son accent. Nous n’avons plus que le breton pour nous guider. D’autre part, nous ne possédons aucun document précis et détaillé sur la vie et les moeurs des Celtes et de leurs druides.
 
La seule source celtique vient d’Irlande, c’est le corpus légendaire de LughCuchulainn et leurs pairs, une épopée passionnante mais trop courte… Sinon il faut se diriger vers Rome et son plus fameux général, Jules César, qui a conté par le menu ses campagnes militaires pour annexer les Gaules à l’Empire Romain.
 
Seulement César n’est pas objectif. Il rabaisse ses ennemis Gaulois, il en fait des bêtes féroces sans religion, des guerriers repoussants et barbares, et dépeint leurs druides comme de tristes sires pratiquant sans pitié ni mesure toutes sortes de sacrifices, y compris le sacrifice humain.
 
Amusant de voir César s’indigner d’une pratique si courante chez lui à Rome ! Les victimes des fauves ou des gladiateurs dans les arènes, est-ce en Bretagne que ça se passait ? Je crois que non.
 
Bref, nous n’avons comme source détaillée que le journal de campagne d’un général arriviste et politique, plein d’ambitions impériales, qui tenait à donner au Sénat tous les gages de son héroïsme et du bien-fondé de sa guerre de conquête.
 
Car les sénateurs romains, comme tous les êtres cultivés du bassin méditerranéen, savaient très bien à quoi s’en tenir sur la Celtie, ses universités, ses druides, son raffinement, sa mode, son orfèvrerie, sa ferronnerie, son art martial et ses chants magiques.
 
 
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La plupart d’entre eux avaient fait leurs études à Carnac et à Karnak, ils avaient pu apprécier le savoir et la noblesse des druides. Pour eux, les massacres de Jules César avaient quelque chose de choquant, un sacrilège. D’où le dénigrement et les mensonges du général sans scrupule. 
 
En l’absence de documentation fiable, il nous reste les noms de lieux, les pierres polies par le temps, et les rêves qui les animent.

Histoire secrète de l’aviation antique !



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Depuis les tapis volants des Mille et Une Nuits jusqu’aux roues ardentes du prophète Ezéchiel, notre passé raffole des voyages aériens. On ne compte plus les mythes et légendes où l’on voit voler des hommes, des djinns, des balais, des chars et des tapis, tous récits généralement relégués au rayon des fariboles.
On nous fait croire que nos lointains ancêtres, tous pays confondus, passaient leur temps à raconter des mensonges, juste pour nous induire en erreur. Et qui plus est, ils auraient tous raconté les mêmes mensonges, histoire de nous mettre dedans.  
Quel culot !! Soit les historiens sont des cuistres, soit ils nous jouent du violon. Soit les deux. Couvrons-les d’opprobre. Ils ne méritent que des baffes. 
Les machines volantes antiques sont une réalité, nous le savons tous. Sauf les historiens.

 Jung et les soucoupes volantes

Jung, qui avait l’avantage de vivre à la naissance des « plus lourds que l’air », admet sans souci l’existence des OVNIs. Ce cher Jung se montre tout à fait pertinent, comme toujours. Des deux initiateurs de la psychanalyse, pourquoi n’a-t-on suivi que le malade mental ? Parce qu’il ressemble à la moyenne des praticiens.

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Voici ce que Jung le sain d’esprit écrit au sujet controversé des soucoupes volantes :
« L’apparente absence de pesanteur des soucoupes volantes est certes une histoire bien difficile à digérer ; mais, se dit-on, notre physique moderne a fait récemment tant de découvertes qui touchent au miracle ! 
Pourquoi des habitants plus avancés d’autres planètes ne pourraient-ils pas avoir trouvé le moyen de supprimer la pesanteur et d’atteindre la vitesse de la lumière ou même davantage ? La physique nucléaire a créé dans les cerveaux des profanes une incertitude de jugement qui dépasse de très loin celle des physiciens, et qui fait apparaître comme possibles des choses qu’on aurait jugées stupides et exagérées il y a très peu de temps encore. Les soucoupes volantes peuvent donc facilement être interprétées comme un nouveau miracle de la physique et être accréditées comme telles.
Je me rappelle ici non sans malaise l’époque à laquelle j’étais persuadé que quelque chose qui était plus lourd que l’air ne pouvait pas voler ; peu de temps après je dus avec une certaine gêne me rendre à l’évidence. » (source)

Chine : voitures volantes…

La mythologie chinoise parle d’un peuple légendaire, les Chi-Kung ou Jigung, qui se déplaçaient dans des « voitures aériennes » (source) 
Au 17e siècle, des missionnaires Jésuites ont réussi à se procurer un ancien texte chinois intitulé « Documents des savants ».
On y apprend que Chan Heng, grand astronome et ingénieur de la dynastie des Han, confectionna un « oiseau en bois » dont le ventre renfermait un mécanisme lui permettant de voler sur près de 1,5 km.

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Un autre livre écrit vers 320 par l’alchimiste et mystique Ho Hung semble quant à lui décrire des hélices : « Certains ont fabriqué, avec le bois du jujubier, des voitures volantes pourvues de lanières de cuir reliées à des lames en rotation, qui mettent la machine en mouvement. » (source)
A première vue, la Chine semble être à l’origine de l’aéronautique moderne grâce à l’invention de la poudre à canon. Les anciens Chinois savaient aussi comment enfermer la poudre dans un tube.

Fusées à étages

La poudre chinoise sait aussi propulser des fusées ou des boulets.
« Les Chinois ont appliqué la propulsion par fusée à toutes sortes de flèches, de grenades et même de bombe en fer très semblables aux nôtres.
On leur attribue la fabrication, au 11e siècle, de la première fusée à deux étages. Elle est décrite comme un « dragon de feu » qui, tout en volant, mettait le feu à des flèches et les crachait par la gueule. »  (source)
« En 1232, les habitants de Kaïfeng repoussèrent les Mongols grâce au « tonnerre qui secoue le ciel ».
C’était une bombe en fer qu’une chaîne projetait au milieu des ennemis, ainsi qu’à des « flèches de feu volant » qui semèrent la pagaille dans la cavalerie mongole. » (source)
La propulsion à réaction et nos fusées à étages trouveraient donc ici leur source ? Encore des inventions chinoises ? À moins qu’il ne faille chercher une origine plus lointaine encore… Car plusieurs témoignages montrent que des bombes et la poudre à canon étaient en usage du temps du Christ … et même bien avant.

L’arsenal de Rama 

Au 3e siècle, un certain Marcus ou Marc le Grec écrivit Liber ignium, un livre où il explique comment « obtenir une poudre explosive en mélangeant une livre de soufre, deux de charbon de bois et six de salpêtre. » (source) On peut aussi trouver trace d’armes explosives dans une antiquité beaucoup plus lointaine. L’arsenal effroyable développé par l’Empire de Rama, plusieurs millénaires avant notre ère, se passe de commentaire. Et encore avant ça, c’était pire sur le plan des armes de destruction massive. 
Le même empire est connu pour ses engins volants appelés vimanas ou pushpakas, dont les descriptions évoquent furieusement des avions et des fusées.
Certains textes indiens, comme le Mahabharata, décrivent même des engins sphériques très comparables aux OVNIs. Une abondante littérature décrit les modes de propulsions et les types de moteurs qui équipaient ces ovnis très antiques.

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Les lignes de Nazca

Mais le vol et l’aviation antiques n’ont pas été le monopole de l’Asie. On en trouve des traces éloquentes en Amérique. Au Pérou, des lignes tracées depuis des millénaires sur le plateau de Nazca attirent l’attention de tous les curieux… même si bien peu d’archéologues occidentaux s’y intéressent. 
Ne dirait-on pas que ces lignes et ces figures ont été tracées seulement pour être vues du ciel ? Faut-il y reconnaître des signaux et des indications à l’intention de voyageurs de l’espace ?
En tout cas, non loin de là, la montagne a été arasée et aplanie pour former une longue piste plane qui évoque une piste d’atterrissage.
Du Moyen-Orient jusqu’en Chine, tout au long de l’itinéraire suivi par les armées de Rama le Conquérant, on trouve de curieuses montagnes tronquées que la tradition appelle des Trônes de Salomon. Elle affirme que ce magnifique empereur y posait son engin volant lorsqu’il se déplaçait sur ses terres. Mais de qui Salomon tenait-il son avion ?
Ai-je écrit que Jung vivait à l’époque de la naissance des machines volantes ? Je me suis gouré grave. Elles existaient bien avant !

L’ingénieur Dédale

« Dédale fut l’un des premiers ingénieurs aéronauticiens ; il fabriqua des ailes pour son fils Icare qui, ayant poussé trop haut son planeur, tomba dans la mer qui porte aujourd’hui son nom.
On aurait tort de croire que l’histoire de Dédale n’est qu’une fable. Ses collègues, les ingénieurs de Knossos, construisirent les chutes d’eau à forme parabolique afin de respecter exactement le cours naturel de l’eau ; or la réalisation d’un pareil profilage exige des siècles de savoir scientifique. Le profilage est en outre essentiel en aéronautique, cet art où excellait Dédale. »  (source)
Il est à noter que les connaissances hydrauliques des civilisations très anciennes apparaissent beaucoup plus poussées qu’on pourrait s’y attendre. Ainsi, les Romains n’ont réussi à préserver qu’une très faible partie des connaissances de leurs prédécesseurs, les Etrusques(source)
Ajoutons que les Etrusques avaient déjà perdu une grande partie des connaissances atlantes. Plus près de nous, des témoignages surprenants jaillissent au détour des ouvrages les plus doctes.

Machines volantes au 13e siècle

Roger Bacon a écrit : « Des machines volantes comme celle-ci existaient jadis, on en fait même de notre temps ». De quelle voiture volante parle-t-il ? On dirait qu’elle est encore sous ses yeux ! « Phrase singulière puisqu’elle affirme, d’une part, que les engins volants étaient une réalité lors d’une époque révolue ; et d’autre part, qu’ils existaient à l’époque de Bacon. Ces deux éventualités peuvent sembler saugrenues ; pourtant, l’histoire est remplie de chroniques sur les aéronefs des siècles passés. » (source) 

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Tout comme le sage Platon en son temps, le moine Bacon n’avait rien d’un fantaisiste…  Faut-il en conclure que le grand Léonard de Vinci n’est pas du tout l’inventeur des nombreuses machines volantes dont il a fait la description ? 
Peut-être en a-t-il vu une de ses yeux, si elles existaient deux siècles plus tôt ?  De toutes façons, les gravures, peintures ou sculptures d’antiques avions ne manquent guère dans les anciennes cultures. Une part décidément importante de notre histoire a été dissimulée par d’épais écrans de fumée. Intérêts politiques, raisons religieuses… 
Ce qui fit dire à Jean-Jacques Rousseau : « La falsification de l’histoire a fait plus pour méconduire les hommes que n’importe quelle autre chose de l’humanité. » Cette histoire archi-bidonnée, comment y croire encore ?
Tâchons de faire plutôt confiance aux mythes, qui pour avoir été méprisés en ont été moins falsifiés. Quand les historiens bidouillent, les conteurs font œuvre sacrée de transmission.
Dans le doute, histoire officielle ou mythe contesté doivent l’une comme l’autre être délicatement dégraissés, décryptés, décodés, détordus, démêlés, déshabillés, démasqués avant d’être dégustés sans modération.

La « Main Noire » !

La « Main Noire » et le déclenchement de la Première Guerre Mondiale


En mai 1911, une dizaine d’hommes en Serbie ont formé la société secrète appelée « la Main Noire ». Les premiers membres figurent le colonel Dragutin Dimitrijevic, le chef du Département du renseignement d’état-major serbe, le major Voja Tankosic et Milan Ciganovic.
L’objectif principal de la Main Noire a été la création de la Grande Serbie par le moyen de la violence.Son objectif déclaré était : « Pour réaliser l’idéal national, l’unification de tous les Serbes. Cette organisation préfère l’action terroriste aux activités culturelles, elle va donc rester secrète ».


Dragutin Dimitrijevic « alias » Apis

Dragutin Dimitrijevic, qui a utilisé le nom de code, Apis, s’est imposé comme le leader de la Main Noire. En 1911, il a envoyé un membre de sa société secrète afin d’assassiner l’empereur Franz Josef d’Autriche-Hongrie. Lorsque cela a échoué, Dimitrijevic a tourné son attention vers le  général Oskar Potiorek, gouverneur des provinces autrichiennes de Bosnie-Herzégovine.
Dimitrijevic a recruté Muhamed Mehmedbašić afin de tuer Potiorek avec un poignard empoisonné. Cependant, Mehmedbašić est retourné à Belgrade après avoir échoué à réaliser la tâche.


Dessin de l’époque représentant l’attentat au moyen d’une dague empoisonnée.

En 1914, il y avait environ 2.500 membres de la Main Noire. Le groupe était principalement composé de jeunes officiers, mais aussi elle incluait des avocats, des journalistes et des professeurs d’université. Environ 30 d’entre eux ont vécu et travaillé en Bosnie-Herzégovine.
Trois membres du groupe de la Main Noire, Dragutin Dimitrijevic, Milan Ciganovic, et le major Voja Tankosic, avaient  décidé que l’archiduc Franz Ferdinand devrait être assassiné.
Dimitrijevic était préoccupé par l’héritier du trône austro-hongrois et sur les plans de Ferdinand d’accorder des concessions aux Slaves du Sud. Dimitrijevic craignait que si cela se produisait, un Etat serbe indépendant serait plus difficile à réaliser.
Quand Dragutin Dimitrijevic a entendu dire que l’archiduc François-Ferdinand avait l’intention de visiter Sarajevo en Juin 1914, il a envoyé trois membres du groupe de la Main Noire, Gavrilo Princip, Nedeljko Cabrinovic et Trifko Grabez de la Serbie pour l’assassiner.


Grabez (1895-1918), Cabrinovic (1895-1916) et Princip (1894-1918). 

Nikola Pasic, le Premier ministre de Serbie, a entendu parler de l’intrigue et a donné des instructions pour que les trois hommes soient arrêtés.
Cependant, ses ordres n’ont pas été mises en œuvre et l’archiduc Franz Ferdinand a été assassinéPlusieurs membres du groupe de la Main Noire interrogés par les autorités autrichiennes ont affirmé que trois hommes de la Serbie, Dragutin Dimitrijevic, Milan Ciganovic, et le major Voja Tankosic, avaient organisé le complot.
Le 25 Juillet 1914, le gouvernement austro-hongrois a exigé que le gouvernement serbe arrête les hommes pour qu'ils subissent leur procès à Vienne.
Le 25 Juillet 1914, Nikola Pasic, le Premier ministre de Serbie, a déclaré au  gouvernement austro-hongrois qu’il était incapable de remettre ces trois hommes comme cela , car ce « serait une violation de la Constitution de la Serbie et contre son code de loi ».
Trois jours plus tard,  le gouvernement austro-hongrois déclare la guerre à la Serbie.
Pendant les deux premières années de la Première Guerre mondiale, l’armée serbe a subi une série de défaites militaires. Nikola Pasic, qui a blâmé la Main Noire pour la guerre, décida de dissoudre l’organisation, en décembre 1916.


Dragutin Dimitrijevic et plusieurs des dirigeants de la Main Noire furent arrêtés et exécutés l’année suivante.
Ainsi finit une organisation d’hommes de mains, digne du crime organisé, aux services directs des Illuminatis.
Par leur geste assassin, les  criminels de la Main Noire ont permis aux Rotschilds d’encaisser des milliards de dollars, tout en consolidant la puissance politique et financière de l’Empire Britannique. Le Nouvel Ordre Mondial  prenait forme en légitimant les investissements des propriétaires de la Federal Reserve Bank , aux États-Unis d’Amérique.


En savoir  plus sur la Main Noire ?


Le sceau de la Main Noire

La Main Noire

Dans mes recherches sur l’origine des Illuminatis et des sociétés secrètes, j’ai découvert beaucoup de choses sur la Main Noire, voici plus d’informations. Le groupe connu comme la Main Noire a été formé le 6 Septembre 1901 dans le but d’unir les Serbes à travers les Balkans dans un seul pays. Il s’agissait d’une organisation terroriste depuis le début qui a effectué ses premiers assassinats politiques en mai 1903. Ils étaient responsables de la mort du roi et de la reine impopulaire de la Serbie qui a voulu renforcer les liens avec l’Empire austro-hongrois.
Cinq ans plus tard , en 1908 , immédiatement après l’annexion de la Bosnie voisine de l’Autriche , un groupe de Serbes de haut rang  fondèrent  une société semi- secrète appelée Narodna ( La Défense nationale) .
Son but était de libérer tous les Serbes sous contrôle austro-hongrois, mais, à défaut d’obtenir le soutien de la Russie, il a été contraint de limiter ses activités à l’éducation et la propagande.
Insatisfait de cette approche passive en mai 1911, un certain nombre d’hommes dans Narodna ont décidé de former un groupe dissident avec un ordre du jour plus actif et terroriste.
Sous la direction de M. Dragutin Dimitrijevic, ils se  donnèrent le nom de « Ujedinjenje ili Smrt » ( unification ou la mort ), mieux connu comme  étant la Main Noire .

L’utilisation de l’influence et du réseau de l’organisation 

La Main Noire a connu une relation heureuse avec le gouvernement serbe jusqu’en 1914 lorsque l’organisation a estimé que le Premier ministre ne faisait pas assez pour garantir les intérêts de la Serbie à la suite des guerres balkaniques. C’est à ce moment que Dragutin Dimitrijevic a décidé de cibler l’archiduc Franz Ferdinand pour assassinat. L’archiduc avait été tué à Sarajevo en Juin 1914 et par conséquent le monde s’est retrouvé en guerre.

Dragutin Dimitrijevic

Aussi connu sous le nom de code « Apis », Dragutin Dimitrijevic , le commandant de la Main Noire est né en Serbie en 1877. Après avoir quitté l’Académie militaire de Belgrade, il a immédiatement été recruté dans l’état-major général de l’armée serbe où il s’est spécialisé dans le terrorisme et a été promu au grade de capitaine.


Photo de groupe d’officiers serbes juste avant la Grande Guerre. Dragutin Dimitrijevic se trouve en bas à droite.


En 1903, lui et un groupe d’officiers subalternes  avaient planifié et exécuté l’assassinat d’Alexandre, le roi impopulaire de la Serbie, et son épouse, la reine Draga . Le Parlement serbe a lui salué comme « le sauveur de la patrie» et il a été nommé professeur de tactique à l’Académie militaire . Pendant la guerre des Balkans , il a été responsable de plusieurs victoires serbes , mais sa principale préoccupation était de libérer la Serbie de la domination austro-hongroise. Il utilisa  le nom de code « Apis », il est devenu chef de l’organisation secrète connue sous le nom « La Main noire » et prévu un certain nombre d’assassinats politiques, y compris, en 1911, une tentative infructueuse sur l’empereur Franz Joseph d’Autriche.


Certains des membres de la Main Noire, Apis et Tankosic vu couché.

Dimitrijevic tourna plus tard, son attention vers  l’archiduc François-Ferdinand , successeur de l’Empereur, et en 1914, était responsable de l’assassinat de l’archiduc à Sarajevo , un événement qui a mené au début de la Première Guerre mondiale. L’armée serbe a commencé la guerre avec une série de défaites et Nikola Pasic, le Premier ministre serbe , accusant la Main Noire  du déclenchement de la guerre , a décidé de dissoudre l’organisation. Les autres, Dimitrijevic et plusieurs des dirigeants ont été arrêtés et traduits en justice pour trahison. Ils ont  été reconnu coupables et exécutés le 11 Juin 1917.



Voja Tankosic

Il a été tout en servant comme major dans l’armée serbe, Voja Tankosic et a  sympathisé avec Dragutin Dimitrijevic . Il faisait partie du groupe responsable de la mort du roi Alexandre et a ensuite été nommé à titre de commandant de l’Académie de guérilla de la Serbie à Nis .
Il  partagea  la volonté de Dimitrijevic pour une Serbie libre, puis il le rejoint dans la tentative infructueuse d’attentat sur la vie de l’empereur Franz Joseph et fut l’un des fondateurs de la Main Noire. Il a joué un rôle considérable dans la planification de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo et quand la guerre a éclaté , il a servi dans l’armée serbe. Il a été tué au combat en 1915.

Histoire et naissance

La Main Noire a été fondée le 6 Septembre 1901. La première réunion des conspirateurs était aussi dans la même année . Aussi présents : capitaines Radomir Arandjelovic, Milan F. Petrović , et Dragutin Dimitrijevic, ainsi que lieutenants Antonije Antic, Dragutin Dulić, Milan Marinkovic et Nikodije Popović.  Ils ont fait un plan pour tuer le couple royal : le roi Alexandre I Obrenović et la reine Draga. L’anniversaire de la reine Draga était le 11 septembre, et en l’honneur de cette occasion, on se prépare à tenir une fête au palais Kolarac. Les policiers enquêteurs trouvèrent facilement les principales armes de l’assassinat et les noms de ceux qui avaient choisis d’organiser l’assassinat réussi du roi Alexandre Ier de Serbie et de son épouse Draga .
Ils confirmèrent que c’était bien  le capitaine Dragutin Dimitrijevic , qui avait personnellement dirigé le groupe d’officiers de l’armée qui a tué le couple royal dans le Vieux Palais à Belgrade dans la nuit du 28/29 Mai 1903 et qu’il était aussi le chef de la main Noire .



Les funérailles du couple royal, en 1903... Remarquez le positionnement de la croix.

Le 8 Octobre 1908, deux jours seulement après que l’Autriche annexa la Bosnie -Herzégovine, de nombreux hommes, certains d’entre eux ministres serbes de haut rang , fonctionnaires et généraux , tinrent une réunion à la mairie de Belgrade. Ils ont fondé une semi- société secrète, Narodna ( Défense nationale ) qui a donné l’idée d’une Grande Serbie, de l’attention et une organisation. Le but du groupe était de libérer les Serbes du contrôle de l’Autriche-Hongrie.
Ils ont également entrepris la propagande anti-autrichienne et engagèrent  des espions et des saboteurs organisés à fonctionner dans les provinces de l’empire . Des Groupes satellites ont été formés en Slovénie, la Bosnie, l’Herzégovine et l’Istrie .

Le groupe bosniaque fut fondé sous le nom de Mlada Bosna ( Bosnie jeunes ). En 1909 , l’Autriche fait pression sur le gouvernement serbe pour  mettre fin à leur insurrection anti-autrichienne. L’Empire  Russe n’était pas prêt à supporter entièrement la Serbie si des hostilités devaient dégénérer, aussi Belgrade a été contraint de se conformer à contre-coeur. Dès lors, Narodna se concentre sur l’éducation et la propagande au sein de la Serbie, en essayant de mode elle-même comme une organisation culturelle. La Main Noire a été formée lorsque dix hommes se sont rencontrés le 9 mai 1911 à former Ujedinjenje ili Smrt ( unification ou la mort ), mieux connu comme la Main Noire.

La Croix Rituelle de la Main Noire


Remarquez le crâne et les os en croix… symbole de Skull and Bones. Ce symbole relie la Main Noire directement aux Illuminati et au nazisme.

La Croix Rituelle doit être placée au centre de la table de discussions…ou aux funérailles d’un membre.Elle est présente aussi lors des initiations. 
En 1914, il y avait plusieurs centaines de membres , peut-être autant que 2500. De nombreux membres étaient des officiers de l’armée serbe. L’objectif déclaré du groupe était la création d’une Grande Serbie, par l’usage de la violence, si nécessaire. Les guérilleros formés et des saboteurs de la Main Noire organisèrent des assassinats politiques planifiés en véritables professionnels de l’époque.


