Rechercher dans ce blog

samedi 24 février 2018

ACHARD Amédée – Livres Audio !


             ACHARD Amédée – Livres Audio          



ACHARD, Amédée – Le Nouveau Paris

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 18min | Genre : Histoire

Moulins de Montmartre
Les curieux et les amoureux de la ville lumière trouveront du plaisir à connaître Le Nouveau Paris… d’il y a 175 ans consacré mi à la topographie mi à la population de Paris rédigé par Amédée Achard.
« Les voitures y sont rares ; les chiens, dépaysés, rôdent en flairant la terre ; de grands chantiers ornent leurs solitudes peuplées d’escadrons de pierres brutes, de bastions de soliveaux, de citadelles de bûches, de pyramides de briques. Le rideau frissonnant des arbres voile de profonds jardins où l’herbe épaisse et verte pousse comme aux champs. [...] À l’horizon, les moulins de Montmartre, ces éternels moulins qui vivaient déjà du temps de Clovis, et qui vivront encore quand Paris ne sera plus, tournent au sommet de la colline avec une solennelle gravité. [...] Beaucoup de maisons de la Nouvelle-Athènes, hautes comme des auberges, larges comme des hôtels, servent de caravansérails aux tribus nomades qui vivent à la surface de Paris, et lui donnent sa pâture quotidienne de plaisirs, de nouvelles et d’excentricité. »
Note :
Il faut remonter au XVIIème siècle pour comprendre l’appellation de Ville Lumière qui ne provient pas du charme esthétique des lumières, mais d’une ordonnance de Louis XIV ; pour enrayer l’explosion de la criminalité dans les rues, il avait ordonné de mettre en place un éclairage public, en plaçant des lanternes et des flambeaux dans les rues, et même dans les ruelles les plus sombres pour dissuader les rôdeurs et les criminels.
Le Nouveau Paris.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 2 711 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |
7

ACHARD, Amédée – Pierre De Villerglé

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 20min | Genre : Nouvelles

Le Bac de Cabourg à Dives-sur-mer
Que ce soit Madame Rose ou Berthe de L’Eau qui dort, les héroïnes et les héros d’Achard sont toujours vertueux. Jamais de méchants dans ses récits.
Pierre de Villerglé a un don du sacrifice qui va au delà de ce qu’on imagine !
« Si Pierre n’était pas un gentilhomme dans le vieux sens du mot, c’était un véritable et parfait gentleman. On ne pouvait voir en lui ni un aigle, ni même un esprit d’élite ; mais tel qu’il était, brave à toute épreuve, avec un cœur droit et loyal, Pierre donnait la main à bien des gens qui ne le valaient pas. [...] Il éprouvait quelque chose comme un ennui profond, sans savoir d’où provenait cet ennui et sans voir surtout par quels moyens il en combattrait les lassitudes et les abattements. Il ne lui manquait rien, et cependant tout lui faisait défaut. »
Il ira jusqu’à constituer une dot à celle qu’il aime et qui a épousé son rival.
Une histoire qui « fait chaud au cœur » comme dit un commentaire de Madame Rose.
Pierre de Villerglé.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 2 282 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |
8

ACHARD, Amédée – Thérèse, Souvenir D’Allemagne

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 30min | Genre : Nouvelles

Daniel Hernández - Momentos de ocio
À propos de Madame Rose, nous avions dit qu’Amédée Achard avait l’art de laisser planer le doute sur la vie de son héroïne. C’est un procédé chez lui, dont il use aussi avec bonheur dans Thérèse, souvenir d’Allemagne (1856).
Le destin de cette jeune fille qui passait pour folle après la disparition de son fiancé et qui revient à la vie par petites étapes, grâce à la ressemblance de Gérard, Français, et de Rodolphe, Prussien, est décrit, souvent de façon poignante, par un excellent journaliste et le lecteur voudrait de tout son cœur une issue heureuse à ce drame.
« Chaque jour à cinq heures, – heure où la fatale nouvelle lui avait été apportée, – Thérèse tombait en syncope. C’était moins encore un évanouissement qu’un sommeil magnétique. On avait cherché quelque temps à combattre cette disposition, mais elle éprouvait alors une telle agitation, des transports si vifs et si violents, de tels accès de rires et de pleurs, qu’on dut renoncer à la contrarier. Ces sommeils ne duraient jamais plus d’une heure ou deux, et elle en éprouvait un soulagement singulier. Le mal dont elle souffrait à la tête augmentait ou diminuait d’intensité suivant que ce repos surnaturel avait été plus ou moins profond. »
Thérèse, souvenir d’Allemagne.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 3 066 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |

