Rechercher dans ce blog

mardi 2 mars 2010

Diogène dans son tonneau Tableau !






http://www.petitpapy.fr/

1 commentaire:

  1. Diogène de Sinope, ( v. 413 – Corinthe, v. 327 av. J.-C.), aussi appelé Diogène le cynique, est un philosophe grec de l'Antiquité et le plus célèbre représentant de l'école cynique.

    Parmi tous les auteurs cyniques, c'est sur Diogène que la légende a accumulé le plus d'anecdotes et de bons mots, cette foison rendant leur authenticité largement douteuse. Les portraits de Diogène qui nous ont été transmis divergent parfois, le présentant tantôt comme un philosophe "clochard", débauché, hédoniste et irréligieux, et tantôt comme un ascète sévère, volontaire voire héroïque.

    Diogène serait le fils d'un banquier de Sinope. À la suite d'une accusation de fabrication de fausse monnaie, son père aurait été jeté en prison et Diogène aurait été contraint de fuir à Athènes — selon d'autres traditions, ils auraient fui tous les deux.

    Il devient le plus célèbre disciple d'Antisthène, le fondateur de l'école cynique. Selon Sénèque, confirmé par Juvénal (admiratif) et par Lucien de Samosate (moqueur), il vit vêtu d'un manteau grossier (le tribôn), allant pieds nus, dormant dans un píthos (πίθος : une amphore géante pour céréales), ne possédant rien d'autre et ne subsistant que grâce aux contributions de ses auditeurs ou mécènes. Conformément à l'enseignement de son maître, il désirait vivre ainsi comme un chien , d'où son autre surnom : Diogène le chien.

    Plusieurs anecdotes témoignent de son mépris des richesses et des conventions sociales. Selon Diogène Laërce, il n'hésitait pas à mendier auprès des statues afin de « s'habituer au refus ». Il abandonna même son écuelle après avoir vu un enfant buvant à la fontaine dans ses mains. Lorsqu'on l'interrogea sur la manière d'éviter la tentation de la chair, Diogène aurait répondu : en se masturbant, et aurait ajouté : « Ah, si l'on pouvait ainsi faire disparaître la faim rien qu'en se frottant le ventre ! ».

    RépondreSupprimer