Exemples d'assassinats politiques très connus

La Main Noire a été organisé au niveau local dans des cellules de 3 à 5 membres, supervisés par des comités de district et par un comité central à Belgrade, dont le Comité exécutif de dix membres a été conduit , plus ou moins , par le colonel Dragutin Dimitrijevic ( également connu sous le nom Apis ). Pour assurer le secret , les membres savaient rarement beaucoup plus que les membres de leur propre cellule et une qualité supérieure au-dessus.
Les nouveaux membres ont juré « Je (…) , en entrant dans la société , ne jure par le soleil qui brille sur moi, par la terre qui me nourrit, par Dieu, par le sang de mes ancêtres , par mon honneur et par ma vie, qu’à partir de ce moment et jusqu’à ma mort , je vais servir fidèlement la mission de cette organisation et que je dois en tout temps être prêt à assumer pour elle tout sacrifice. , je jure par Dieu, de mon honneur et de ma la vie, que je  vais  inconditionnellement mettre à exécution toutes ses commandes et ses ordres.
Je jure par mon Dieu, de mon honneur et de ma vie, que je garderai en moi tous les secrets de cette organisation et les emporterai avec moi dans ma tombe. Que Dieu et mes frères dans cette organisation soient mes juges si, à chaque fois que je dois sciemment échouer ou briser ce serment ».


Table de discussions autour de bonnes bouteilles. Le prince  Alexandre est à gauche, à table.

La Main Noire a repris les actions terroristes du Narodna , et a travaillé délibérément à occulter toute distinction entre les deux groupes , la négociation sur le prestige et le réseau de l’ancienne organisation . Les membres de la Main Noire ont occupé des postes gouvernementaux importants dans l’Armée, et le prince héritier Alexandre était un partisan enthousiaste et les a financé. Le groupe a maintenu une influence constante sur les nominations et la politique du gouvernement de Serbie. Le gouvernement serbe a été assez bien informé des activités de la Main Noire. Les relations amicales avaient assez bien refroidi en 1914. La Main Noire était mécontente du Premier ministre Nikola Pašić. Ils pensaient qu’il n’a pas assez agi de façon agressive envers la cause de la Grande Serbie.
Ils se sont engagés dans une lutte de pouvoir sur plusieurs questions telles que : qui contrôlera les territoires que la Serbie a annexé à la guerre des Balkans ? À ce stade, debout et de dire « non » à la Main Noire était un acte dangereux. L’assassinat politique était l’un de leurs outils bien connus.

Gavrilo Princip

C’était aussi en 1914 que Apis avait décidé que l’archiduc François-Ferdinand, l’héritier présomptif de l’Autriche, devrait être assassiné. À cette fin, trois jeunes Serbes de Bosnie ont été recrutés et formés à lancer la bombe et à tirer. Gavrilo Princip, Nedeljko Čabrinović et Trifko Grabež ont été passés en contrebande à travers la frontière pour aller en Bosnie via une chaîne de contacts de style « sous-terrains ».
La décision de tuer l’archiduc a apparemment été déclenchée par Apis , et non sanctionné par le Comité exécutif au complet.Ceux qui sont impliqués ont probablement réalisé que leur complot déclencherait la guerre entre l’Autriche et la Serbie. Ils avaient toutes les raisons de s’attendre à ce que la Russie serait du côté de la Serbie.

Selon toute vraisemblance, ils n’avaient pas prévu que leurs idéaux et aspirations personnels politiques secrets seraient l’étincelle de la guerre mondiale. Les autres membres du gouvernement et certains au sein du Conseil exécutif de la Main Noire n’étaient pas aussi convaincus de l’aide russe. La Russie les avait laissé tomber récemment. Quand la fuite de l’origine de l’intrigue pointa dans la direction de la Main Noire et du  gouvernement serbe, Apis donna l’ordre de ne pas poursuivre. Il a fait une timide tentative d’intercepter les jeunes assassins à la frontière, mais ils l’avaient déjà franchi. Ce « rappel » semble faire ressembler Apis à un  peureux, et les jeunes assassins fanatiques comme des esprits indépendants.
En fait, le «rappel» a eu lieu deux semaines complètes avant la visite de l’archiduc . Les assassins ont été  laisser à eux-mêmes…à tourner autour de Sarajevo pendant un mois. Rien de plus a été fait pour les arrêter. L’organisation de Bosnie contre les Habsbourg et les étudiants anti-autrichiens appelée  « Jeune Bosnie » ont donc effectué l’assassinat de l’archiduc François- Ferdinand. Après les six attaques infructueuses de Nedeljko Čabrinović parce que le chauffeur de Ferdinand a pris un mauvais tournant, Gavrilo Princip réussi à tuer l’archiduc et son épouse avec deux balles de son arme de poing. Jusqu’à ce que quelques semaines plus tard, la culpabilité pour le crime avait été dirigé lâchement sur la Serbie en général.
Les tensions qui existaient depuis longtemps entre la Serbie et l’Autriche  avaient finalement attiré l’attention des autres puissances européennes et dégénéré en début de Première Guerre mondiale.


Gavrilo Princip sous escorte policière

Les Serbes empêchèrent l’Autriche-Hongrie d’enquêter sur l’assassinat de l’archiduc

Vers la fin de 1916, en raison d’ intrigues politiques, le Premier ministre serbe Pasic a décidé de détruire les dirigeants de la Main Noire et de briser l’organisation. Au printemps 1917, de nombreux dirigeants de la Main Noire , y compris les API, avaient été arrêtés. Un simulacre de procès devant un tribunal militaire à Salonique a eu lieu en mai 1917 pour les API et les autres.
Parmi les charges, il y avait celle que la Main Noire avait tenté d’assassiner le  prince régent Alexandre. Bien que les témoins à charge étaient nombreux, les éléments de preuve cités étaient à peu près toutes des ouï-dire ou des fabrications pures et simples . Apis et six autres ont été condamnés à mort. Trois commutations obtenues à de longues peines de prison, mais API et trois camarades ont été fusillés le 26 Juin 1917.