ACHARD, Amédée – Le Bohémien

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h | Genre : Histoire

Pál Böhm - Caravane de Bohémiens
La liste des œuvres du journaliste romancier et auteur dramatique Amédée Achard (1814-1875) dépasse la centaine…
Le Bohémien est une étude historique et sociologique qui nous fournit des indications précises sur ce peuple que nous désignons depuis 1971 du nom de « Roms ».
« On dirait qu’une antique et foudroyante malédiction a frappé ce peuple, toujours errant comme Ahasvérus ; il semble qu’une voix terrible le pousse au travers de l’Europe pour accomplir un éternel pèlerinage en punition de quelque grand crime ignoré. Jamais il ne s’arrête, et voilà cependant quatre siècles qu’il marche. Où qu’il aille, sous quelque ciel qu’il dorme, il recueille partout l’héritage d’opprobre et de misère qui a été, est, et peut-être sera son lot. »
Telles étaient la haine et l’horreur que les Bohémiens errants inspiraient aux populations au milieu desquelles ils séjournaient ou passaient, que tous les états ont pris tour à tour des mesures violentes pour les écarter de leurs frontières. Les diètes suédoises décrétèrent à trois reprises différentes, en 1662, en 1723 et en 1727, les ordres les plus sévères pour leur entière expulsion du royaume ; en 1578, une loi porta défense aux Polonais d’accorder l’hospitalité aux Bohémiens sous peine de bannissement, etc…
« Ici une grave question se présente, elle est assez importante pour occuper les philosophes et les législateurs. La race des Bohémiens pourrait-elle être pliée aux mœurs de la civilisation ? Ces hommes vagabonds, pour qui il n’est pas de registre de l’état civil, de passe-ports, de lois de recrutement, pour qui, bien plus, il n’y a ni patrie, ni religion, sauront-ils jamais se soumettre aux conditions des peuples européens, à leur vie normale, sédentaire, laborieuse, aux droits qu’elle donne, aux devoirs qu’elle prescrit ? Nous ne le croyons pas. »
Ce texte a été écrit en 1841.
Illustration : Pál Böhm, Caravane de Bohémiens (1899).
Le Bohémien.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 10 114 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |
3

ACHARD, Amédée – Madame Rose

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 4h | Genre : Romans

Herblay
Amédée Achard (1814-1875), romancier et auteur dramatique a beaucoup écrit. Son héroïne Berthe de L’Eau qui dort est une femme admirable, mais on peut se demander si Madame Rose ne la dépasse pas en vertu !
Dans ce roman d’amour interdit sur fond de mouvement insurrectionnel à Paris (les années 184..), l’auteur a l’art de laisser planer le mystère sur la vie de Madame Rose pendant toute une longue première partie…
« On sait que Mme Rose vivait seule avec une vieille servante dans une petite maison où jamais elle ne recevait personne, si ce n’est M. de Francalin, le curé d’Herblay et quelques notables du village qui venaient lui demander des secours pour leurs pauvres. »
Les personnages secondaires restent dans nos mémoires, comme le pêcheur Canada, sans oublier l’adorable chien Tambour au destin tragique.
Écouter un extrait : Chapitre 01.
Page vue 7 236 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |

ACHARD, Amédée – L’Eau Qui Dort

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 4h | Genre : Romans

Amédée Achard - L'Eau qui dort
« Quand il voyait Berthe dans ses phases, — dans ses lunes, disait-il gaiement, — de silence et de calme,son père avait coutume de menacer du doigt en riant quiconque essayait de l’en tirer par des agaceries ou des supplications. — Ne réveillez pas l’eau qui dort ! répétait-il — De cette locution familière, on avait fait un surnom qui était resté à Berthe. »
La destinée de Berthe, femme admirable, gardant toute son existence le secret d’un amour partagé mais rendu impossible par les circonstances, nous émeut, du commencement à la fin du roman, un peu comme la vie de Madame Bovary (1857). Même si Amédée Achard n’est pas Flaubert, il y a des ressemblances dans leur manière, réussie, de fouiller le fond de l’âme de leurs héroïnes.
L’Eau qui dort, paru en 1859, est un roman à découvrir…
Écouter un extrait : Chapitre 01.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire