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jeudi 29 septembre 2016

LA BATAILLE DE VALMY - 20 SEPTEMBRE 1792 !

 LA BATAILLE DE VALMY - 20 SEPTEMBRE 1792 

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La fuite du roi en juin 1791 est significative de son refus d’une monarchie constitutionnelle et met en évidence sa collusion avec les puissances étrangères. Le 27 août 1791, la déclaration de Pillnitz, signée par l’Autriche et par la Prusse, marque la volonté des monarques européens d’agir pour le maintien de l’ordre monarchique en France et d’enrayer la contagion révolutionnaire en Europe. La guerre semble dès lors inévitable. Les Girondins veulent répandre les principes de 1789 au-delà des frontières et prônent une guerre de propagande, tandis que le roi voit dans un conflit le seul moyen de rétablir l’absolutisme en France.

Malgré une rude opposition – celle de Robespierre notamment au Club des jacobins –, l’Assemblée législative déclare la guerre au « Roi de Bohême et de Hongrie » le 20 avril 1792. Cependant, l’armée française n’est pas prête à entrer en campagne. Elle compte 133 000 hommes, artilleurs non compris. En son sein coexistent l’ancienne armée royale – les « culs blancs » – et la garde nationale renforcée par l’arrivée de sans-culottes volontaires – les « bluets » –, qui ne sont pas amalgamés à l’armée régulière. Le commandement est désorganisé par l’émigration de nombreux cadres issus de la noblesse : 3 864 officiers n’ont pas pu être remplacés. Le 18 août 1792, une armée de 150 000 Prussiens et Autrichiens placés sous le commandement du duc de Brunswick entre en France, et le début des opérations militaires se révèle rapidement catastrophique : l’ennemi prend Longwy le 20 août, Verdun le 29, et s’ouvre ainsi la route de Paris. Les troupes de Dumouriez, accourues de Sedan, et celles de Kellermann, venues de Metz, opèrent leur jonction à Sainte-Menehould, en Champagne, le 19 septembre 1792 et arrêtent l’invasion étrangère sur le plateau de Valmy. Parmi les jeunes officiers qui accompagnent Kellermann se trouvent deux princes de sang royal : Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, et son frère cadet le duc de Montpensier.

Les victoires de Valmy et de Jemmapes, dont Louis-Philippe s’enorgueillit d’avoir été l’un des artisans, tiendront une place privilégiée dans l’idéologie orléaniste. Devenu roi-citoyen en 1830, Louis-Philippe Ier commandera à des artistes tels Horace Vernet, Éloi Firmin Feron ou Henry Scheffer des œuvres où il pose parmi les grandes figures militaires de l’an Ier. Il entend ainsi inscrire son règne dans la continuité de la Révolution et de l’Empire.



LA MORT DE BARA !

                     LA MORT DE BARA                        



Né en 1779, Joseph Bara est le fils du garde-chasse du seigneur de Palaiseau. Alors que ses deux frères aînés, engagés dans les armées républicaines, sont envoyés aux frontières, Joseph, lui, part en Vendée et sert (tambour ? hussard ? ordonnance ?) sous les ordres du général Desmarres. Le 7 décembre 1793, il trouve la mort dans une embuscade près de Jallais dans les Mauges. Selon la légende, encerclé par des Vendéens qui le sommaient de crier Vive le roi, il aurait répondu Vive la République ! Informée par le général Desmarres, la Convention demande que son corps soit transféré au Panthéon et que David, chargé d’organiser la cérémonie, lui rende également hommage par un tableau.



JACQUES CATHELINEAU, GÉNÉRAL VENDÉEN !

  JACQUES CATHELINEAU, GÉNÉRAL VENDÉEN  

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L’insurrection vendéenne, déclenchée par Jacques Cathelineau en mars 1793, fut provoquée par le décret de la Convention du 24 février 1793 sur la levée de 300 000 hommes, qui intervenait dans un climat déjà alourdi par des difficultés économiques et l’hostilité des Vendéens à la Constitution civile du clergé. Fils d’un simple maçon et colporteur de son état, Jacques Cathelineau était dénommé « le saint de l’Anjou », réputation qui explique peut-être le succès immédiat de son entreprise, dont il est cependant difficile de dire s’il la préparait depuis de longs mois ou si elle fut spontanée.

Le 12 juin 1793 à Saumur, Cathelineau, personnage charismatique, est désigné par les seigneurs vendéens comme le premier généralissime de la « grande armée catholique et royale ». Après quelques victoires contre les républicains facilitées par sa connaissance du monde rural, il organise l’attaque de Nantes, afin de pouvoir disposer d’un port. Son armée sera repoussée et il mourra le 14 juillet à Saint-Florent des blessures reçues pendant ces combats. Sa disparition et les rivalités entre chefs vendéens et angevins seront à l’origine de la défaite de Cholet (17 octobre).



BAZAINE, COMMANDANT DE L'EXPÉDITION DU MEXIQUE !

BAZAINE, COMMANDANT DE L'EXPÉDITION DU MEXIQUE 

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Achille Bazaine (Versailles, 1811-Madrid, 1888) était entré dans l’armée en 1831. Après avoir servi en Algérie et en Espagne, il fut promu général, se distingua lors de la guerre de Crimée et de la campagne d’Italie. Envoyé au Mexique en 1862, il devint célèbre en s’emparant de Puebla en 1863 et fut fait maréchal de France en 1864. Cependant l’expédition décidée par Napoléon III pour établir un empire latin et catholique ouvert aux intérêts français devait être l’un des grands échecs de la politique extérieure du Second Empire. La guérilla, les menaces américaines et la lassitude de l’opinion française contraignirent Napoléon III à abandonner l’empereur Maximilien d’Autriche, qu’il avait installé sur le trône du Mexique en 1863. En 1867, Bazaine quitta le Mexique avec les dernières troupes françaises. Maximilien, qui avait refusé de l’accompagner, fut arrêté et fusillé.



LA CHUTE DE LA ROYAUTÉ

              LA CHUTE DE LA ROYAUTÉ               

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A l’été 1792, les conflits intérieurs s’aggravent avec les défaites militaires : l’Assemblée crée un camp des Fédérés près de Paris. Le roi y oppose son véto et ne cède pas à la pression populaire. Paris apprend le fameux « manifeste » du duc de Brunswick, généralissime de l’armée coalisée, qui menace maladroitement Paris de subversion totale pour le cas où le roi et sa famille seraient menacés. En réaction, Sans-culottes et Fédérés proposent la déchéance du roi et l’élection d’une Convention au suffrage universel. Si, à minuit, aucune décision n’était prise par l’Assemblée, le peuple s’insurgerait. Le 10 août, à 8 heures, commence alors l’une des journées les plus emblématiques de la Révolution française : la prise du palais des Tuileries, puis l’emprisonnement de Louis XVI et de sa famille au Temple qui vont mettre fin à la monarchie constitutionnelle.



LES DERNIERS MOMENTS DE LOUIS XVI !

LES DERNIERS MOMENTS DE LOUIS XVI




La Convention vota le 17 janvier 1793 la mort du roi par 361 voix pour et 360 voix contre. Le 20 janvier, Garat, ministre de la Justice, vint en informer Louis XVI. Il fut accordé au roi de revoir sa famille. Louis XVI fut conduit dans la salle à manger du Temple. « Pendant près d’une demi-heure, on n’articula pas une parole ; ce n’étaient ni des larmes ni des sanglots, mais des cris assez perçants pour être entendus hors l’enceinte de la tour », rapporte l’abbé Edgeworth, confesseur du roi. « Enfin les larmes cessèrent, parce qu’on n’eut plus la force d’en répandre ; on se parla à voix basse et assez tranquillement. »








dimanche 11 septembre 2016

Wyss Johann David – Le Robinson suisse !

Wyss Johann David – Le Robinson suisse  

Wyss Johann David Le Robinson suisse - ELG
Wyss Johann David – Le robinson suisse : Le bateau, sur lequel voyage une famille suisse, est pris dans une terrible tempête. Le capitaine et les marins abandonnent le navire et la famille qui vont s’échouer sur une île déserte. Seuls rescapés de la catastrophe, le père, la mère et leurs quatre fils, vont devoir apprendre à survivre loin de toute civilisation… Ce livre numérique a été réalisé et mis à disposition (nous les en remercions) par les éditions du groupe des ebooks libres et gratuits.


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Wallace Edgar – Le Château de la terreur !

Wallace Edgar – Le Château de la terreur

Wallace Edgar – Le Château de la terreur : Le vieux John Flack, chef de bande et génie du crime, s’échappe du pénitencier de Broadmoor où il purgeait sa peine. Il a juré de se venger du détective J.G. Reeder responsable de son arrestation et de Georges Ravini, son ancien complice qui l’a livré à la police. Reeder pense qu’il va marquer son retour à Londres par un coup d’éclat. Pour la mettre à l’abri, il incite sa secrétaire, Margaret Belman à démissionner en faveur d’une autre place. Effectivement, il déjoue de justesse plusieurs tentatives d’assassinat. Mais quelle bizarre pension de famille est ce « Le Château des larmes » où Margaret a trouvé un engagement ? Est-elle vraiment en sécurité ? Actions haletantes, rebondissements, disparitions et enlèvements jusqu’à une conclusion en grand style…
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Wallace Edgar – La porte aux sept serrures !

 Wallace Edgar – La porte aux sept serrures 

La porte aux sept serrures - Edgar Wallace - Les Bourlapapey Bibliothèque numérique romandeWallace Edgar – La porte aux sept serrures : Dick Martin quitte Scotland Yard car il a fait un héritage. Lors de sa dernière mission, il rencontre la jeune bibliothécaire Sybille Lansdown qui a le don de le mettre à son désavantage. Hélas, il a accepté de partir à la poursuite du jeune et insaisissable lord Selford. Dès lors il va entrer de plain pied dans les mystères de la Porte aux sept serrures.
« Ce livre-ci est encore mieux écrit, plus imprévu que les meilleurs [d’Edgar Wallace ;] à côté des monstres humains qui œuvrent dans l’ombre… […] des convoitises et des drames, quelle fraîche idylle en vérité ! (couverture de l’édition d’origine). Nous vous présentons ici le texte de l’édition et de l’adaptation française de 1930.
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