Procès de Salonique, Gavrilo Princip est dans le cercle.

Avec la disparition de la Main Noire en Juin 1917 après le procès de Salonique, La Main Blanche a progressivement pris le contrôle du jeune et ambitieux prince Alexandre. Dans ce qui est devenu la Yougoslavie après la guerre, la Main Blanche a grandi dans une pièce essentielle de la machinerie de l’Etat. Il a continué le travail impérialiste de la Main Noire, en utilisant les mêmes techniques. La mort de Vojislav Petrovic, un ex- attaché à la légation de Yougoslavie à Londres, a dit être le travail de Narodna .Petrovic préparait un livre sur l’histoire de l’assassinat de Sarajevo et de la Main Noire .

Les activités dans le royaume de Monténégro

En 1908 ( l’affaire est connue sous le nom Bombaška AFERA ​​), les nationalistes serbes ont essayé de tuer le roi du Monténégro, le considérant comme un obstacle à l’unification de tous les Serbes dans un seul Etat. La police monténégrine a été averti du complot et a arrêté les conspirateurs. En 1909 ( l’affaire est connue sous le nom Kolašinska AFERA ​​), des nationalistes serbes tentèrent d’organiser une insurrection contre le roi monténégrin et le gouvernement. L’intrigue a également échouée.


Image de propagande du Roi de Serbie pour attiser la ferveur militaire.

La Main Noire est réputé avoir été impliqué dans ces deux affaires.

Dans la guerre des Balkans

En 1912, les différences entre les deux principaux groupes de la Narodna leaders Odbrana – politiques du Parti Radical et militaires officiers ont surgi. 
Les responsables politiques ont préféré une approche plus passive pour l’instant, y compris des relations plus pacifiques avec l’Autriche et de se concentrer sur le renforcement de la Serbie pour la lutte à venir mais certains officiers militaires s’impatientaient avec les politiques radicales les plus modérés. Par conséquent, les membres les plus zélés de la Narodna ont commencé une nouvelle société secrète et la Main Noire a été fondée.Selon certaines sources, ils ont été impliqués dans divers crimes en Macédoine, pendant la guerre des Balkans :
Au Uscub, un comité central de la «défense nationale» , avec des succursales dans d’autres villes de Macédoine , a été formé à côté de la commande supérieure , à l’arrivée des troupes.
La population de Uscub appelait leur poste derrière la maison de Weiss, près du consulat russe, «la maison noire », du nom de la ligue elle-même, «la main noire». Les pires crimes ont été commis par cette organisation secrète , connue de tout le monde et sous la protection puissante.
-Rapport de la Commission internationale sur la guerre des Balkans -

La Première Guerre mondiale


Juste avant la Première Guerre mondiale, sous les ordres du chef d’état serbe du renseignement militaire , des officiers militaires serbes et les restes de la Main Noire ont organisé et facilité l’assassinat de Franz Ferdinand, l’archiduc d’Autriche à l’occasion de sa visite à Sarajevo , Bosnie. L’enquête austro-hongroise de l’assassinat arrondit tout mais l’un des assassins et aussi beaucoup du  « transport secret par train » (désigné comme chemin de fer souterrain, dans la traduction du serbe au français) qui avait été utilisé pour transporter les assassins et leurs armes de Serbie à Sarajevo.Dans les deux jours qui ont suivi l’assassinat , l’Autriche- Hongrie et l’Allemagne  avaient conseillé la Serbie qu’ils devraient ouvrir une enquête mais le ministre serbe des Affaires étrangères Gruic, au nom de la Serbie a répondu :
«Rien n’a été fait jusqu’ici, et que l’affaire ne concernait pas le gouvernement serbe , », après quoi « d’autres mots  » ont été prononcés sur les deux côtés . Les instances de l’Allemagne demandant à la Russie d’intercéder auprès de la Serbie ont été ignorées.


Le 23 Juillet l’Autriche-Hongrie a remis une lettre durement rédigée à la Serbie avec dix revendications énumérées et les exigences supplémentaires dans le préambule visant à la destruction du réseau terroriste et de propagande anti-autrichienne en Serbie. L’Autriche a attiré l’attention de la Déclaration de la Serbie de Mars 1909 de s’engager avec des grandes puissances, de respecter la souveraineté de l’Autriche -Hongrie, de la Bosnie-Herzégovine et de la Serbie, s’engageant à maintenir de bonnes relations de voisinage avec l’Autriche-Hongrie.
Si les dix demandes et exigences énumérées dans le préambule n’ont pas été convenu de délai de 48 heures, l’Autriche-Hongrie tient à rappeler son ambassadeur en Serbie.

La lettre est maintenant connue sous le nom « d' Ultimatum de Juillet ». La Serbie les a accepté toutes , mais…sauf l’une des exigences, de laisser les officiers autrichiens effectuer une enquête sur le sol serbe, ce qui aurait compromis sa souveraineté. En réponse, l’Autriche- Hongrie a rappelé son ambassadeur . L’Autriche-Hongrie a autorisé la mobilisation et la déclaration de guerre contre la Serbie le 28 Juillet 1914. Le traité secret de 1892 exigeait à la fois à la Russie et à la France de se mobiliser immédiatement suivie d’un début d’action contre la Triple Alliance si un membre de la Triplice était mobilisé. Et donc, bientôt toutes les grandes puissances de l’Europe étaient en guerre à l'exception faite de l’Italie .
L’Italie a cité une clause dans le traité de la Triple Alliance qui ne le lie pas à entrer en guerre en cas d’agression contre l’un des membres issus des traités, et elle est  ainsi restée neutre – pour le moment .
Les six assassins capturés par l’Autriche-Hongrie ont été jugés et condamnés pour trahison. Le leader, Danilo Ilic, a été abattu par un squad.


Danilo Ilic

Le restant des assassins toujours en détention, n’étaient pas encore âgés de vingt ans au moment de l’assassinat et ont donc été condamnés à des peines de prison. La plupart des responsables et des acteurs du réseau clandestin qui les ont transporté ont également été arrêtés, jugés et condamnés . Deux d’entre eux ont été exécutés. Quelques conspirateurs périphériques ont été acquittés. Une enquête allant plus loin permit l’arrestation de beaucoup de jeunes irrédentistes supplémentaires et la cinquième colonne que la Main Noire et du renseignement militaire serbe avaient tenté d’organiser a été éliminée. Après avoir reçu la lettre d’Autriche, la Serbie a arrêté le Major Voja Tankosic (un membre du comité de la Main Noire qui avait été souligné par les assassins), mais ordonna ensuite rapidement sa libération et l’a renvoyé dans son unité.
Le septième assassin s’est  échappé au Monténégro où il a été arrêté.
L’Autriche-Hongrie a affirmé son droit à l’extrader, mais les autorités monténégrines  ont plutôt permis à l’assassin de « s’échapper  » de la Serbie où il a rejoint l’unité du Major Tankosic ; le Major Tankosic est ensuite décédé en Novembre 1915 couvrant la retraite serbe, mais pas avant d’avouer son rôle dans l’assassinat à des historiens à Azania.


Tankosic en tant que major dans l'armée serbe


Le grand espion Rade Malobabic , top agent du renseignement militaire serbe contre l’Autriche- Hongrie, a été arrêté à son retour de l’Autriche-Hongrie après l’assassinat, mais a également été libéré et on lui a donné une commission de courir à un magasin de fournitures et de rejoindre l’armée ensuite. En 1917, le gouvernement de Serbie, en exil, a arrêté la direction de la Main Noire qui souhaitait mettre fin à leur influence souterraine dans l’armée et la politique.
La direction a été jugé devant un tribunal trié sur le volet et condamnée sur de fausses accusations non liés à Sarajevo, par exemple les assassinats de Nikola Pašić et du prince héritier Aleksandar ; beaucoup ont été condamnés à des peines de mort. Trois des accusés ont finalement été abattus par un peloton d’exécution , malgré les protestations du nouveau gouvernement Kerensky de la Russie.



Avant d’être abattu, Dragutin Dimitrijevic a fait une confession écrite au tribunal qu’il avait ordonné à Rade Malobabic d’organiser l’assassinat de Franz Ferdinand. Malobabic fait une confession implicite à un prêtre avant d’être exécuté. La confession de Vulović est venu au procès où il a dit qu’il a reçu des ordres signés par un haut officier de l’armée de la Serbie pour envoyer Malobabic en Autriche-Hongrie , juste avant l’assassinat. Beaucoup plus tard, un nouveau procès a été ordonné par la Yougoslavie et les condamnations ont été annulées.
Étrange destiné, mais tout semble concorder dans ce complot... même l’étrange conduite de la voiture de l’archiduc François-Ferdinand dans les rues de Sarajevo, dans un véritable labyrinthe, avant de se retrouver face à face avec Gavrilo Princip …comme pour venir à la rencontre de celui qui donne la mort.


Tout était calculé et prémédité : on avait une guerre à faire naître et pour ce faire, il fallait que ce magnifique couple royal meurt  froidement. Princip n’a tiré que deux balles à bout portant.

Le Nouvel Ordre Mondial venait de recevoir sa mission et son argent de la part des Rotschilds.
Un train, un vrai train blindé allait par la suite emmené un certain Lénine de Berlin jusqu’à Moscou. Une autre opération financée par les banquiers à la solde des Rotschilds.
La gauche comme la droite était financé par la même banque ! Il n’y aura qu’un perdant : le PEUPLE !